Le groupe industriel Onab a stocké 4.200 tonnes de poulet de chair pour répondre amplement au besoin du marché local, a indiqué hier lors d'une conférence de presse à Alger, Bouzid Boukersi, son président du directoire. Le poulet sera donc non seulement disponible, mais aussi au prix de 250 DA pour le mois de Ramadhan,a-t-il soutenu. Le groupe industriel Onab a stocké 4.200 tonnes de poulet de chair pour répondre amplement au besoin du marché local, a indiqué hier lors d'une conférence de presse à Alger, Bouzid Boukersi, son président du directoire. Le poulet sera donc non seulement disponible, mais aussi au prix de 250 DA pour le mois de Ramadhan,a-t-il soutenu. M. Boukersi, qui faut-il le dire, a tenu à apporter, selon son expression, quelques précisions importantes pour éclairer l'opinion publique et la rassurer suite à certaines critiques parues dans la presse au sujet de la qualité de la viande blanche congelée à leur niveau. Il faut prendre en considération, a-t-il affirmé, le fait que 80% de la viande blanche stockée est le fruit de notre propre production. L'opération a été entamée par son groupe depuis seulement cinq mois. « Ce poulet frais a été congelé dans les meilleures conditions possibles », a-t-il rassuré, avant d'ajouter que pour produire les 4.200 tonnes en question, « nous avons développé des partenariats avec des privés, à qui nous sommes venus en appui afin de pouvoir répondre au besoin en la matière ». Et d'ajouter « notre stratégie entre dans un plan de développement à long terme et ne s'arrêtera pas seulement au mois sacré ». Le président du directoire de l'Onab a rappelé par ailleurs, qu'il s'agit là de la première opération de grande envergure lancée par son groupe. « Nous avons décidé d'investir dans la petite et grande distribution à partir de fin 2009 », a-t-il souligné. S'agissant de la flambée des prix du poulet, a-t-il précisé, l'Onab n'en est absolument pour rien. « Les prix fonctionnent en conséquence avec l'offre et la demande, nous ne pouvons décider du prix réel de ce produit lorsqu'on sait qu'il y a beaucoup d'intrants importés de l'étranger, à l'exemple du maïs», a-t-il tenu à expliquer. Néanmoins, reconnaît-il, le prix du poulet a connu une légère baisse par rapport à l'année écoulée. Pour sa part, le président du Groupe Sotracov, M. Zefzaf, a fait savoir que l'opération de distribution des viandes importées d'Inde débutera quatre jours avant le Ramadhan. A propos du groupe en lui-même, il dira que plusieurs dispositifs ont été lancés visant à « valoriser la filière des viandes rouges en amant et en aval». Ceci, a-t-il indiqué, permettra à son entreprise de se redéployer sur le marché local. A cet effet, il expliquera qu'un programme de réhabilitation des fermes d'élevage a été décidé et portera les capacités de production, à savoir en raison de 300 mille têtes d'ovins/an et 120 mille têtes de bovins/an. En sus, il notera la réalisation prochaine de trois complexes de viandes rouges, à Bougtob (El Bayadh), à Hassi Bahbah et à Ain M'lila. Ces complexes assureront une capacité totale d'abattage de 40.800 tonnes de viandes rouges (ovine et bovine), a-t-il précisé. Il citera également la réalisation d'entrepôts frigorifiques visant à atteindre un objectif de un million m3. «Actuellement nous disposons d'une capacité de 100 mille m3 seulement et envisageons d'augmenter nos ressources pour améliorer à la fois la production et assurer une disponibilité au marché en la matière», a-t-il expliqué. Concernant les arrivages en matière de viande rouge importée, il précisera qu'ils «s'échelonnent sur tout le mois d'août, voire même la première décade de septembre en cours». Ainsi donc, une fois la marchandise sur le marché, les prix aux consommateurs, fixés par le groupe Sotracov, a-t-il souligné, s'élèveront à 410 DA/kg pour les quartiers avants, à savoir, épaule, poitrine, collier basses côtes, jarret avant. Les quartiers arrières, pour leur part, seront à raison de 560 DA/kg (tranche grasse, tende de tranche, semelle, jarret arrière, rumsteak, entrecôtes, filet et faux filet). M. B. M. Boukersi, qui faut-il le dire, a tenu à apporter, selon son expression, quelques précisions importantes pour éclairer l'opinion publique et la rassurer suite à certaines critiques parues dans la presse au sujet de la qualité de la viande blanche congelée à leur niveau. Il faut prendre en considération, a-t-il affirmé, le fait que 80% de la viande blanche stockée est le fruit de notre propre production. L'opération a été entamée par son groupe depuis seulement cinq mois. « Ce poulet frais a été congelé dans les meilleures conditions possibles », a-t-il rassuré, avant d'ajouter que pour produire les 4.200 tonnes en question, « nous avons développé des partenariats avec des privés, à qui nous sommes venus en appui afin de pouvoir répondre au besoin en la matière ». Et d'ajouter « notre stratégie entre dans un plan de développement à long terme et ne s'arrêtera pas seulement au mois sacré ». Le président du directoire de l'Onab a rappelé par ailleurs, qu'il s'agit là de la première opération de grande envergure lancée par son groupe. « Nous avons décidé d'investir dans la petite et grande distribution à partir de fin 2009 », a-t-il souligné. S'agissant de la flambée des prix du poulet, a-t-il précisé, l'Onab n'en est absolument pour rien. « Les prix fonctionnent en conséquence avec l'offre et la demande, nous ne pouvons décider du prix réel de ce produit lorsqu'on sait qu'il y a beaucoup d'intrants importés de l'étranger, à l'exemple du maïs», a-t-il tenu à expliquer. Néanmoins, reconnaît-il, le prix du poulet a connu une légère baisse par rapport à l'année écoulée. Pour sa part, le président du Groupe Sotracov, M. Zefzaf, a fait savoir que l'opération de distribution des viandes importées d'Inde débutera quatre jours avant le Ramadhan. A propos du groupe en lui-même, il dira que plusieurs dispositifs ont été lancés visant à « valoriser la filière des viandes rouges en amant et en aval». Ceci, a-t-il indiqué, permettra à son entreprise de se redéployer sur le marché local. A cet effet, il expliquera qu'un programme de réhabilitation des fermes d'élevage a été décidé et portera les capacités de production, à savoir en raison de 300 mille têtes d'ovins/an et 120 mille têtes de bovins/an. En sus, il notera la réalisation prochaine de trois complexes de viandes rouges, à Bougtob (El Bayadh), à Hassi Bahbah et à Ain M'lila. Ces complexes assureront une capacité totale d'abattage de 40.800 tonnes de viandes rouges (ovine et bovine), a-t-il précisé. Il citera également la réalisation d'entrepôts frigorifiques visant à atteindre un objectif de un million m3. «Actuellement nous disposons d'une capacité de 100 mille m3 seulement et envisageons d'augmenter nos ressources pour améliorer à la fois la production et assurer une disponibilité au marché en la matière», a-t-il expliqué. Concernant les arrivages en matière de viande rouge importée, il précisera qu'ils «s'échelonnent sur tout le mois d'août, voire même la première décade de septembre en cours». Ainsi donc, une fois la marchandise sur le marché, les prix aux consommateurs, fixés par le groupe Sotracov, a-t-il souligné, s'élèveront à 410 DA/kg pour les quartiers avants, à savoir, épaule, poitrine, collier basses côtes, jarret avant. Les quartiers arrières, pour leur part, seront à raison de 560 DA/kg (tranche grasse, tende de tranche, semelle, jarret arrière, rumsteak, entrecôtes, filet et faux filet). M. B.