L'audition du ministre de l'Energie et des Mines par le président de la République a touché à tous les aspects du secteur, sauf à l'affaire Sonatrach qui a défrayé la chronique et provoqué de grands changements. Il a instruit le premier responsable de ce secteur de consentir davantage d'efforts pour consolider la dynamique de développement enregistrée jusque-là. L'audition du ministre de l'Energie et des Mines par le président de la République a touché à tous les aspects du secteur, sauf à l'affaire Sonatrach qui a défrayé la chronique et provoqué de grands changements. Il a instruit le premier responsable de ce secteur de consentir davantage d'efforts pour consolider la dynamique de développement enregistrée jusque-là. L'audition du ministre de l'Energie et des Mines par le président de la République a touché à tous les aspects du secteur, sauf à l'affaire Sonatrach qui a défrayé la chronique et suscité de grands changements. En effet, le compte-rendu de la réunion restreinte entre Abdelaziz Bouteflika et Youcef Yousfi ne mentionne aucune allusion au scandale qui a secoué la compagnie nationale des hydrocarbures. L'actuel ministre, qui avait remplacé Chakib Khelil lui, en poste depuis dix ans, s'est vu pourtant assigné la tâche de redorer le blason de Sonatrach et l'extirper du bourbier dont lequel l'ont enlisée les cadres précédents. Bouteflika avait lui-même instruit d'enquêter sur d'éventuelles malversations dans ladite firme et ailleurs également, dans le cadre de la lutte contre la délinquance économique et la grande corruption. Par ailleurs, le président de la République a instruit le premier responsable de ce secteur de consentir davantage d'efforts pour consolider la dynamique de développement enregistrée jusque-là. Dans son intervention, à l'issue de l'évaluation du secteur, Abdelaziz Bouteflika a relevé que la récente crise économique et ses effets sur les cours internationaux des hydrocarbures a, de nouveau, mis en évidence la spécificité de notre économie essentiellement de cette ressource naturelle. Le chef de l'Etat a ordonné d'accentuer les opérations de prospection et de recherche, afin d'exploiter rationnellement les richesses nationales. « Nous devons donc investir davantage d'efforts et de ressources dans la valorisation de nos potentiels en hydrocarbures en intensifiant les efforts de recherches et d'exploration à travers le pays », a-t-il indiqué. Le président de la République a aussi demandé une réévaluation des projets d'industries pétrochimiques, en tenant compte de leur capacité à générer une industrie en aval et de la valorisation la meilleure de la rente gazière disponible, tout en insistant sur la poursuite des efforts publics de raccordement des foyers ruraux au réseau électrique et au gaz naturel. Les perspectives de développement à moyen terme de l'amont pétrolier montrent que la production nationale d'hydrocarbures connaîtra un rythme de croissance reflétant l'effort d'optimisation de l'exploitation des gisements. Cette croissance de la production primaire d'hydrocarbures sera accompagnée par le confortement et l'expansion des grandes canalisations de transport, notamment du gaz naturel, pour répondre à la forte hausse attendue de la demande intérieure et à l'augmentation des capacités d'exportation. Pour sa part, l'activité aval connaîtra un réel déploiement durant les prochaines années à travers, notamment, la réalisation de nouvelles unités. «Un véritable programme d'action» pour les énergies renouvelables Le président de la République a accordé une place très importante aux énergies renouvelables, lors de l'audition du ministre de l'Energie et des Mines. D'ailleurs, Abdelaziz Bouteflika affiche une volonté manifeste de développer ce segment énergétique qui constitue l'alternative de l'avenir et le garant de l'après-pétrole. En effet, le volet relatif aux énergies renouvelables et à la promotion de l'efficacité énergétique constitue un axe important dans la politique énergétique nationale. «Le développement des énergies nouvelles et renouvelables doit aussi mobiliser fortement notre attention, et j'en attends la présentation d'un véritable programme d'action, tout en précisant, dès à présent, que les propositions qui en seront retenues bénéficieront d'un appui financier public approprié », a déclaré le chef de l'Etat. Aussi, l'Etat poursuit la mise en place des moyens institutionnels et financiers à même d'assurer une pérennité du développement des énergies renouvelables pour préserver les ressources en hydrocarbures du pays, de même que couvrir ses besoins énergétiques sur le long terme. Le programme à moyen terme d'électricité d'origine renouvelable, d'une capacité globale de près de 200 mégawatts (MW), comprend la réalisation de 3 centrales solaires dont une en voie d'achèvement, selon l'exposé de Youcef Yousfi. En matière de rationalisation de la consommation d'énergie, le secteur prévoit le renforcement du programme de maîtrise de l'énergie qui comprend notamment une introduction plus significative de la lampe basse consommation (LBC) au niveau des ménages, la promotion du chauffe-eau solaire, ainsi que la réalisation de logements à haute performance énergétique. Rappelons dans ce sens qu'un Fonds national de développement des énergies renouvelables a été mis sur pied l'année dernière à la faveur de la loi de finances 2009, une preuve de plus de l'intérêt grandissant accordé par les pouvoirs publics à ces énergies propres et efficaces. Mines : valoriser le phosphate et le fer Le chef de l'Etat a relevé les progrès accomplis dans le domaine des mines ces dernières années, notamment dans la mise en place d'un groupe national d'exploitation minière et la création d'un établissement supérieur de formation minière. « Nous devons relancer fortement la prospection de nos richesses minières qui est une mission de service public. Nous devons aussi mobiliser des financements nationaux et encourager l'apport de partenaires extérieurs de haut niveau, pour l'exploitation de nos importantes réserves de fer et de phosphate, par exemple », a affirmé Bouteflika. Autrement dit, « nous devons exploiter rationnellement notre potentiel minier pour ce qu'il offre comme emploi, ce qu'il générera comme activités en aval, et ce qu'il représentera comme apport à nos exportations », a-t-il ordonné. Les perspectives à moyen terme de la branche des mines font ressortir une forte croissance de la production, notamment pour le phosphate et le fer. Electricité : Les capacités de production de l'électricité, qui ont connu une croissance soutenue durant la dernière décennie, enregistreront une forte expansion à moyen terme, et ce, à travers la réalisation de nouvelles centrales pour une capacité globale de plus de 4 mille mégawatts (MW), à l'effet de répondre à la hausse de la demande nationale avec une réserve adéquate de capacité sur la période, selon Youcef Yousfi. Concernant l'électricité et la distribution du gaz, l'évaluation du secteur a fait ressortir les efforts consentis par l'Etat en matière d'alimentation de la population qui ont permis de porter le taux de l'électrification du pays à plus de 98% et celui de raccordement au gaz naturel à plus de 44% des foyers. L'expansion significative du réseau national de transport et de distribution de l'électricité et du gaz durant les dernières années sera poursuivie sur la période 2010-2014 par la réalisation de 14 mille km par an de lignes d'électricité et de 9.300 km par an de canalisations de gaz naturel, a annoncé le ministre de l'Energie et des Mines. L'audition du ministre de l'Energie et des Mines par le président de la République a touché à tous les aspects du secteur, sauf à l'affaire Sonatrach qui a défrayé la chronique et suscité de grands changements. En effet, le compte-rendu de la réunion restreinte entre Abdelaziz Bouteflika et Youcef Yousfi ne mentionne aucune allusion au scandale qui a secoué la compagnie nationale des hydrocarbures. L'actuel ministre, qui avait remplacé Chakib Khelil lui, en poste depuis dix ans, s'est vu pourtant assigné la tâche de redorer le blason de Sonatrach et l'extirper du bourbier dont lequel l'ont enlisée les cadres précédents. Bouteflika avait lui-même instruit d'enquêter sur d'éventuelles malversations dans ladite firme et ailleurs également, dans le cadre de la lutte contre la délinquance économique et la grande corruption. Par ailleurs, le président de la République a instruit le premier responsable de ce secteur de consentir davantage d'efforts pour consolider la dynamique de développement enregistrée jusque-là. Dans son intervention, à l'issue de l'évaluation du secteur, Abdelaziz Bouteflika a relevé que la récente crise économique et ses effets sur les cours internationaux des hydrocarbures a, de nouveau, mis en évidence la spécificité de notre économie essentiellement de cette ressource naturelle. Le chef de l'Etat a ordonné d'accentuer les opérations de prospection et de recherche, afin d'exploiter rationnellement les richesses nationales. « Nous devons donc investir davantage d'efforts et de ressources dans la valorisation de nos potentiels en hydrocarbures en intensifiant les efforts de recherches et d'exploration à travers le pays », a-t-il indiqué. Le président de la République a aussi demandé une réévaluation des projets d'industries pétrochimiques, en tenant compte de leur capacité à générer une industrie en aval et de la valorisation la meilleure de la rente gazière disponible, tout en insistant sur la poursuite des efforts publics de raccordement des foyers ruraux au réseau électrique et au gaz naturel. Les perspectives de développement à moyen terme de l'amont pétrolier montrent que la production nationale d'hydrocarbures connaîtra un rythme de croissance reflétant l'effort d'optimisation de l'exploitation des gisements. Cette croissance de la production primaire d'hydrocarbures sera accompagnée par le confortement et l'expansion des grandes canalisations de transport, notamment du gaz naturel, pour répondre à la forte hausse attendue de la demande intérieure et à l'augmentation des capacités d'exportation. Pour sa part, l'activité aval connaîtra un réel déploiement durant les prochaines années à travers, notamment, la réalisation de nouvelles unités. «Un véritable programme d'action» pour les énergies renouvelables Le président de la République a accordé une place très importante aux énergies renouvelables, lors de l'audition du ministre de l'Energie et des Mines. D'ailleurs, Abdelaziz Bouteflika affiche une volonté manifeste de développer ce segment énergétique qui constitue l'alternative de l'avenir et le garant de l'après-pétrole. En effet, le volet relatif aux énergies renouvelables et à la promotion de l'efficacité énergétique constitue un axe important dans la politique énergétique nationale. «Le développement des énergies nouvelles et renouvelables doit aussi mobiliser fortement notre attention, et j'en attends la présentation d'un véritable programme d'action, tout en précisant, dès à présent, que les propositions qui en seront retenues bénéficieront d'un appui financier public approprié », a déclaré le chef de l'Etat. Aussi, l'Etat poursuit la mise en place des moyens institutionnels et financiers à même d'assurer une pérennité du développement des énergies renouvelables pour préserver les ressources en hydrocarbures du pays, de même que couvrir ses besoins énergétiques sur le long terme. Le programme à moyen terme d'électricité d'origine renouvelable, d'une capacité globale de près de 200 mégawatts (MW), comprend la réalisation de 3 centrales solaires dont une en voie d'achèvement, selon l'exposé de Youcef Yousfi. En matière de rationalisation de la consommation d'énergie, le secteur prévoit le renforcement du programme de maîtrise de l'énergie qui comprend notamment une introduction plus significative de la lampe basse consommation (LBC) au niveau des ménages, la promotion du chauffe-eau solaire, ainsi que la réalisation de logements à haute performance énergétique. Rappelons dans ce sens qu'un Fonds national de développement des énergies renouvelables a été mis sur pied l'année dernière à la faveur de la loi de finances 2009, une preuve de plus de l'intérêt grandissant accordé par les pouvoirs publics à ces énergies propres et efficaces. Mines : valoriser le phosphate et le fer Le chef de l'Etat a relevé les progrès accomplis dans le domaine des mines ces dernières années, notamment dans la mise en place d'un groupe national d'exploitation minière et la création d'un établissement supérieur de formation minière. « Nous devons relancer fortement la prospection de nos richesses minières qui est une mission de service public. Nous devons aussi mobiliser des financements nationaux et encourager l'apport de partenaires extérieurs de haut niveau, pour l'exploitation de nos importantes réserves de fer et de phosphate, par exemple », a affirmé Bouteflika. Autrement dit, « nous devons exploiter rationnellement notre potentiel minier pour ce qu'il offre comme emploi, ce qu'il générera comme activités en aval, et ce qu'il représentera comme apport à nos exportations », a-t-il ordonné. Les perspectives à moyen terme de la branche des mines font ressortir une forte croissance de la production, notamment pour le phosphate et le fer. Electricité : Les capacités de production de l'électricité, qui ont connu une croissance soutenue durant la dernière décennie, enregistreront une forte expansion à moyen terme, et ce, à travers la réalisation de nouvelles centrales pour une capacité globale de plus de 4 mille mégawatts (MW), à l'effet de répondre à la hausse de la demande nationale avec une réserve adéquate de capacité sur la période, selon Youcef Yousfi. Concernant l'électricité et la distribution du gaz, l'évaluation du secteur a fait ressortir les efforts consentis par l'Etat en matière d'alimentation de la population qui ont permis de porter le taux de l'électrification du pays à plus de 98% et celui de raccordement au gaz naturel à plus de 44% des foyers. L'expansion significative du réseau national de transport et de distribution de l'électricité et du gaz durant les dernières années sera poursuivie sur la période 2010-2014 par la réalisation de 14 mille km par an de lignes d'électricité et de 9.300 km par an de canalisations de gaz naturel, a annoncé le ministre de l'Energie et des Mines.