Des milliers de personnes ont manifesté, samedi, dans les rues de Salonique, dans le nord de la Grèce, contre les mesures d'austérité du gouvernement, alors que le Premier ministre Georges Papandreou prônait le même jour la poursuite de la rigueur pour sortir son pays de la crise de la dette. A l'appel des principaux syndicats et des partis de gauche, les manifestants, au nombre de 20 mille selon la police, ont défilé dans la deuxième ville du pays, avec les slogans : "La crise, c'est le capitalisme qui doit la payer ! ou "Nationalisation des banques !". Le Premier ministre, qui s'exprimait au centre des expositions dans le cadre de la Foire internationale de Salonique, a appelé les Grecs à "continuer" de faire les "efforts" et "les sacrifices" qui ont "réussi", selon lui, "à sauver le pays de la banqueroute". "Je mène cette bataille sans penser au coût politique, c'est une bataille pour la survie de la Grèce, soit on la mène tous ensemble, soit on va sombrer", a-t-il affirmé. Parmi les mesures à adopter rapidement, qui s'ajoutent à la réforme des retraites, à l'abaissement des salaires des fonctionnaires et à la hausse des taxes déjà décidées, figurent l'adoption "d'un nouveau cadre pour réglementer l'approvisionnement des hôpitaux" afin "de mettre de l'ordre dans ce secteur", a-t-il dit. Il a promis la protection "des chômeurs et d'autres groupes faibles de la société avec une enveloppe de 3,5 milliards d'euros provenant surtout des programmes européens", ainsi que "la simplification des procédures pour les entreprises en vue de promouvoir les investissements, le développement vert, la recherche et l'innovation". Ses efforts de rigueur ont été salués par le Fonds monétaire international (FMI) qui a débloqué, vendredi, une deuxième tranche d'aide au pays. Le même jour doit débuter, à Athènes, un nouvel audit des finances du pays, réalisé par la "troïka" Banque centrale européenne, UE et FMI, pour déterminer si la troisième tranche du prêt, de neuf milliards d'euros, sera versée en décembre. APS Des milliers de personnes ont manifesté, samedi, dans les rues de Salonique, dans le nord de la Grèce, contre les mesures d'austérité du gouvernement, alors que le Premier ministre Georges Papandreou prônait le même jour la poursuite de la rigueur pour sortir son pays de la crise de la dette. A l'appel des principaux syndicats et des partis de gauche, les manifestants, au nombre de 20 mille selon la police, ont défilé dans la deuxième ville du pays, avec les slogans : "La crise, c'est le capitalisme qui doit la payer ! ou "Nationalisation des banques !". Le Premier ministre, qui s'exprimait au centre des expositions dans le cadre de la Foire internationale de Salonique, a appelé les Grecs à "continuer" de faire les "efforts" et "les sacrifices" qui ont "réussi", selon lui, "à sauver le pays de la banqueroute". "Je mène cette bataille sans penser au coût politique, c'est une bataille pour la survie de la Grèce, soit on la mène tous ensemble, soit on va sombrer", a-t-il affirmé. Parmi les mesures à adopter rapidement, qui s'ajoutent à la réforme des retraites, à l'abaissement des salaires des fonctionnaires et à la hausse des taxes déjà décidées, figurent l'adoption "d'un nouveau cadre pour réglementer l'approvisionnement des hôpitaux" afin "de mettre de l'ordre dans ce secteur", a-t-il dit. Il a promis la protection "des chômeurs et d'autres groupes faibles de la société avec une enveloppe de 3,5 milliards d'euros provenant surtout des programmes européens", ainsi que "la simplification des procédures pour les entreprises en vue de promouvoir les investissements, le développement vert, la recherche et l'innovation". Ses efforts de rigueur ont été salués par le Fonds monétaire international (FMI) qui a débloqué, vendredi, une deuxième tranche d'aide au pays. Le même jour doit débuter, à Athènes, un nouvel audit des finances du pays, réalisé par la "troïka" Banque centrale européenne, UE et FMI, pour déterminer si la troisième tranche du prêt, de neuf milliards d'euros, sera versée en décembre. APS