«L'Algérie occupe une position intermédiaire avec une performance productive pénalisée par les administrations publiques» révèle un rapport du Forum méditerranéen des instituts de sciences économiques (Femise) dont le Centre algérien de recherche en économie appliquée au développement (Cread) est membre, et l'étude financée par l'Union européenne (UE). Pour ce qui est de l'Egypte, cette étude montre que ce pays souffre, pour sa part, de nombreux problèmes institutionnels, qui pénalisent grandement la performance de son système productif. Enfin, le rapport souligne que «le Liban n'est pas dans une meilleure posture. Même si le nombre d'entreprises pour lesquelles le travail a été mené est limité, il semble que les entreprises ne soient guère plus efficaces qu'en Egypte, soumises aux effets perturbateurs des facteurs institutionnels, notamment la corruption, mais également la mauvaise qualité des services publics dont la distribution d'électricité». Ces pays ont, selon le Femise, un dénominateur commun, à savoir la lenteur des institutions chargées de promouvoir le développement des entreprises dans le contexte difficile de la mondialisation et de la conjoncture économique et financière internationale caractérisée par la crise et la conquête des marchés extérieurs. Cette analyse macro et microéconomique qui fait ressortir les performances productives et le climat de l'investissement dans quatre pays de la région Mena (Moyen Orient et Afrique du Nord), à savoir l'Algérie, l'Egypte, le Maroc et le Liban, montre que les entreprises de ces pays sont susceptibles d'optimiser les résultats positifs et les performances, en dépit des contreperformances. Pour le cas de l'Algérie, avec la mise à niveau des entreprises pour qui l'UE a octroyé 40 millions d'euros à cette opération, tandis que les pouvoirs publics ont consenti une enveloppe financière conséquente avec le soutien du ministère de la Petite et Moyenne entreprises, l'objectif de la compétitivité et de la concurrence des entreprises, notamment celles spécialisées dans l'agroalimentaire, est désormais poursuivi avec ténacité. Ainsi, le rapport indique que parmi les pays MENA, l'Algérie peut réaliser des performances dans le secteur de l'agroalimentaire sachant que ce secteur d'activité économique représente plus de 50% du produit intérieur brut (PIB) et dont certains produits sont exportés sur le marché international, notamment dans les pays de l'Union européenne, et particulièrement la France et l'Angleterre. «Le Maroc possède la meilleure efficacité productive, ce qui lui vaut de figurer dans la liste des pays performants de l'échantillon des pays MENA, (derrière le Brésil ou l'Afrique du Sud)» souligne le rapport, qui précise que «sur la base de la médiane, dans tous les secteurs, la productivité des entreprises marocaines devance celle des pays voisins du Maghreb, et celle de l'Algérie de 20 %, cependant à l'exception de l'agroalimentaire où elle est mieux classée que le Royaume chérifien». L'étude réalisée par le Femise et des experts d'universités des pays du Maghreb et d'universités françaises, ajoute que «l'Algérie devance elle-même l'Egypte dans des proportions significatives. Les performances des entreprises des pays maghrébins ne sont pas très loin de celles des entreprises de certains pays émergents, tels que la Chine et l'Inde, ou encore le Brésil, mais la supériorité de ce pays et celle de l'Afrique du Sud sont évidentes, même si le Maroc semble être à petite distance de ces deux pays». Le rapport ajoute que «l'efficience technique moyenne des entreprises algériennes est, en revanche, inférieure de moitié à celle des pays sur la frontière et d'un cinquième pour celles de l'Egypte ou du Liban». L'étude relève, par ailleurs, que «dans les différents secteurs, les médianes montrent, par exemple, que l'importateur doit compter entre 2 et 6 jours avant d'avoir la disposition de sa marchandise contre une dizaine en Egypte et de 15 à 26 en Algérie». «L'Algérie occupe une position intermédiaire avec une performance productive pénalisée par les administrations publiques» révèle un rapport du Forum méditerranéen des instituts de sciences économiques (Femise) dont le Centre algérien de recherche en économie appliquée au développement (Cread) est membre, et l'étude financée par l'Union européenne (UE). Pour ce qui est de l'Egypte, cette étude montre que ce pays souffre, pour sa part, de nombreux problèmes institutionnels, qui pénalisent grandement la performance de son système productif. Enfin, le rapport souligne que «le Liban n'est pas dans une meilleure posture. Même si le nombre d'entreprises pour lesquelles le travail a été mené est limité, il semble que les entreprises ne soient guère plus efficaces qu'en Egypte, soumises aux effets perturbateurs des facteurs institutionnels, notamment la corruption, mais également la mauvaise qualité des services publics dont la distribution d'électricité». Ces pays ont, selon le Femise, un dénominateur commun, à savoir la lenteur des institutions chargées de promouvoir le développement des entreprises dans le contexte difficile de la mondialisation et de la conjoncture économique et financière internationale caractérisée par la crise et la conquête des marchés extérieurs. Cette analyse macro et microéconomique qui fait ressortir les performances productives et le climat de l'investissement dans quatre pays de la région Mena (Moyen Orient et Afrique du Nord), à savoir l'Algérie, l'Egypte, le Maroc et le Liban, montre que les entreprises de ces pays sont susceptibles d'optimiser les résultats positifs et les performances, en dépit des contreperformances. Pour le cas de l'Algérie, avec la mise à niveau des entreprises pour qui l'UE a octroyé 40 millions d'euros à cette opération, tandis que les pouvoirs publics ont consenti une enveloppe financière conséquente avec le soutien du ministère de la Petite et Moyenne entreprises, l'objectif de la compétitivité et de la concurrence des entreprises, notamment celles spécialisées dans l'agroalimentaire, est désormais poursuivi avec ténacité. Ainsi, le rapport indique que parmi les pays MENA, l'Algérie peut réaliser des performances dans le secteur de l'agroalimentaire sachant que ce secteur d'activité économique représente plus de 50% du produit intérieur brut (PIB) et dont certains produits sont exportés sur le marché international, notamment dans les pays de l'Union européenne, et particulièrement la France et l'Angleterre. «Le Maroc possède la meilleure efficacité productive, ce qui lui vaut de figurer dans la liste des pays performants de l'échantillon des pays MENA, (derrière le Brésil ou l'Afrique du Sud)» souligne le rapport, qui précise que «sur la base de la médiane, dans tous les secteurs, la productivité des entreprises marocaines devance celle des pays voisins du Maghreb, et celle de l'Algérie de 20 %, cependant à l'exception de l'agroalimentaire où elle est mieux classée que le Royaume chérifien». L'étude réalisée par le Femise et des experts d'universités des pays du Maghreb et d'universités françaises, ajoute que «l'Algérie devance elle-même l'Egypte dans des proportions significatives. Les performances des entreprises des pays maghrébins ne sont pas très loin de celles des entreprises de certains pays émergents, tels que la Chine et l'Inde, ou encore le Brésil, mais la supériorité de ce pays et celle de l'Afrique du Sud sont évidentes, même si le Maroc semble être à petite distance de ces deux pays». Le rapport ajoute que «l'efficience technique moyenne des entreprises algériennes est, en revanche, inférieure de moitié à celle des pays sur la frontière et d'un cinquième pour celles de l'Egypte ou du Liban». L'étude relève, par ailleurs, que «dans les différents secteurs, les médianes montrent, par exemple, que l'importateur doit compter entre 2 et 6 jours avant d'avoir la disposition de sa marchandise contre une dizaine en Egypte et de 15 à 26 en Algérie».