La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a entamé mardi une série d'entretiens à Charm el-Cheikh, sur les bords de la mer Rouge, pour tenter de surmonter l'impasse qui règne sur la question des constructions dans les colonies juives de Cisjordanie et menace de faire échouer le dialogue direct israélo-palestinien. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a entamé mardi une série d'entretiens à Charm el-Cheikh, sur les bords de la mer Rouge, pour tenter de surmonter l'impasse qui règne sur la question des constructions dans les colonies juives de Cisjordanie et menace de faire échouer le dialogue direct israélo-palestinien. Hillary Clinton a commencé la journée par un tête à tête avec le président égyptien Hosni Moubarak, hôte de ce sommet, après quoi elle doit voir séparément - puis ensemble - le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rapporté l'aence ReuterLe moratoire en vigueur depuis un peu de moins de dix mois sur les constructions de nouveaux logements dans les colonies juives de Cisjordanie arrive à expiration à la fin septembre. Benjamin Netanyahu, tout en laissant entrevoir une possible limitation des futures mises en chantier, a déjà déclaré qu'il n'avait pas l'intention de proroger le moratoire. Les déclarations des Palestiniens et des Israéliens avant l'ouverture des discussions dans la station balnéaire égyptienne ne permettaient pas de penser qu'un compromis se dessinait sur la question des constructions dans les colonies juives. "Choisir de continuer avec les colonies de peuplement, sous une forme ou sous une autre, cela signifie l'échec des négociations", a déclaré à Reuters Saëb Erekat, principal négociateur des Palestiniens. Un haut responsable israélien a appelé de ses voeux une position plus modérée des Palestiniens sur les questions en suspens. "Nous espérons qu'au lieu de continuer avec la politique du tout ou rien, les Palestiniens vont trouver un moyen pour réduire nos divergences", a-t-il dit peu avant de se rendre à Charm el-Cheikh. En route vers Charm el-Cheikh, Hillary Clinton a invité les deux parties à surmonter leurs divergences sur les constructions dans les colonies et à persévérer sur la voie des négociations. "Pour moi, le choix est simple: sans négociation, pas de sécurité, pas d'Etat", a-t-elle dit. Après vingt mois sans dialogue direct, Israéliens et Palestiniens ont réamorcé le 2 septembre à Washington des négociations de paix, sous l'égide des Etats-Unis, et ont formulé l'espoir de pouvoir conclure dans un délai d'un an. Obama un œil sur les élections à mi-mandat Mais, entre les mises en garde des Palestiniens et les avertissements que les alliés de Netanyahu, majoritairement favorables aux colons juifs, le processus semble extrêmement fragile. "L'Egypte, la Palestine et les Arabes rejettent intégralement les colonies. Nous sommes en discussions permanentes avec Israël, mais les Israéliens évitent souvent de nous fournir des réponses claires", a déclaré lundi soir le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit. Signe du pessimisme ambiant, du moins à court terme, il ne devrait y avoir mardi ni conférence de presse, ni déclaration communes. Clinton a redit récemment que l'administration Obama demandait une prolongation du moratoire. Mais elle a aussi dit que pour avancer sur cette question, des efforts devraient venir aussi de la partie palestinienne. "Des obligations s'imposent aux deux parties pour faire en sorte que ces négociations continuent", a-t-elle insisté. Hillary Clinton a commencé la journée par un tête à tête avec le président égyptien Hosni Moubarak, hôte de ce sommet, après quoi elle doit voir séparément - puis ensemble - le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rapporté l'aence ReuterLe moratoire en vigueur depuis un peu de moins de dix mois sur les constructions de nouveaux logements dans les colonies juives de Cisjordanie arrive à expiration à la fin septembre. Benjamin Netanyahu, tout en laissant entrevoir une possible limitation des futures mises en chantier, a déjà déclaré qu'il n'avait pas l'intention de proroger le moratoire. Les déclarations des Palestiniens et des Israéliens avant l'ouverture des discussions dans la station balnéaire égyptienne ne permettaient pas de penser qu'un compromis se dessinait sur la question des constructions dans les colonies juives. "Choisir de continuer avec les colonies de peuplement, sous une forme ou sous une autre, cela signifie l'échec des négociations", a déclaré à Reuters Saëb Erekat, principal négociateur des Palestiniens. Un haut responsable israélien a appelé de ses voeux une position plus modérée des Palestiniens sur les questions en suspens. "Nous espérons qu'au lieu de continuer avec la politique du tout ou rien, les Palestiniens vont trouver un moyen pour réduire nos divergences", a-t-il dit peu avant de se rendre à Charm el-Cheikh. En route vers Charm el-Cheikh, Hillary Clinton a invité les deux parties à surmonter leurs divergences sur les constructions dans les colonies et à persévérer sur la voie des négociations. "Pour moi, le choix est simple: sans négociation, pas de sécurité, pas d'Etat", a-t-elle dit. Après vingt mois sans dialogue direct, Israéliens et Palestiniens ont réamorcé le 2 septembre à Washington des négociations de paix, sous l'égide des Etats-Unis, et ont formulé l'espoir de pouvoir conclure dans un délai d'un an. Obama un œil sur les élections à mi-mandat Mais, entre les mises en garde des Palestiniens et les avertissements que les alliés de Netanyahu, majoritairement favorables aux colons juifs, le processus semble extrêmement fragile. "L'Egypte, la Palestine et les Arabes rejettent intégralement les colonies. Nous sommes en discussions permanentes avec Israël, mais les Israéliens évitent souvent de nous fournir des réponses claires", a déclaré lundi soir le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit. Signe du pessimisme ambiant, du moins à court terme, il ne devrait y avoir mardi ni conférence de presse, ni déclaration communes. Clinton a redit récemment que l'administration Obama demandait une prolongation du moratoire. Mais elle a aussi dit que pour avancer sur cette question, des efforts devraient venir aussi de la partie palestinienne. "Des obligations s'imposent aux deux parties pour faire en sorte que ces négociations continuent", a-t-elle insisté.