C'est le total désarroi chez les meuniers de la wilaya de Bejaia suite à la réduction de leurs quotas d'approvisionnement par l'OAIC de Bejaia. Ces patrons de semouleries ont organisé, dimanche après midi, une rencontre avec la presse au siège de la CAP de Bejaia afin d'exposer leur problème qui perdure au fil des jours et ce, depuis le début du mois de septembre en cours. D'emblée, ces meuniers ont exposé leurs inquiétudes quant à l'avenir de leur activité et des centaines de personnes qu'ils emploient. En effet, pour ces meuniers, la genèse du problème est intervenue après la nouvelle loi sur la taxe d'importation et de dédouanement intervenue dans la loi des finances complémentaire 2010. Avant, ces meuniers importaient leur blé dur de l'étranger mais depuis le premier septembre, ils ne peuvent plus importer vu que le coût d'importation avec les taxes revient plus cher que le prix de vente du produit. Pour M. Sefacene de « moulex » d'El Kseur, la situation est critique, il dira a cet effet qu' «avant cette date, chacun importait son quota de l'étranger et s'approvisionnait également en partie auprès de l'OAIC. En juin dernier, cet organisme a contacté tous les meuniers de la wilaya pour leur proposer du blé dur mais qui n'était pas trituré et de mauvaise qualité, donc impropre à la consommation. Dans ce blé nous trouvons même des bestioles et des corps étrangers. Donc on ne s'est pas manifesté auprès de l'OAIC et on a continué à épuiser nos stocks. Et lorsqu'on a voulu s'approvisionner auprès de l'OAIC, ce dernier nous a réduit de moitié nos quotas. Maintenant on travaille un jour sur dix, soit trois jours par mois. Donc on est obligé de réduire nos effectifs, mettre au chômage des pères de famille, sans compter tous les problèmes liés aux dettes que nous avons contractées auprès de la banque. On doit aussi payer nos impôts et nous acquitter de nos charges, c'est l'asphyxie ». Abondant dans le même sens, M. Mekhloufi Abdelmadjid des moulins « l'émail du grain » dira : « On nous a réuni à Alger pour nous dire qu'il y a soixante millions de quintaux de blé dur stockés auprès de l'OAIC et qu'il fallait privilégier le produit national. Mais nous avons soulevé le problème de la qualité du blé qui se répercute sur celle de la semoule. Avec ce blé local, nous avons constaté qu'au bout de dix jours, il y a de la moisissure dans les sacs et la DCP nous a traduits en justice à cause de ce problème. Maintenant on ne peut plus importer, il faut payer 2.500 DA par tonne en plus des frais de douanes. C'est la faillite pour nos semouleries ». Selon ces orateurs, l'OAIC a réduit leur quota en se référant à la quantité enlevée durant les trois derniers mois. Comme le confirme M. Mekhloufi : « Avant on me fixait sur 1.100 quintaux/jour, on ne m'a remis que 750 quintaux, alors que les semouleries ERRIADH tournent avec la pleine capacité de production.» Idem pour la semoulerie « Grand moulins de la vallée ». Sur 1.200 quintaux/jour, il n'en a reçu que 300. Selon M. Sefacene, « d'ici deux mois, on n'aura plus de la bonne semoule, tous les stocks d'importation seront épuisés et on aura une semoule qui serait impropre à la consommation car les grains de blé dur ne sont pas triturés dans les champs, on les ramène mélangés à des corps étrangers et nous jetons une partie de la production, c'est une perte sèche pour le meunier ». Ainsi, dans une déclaration, les meuniers interpellent l'OAIC pour la reprise de l'approvisionnement. « La décision prise par UCA Bejaia, représentant l'OAIC, de réduire, voire suspendre dans certains cas, les approvisionnements en blé dur des unités de production de semoule de notre région unilatéralement est non notifiée par écrit à ce jour. Nous exposons donc notre préoccupation quant aux conséquences socioéconomiques de cette mesure qui risque d'engendrer l'arrêt de toutes les semouleries et la mise au chômage de centaines de personnes. Nous demandons aux responsables concernés de lever cette mesure et d'accorder à chaque moulin les quotas habituels avec un produit sain et marchand. » A cet effet, une correspondance a été adressée à la direction générale de l'OAIC pour attirer son attention sur le devenir de leurs semouleries. C'est le total désarroi chez les meuniers de la wilaya de Bejaia suite à la réduction de leurs quotas d'approvisionnement par l'OAIC de Bejaia. Ces patrons de semouleries ont organisé, dimanche après midi, une rencontre avec la presse au siège de la CAP de Bejaia afin d'exposer leur problème qui perdure au fil des jours et ce, depuis le début du mois de septembre en cours. D'emblée, ces meuniers ont exposé leurs inquiétudes quant à l'avenir de leur activité et des centaines de personnes qu'ils emploient. En effet, pour ces meuniers, la genèse du problème est intervenue après la nouvelle loi sur la taxe d'importation et de dédouanement intervenue dans la loi des finances complémentaire 2010. Avant, ces meuniers importaient leur blé dur de l'étranger mais depuis le premier septembre, ils ne peuvent plus importer vu que le coût d'importation avec les taxes revient plus cher que le prix de vente du produit. Pour M. Sefacene de « moulex » d'El Kseur, la situation est critique, il dira a cet effet qu' «avant cette date, chacun importait son quota de l'étranger et s'approvisionnait également en partie auprès de l'OAIC. En juin dernier, cet organisme a contacté tous les meuniers de la wilaya pour leur proposer du blé dur mais qui n'était pas trituré et de mauvaise qualité, donc impropre à la consommation. Dans ce blé nous trouvons même des bestioles et des corps étrangers. Donc on ne s'est pas manifesté auprès de l'OAIC et on a continué à épuiser nos stocks. Et lorsqu'on a voulu s'approvisionner auprès de l'OAIC, ce dernier nous a réduit de moitié nos quotas. Maintenant on travaille un jour sur dix, soit trois jours par mois. Donc on est obligé de réduire nos effectifs, mettre au chômage des pères de famille, sans compter tous les problèmes liés aux dettes que nous avons contractées auprès de la banque. On doit aussi payer nos impôts et nous acquitter de nos charges, c'est l'asphyxie ». Abondant dans le même sens, M. Mekhloufi Abdelmadjid des moulins « l'émail du grain » dira : « On nous a réuni à Alger pour nous dire qu'il y a soixante millions de quintaux de blé dur stockés auprès de l'OAIC et qu'il fallait privilégier le produit national. Mais nous avons soulevé le problème de la qualité du blé qui se répercute sur celle de la semoule. Avec ce blé local, nous avons constaté qu'au bout de dix jours, il y a de la moisissure dans les sacs et la DCP nous a traduits en justice à cause de ce problème. Maintenant on ne peut plus importer, il faut payer 2.500 DA par tonne en plus des frais de douanes. C'est la faillite pour nos semouleries ». Selon ces orateurs, l'OAIC a réduit leur quota en se référant à la quantité enlevée durant les trois derniers mois. Comme le confirme M. Mekhloufi : « Avant on me fixait sur 1.100 quintaux/jour, on ne m'a remis que 750 quintaux, alors que les semouleries ERRIADH tournent avec la pleine capacité de production.» Idem pour la semoulerie « Grand moulins de la vallée ». Sur 1.200 quintaux/jour, il n'en a reçu que 300. Selon M. Sefacene, « d'ici deux mois, on n'aura plus de la bonne semoule, tous les stocks d'importation seront épuisés et on aura une semoule qui serait impropre à la consommation car les grains de blé dur ne sont pas triturés dans les champs, on les ramène mélangés à des corps étrangers et nous jetons une partie de la production, c'est une perte sèche pour le meunier ». Ainsi, dans une déclaration, les meuniers interpellent l'OAIC pour la reprise de l'approvisionnement. « La décision prise par UCA Bejaia, représentant l'OAIC, de réduire, voire suspendre dans certains cas, les approvisionnements en blé dur des unités de production de semoule de notre région unilatéralement est non notifiée par écrit à ce jour. Nous exposons donc notre préoccupation quant aux conséquences socioéconomiques de cette mesure qui risque d'engendrer l'arrêt de toutes les semouleries et la mise au chômage de centaines de personnes. Nous demandons aux responsables concernés de lever cette mesure et d'accorder à chaque moulin les quotas habituels avec un produit sain et marchand. » A cet effet, une correspondance a été adressée à la direction générale de l'OAIC pour attirer son attention sur le devenir de leurs semouleries.