«La rencontre nationale sur le patrimoine», une occasion de vulgariser la richesse du patrimoine archéologique de la région ainsi que le rôle du mouvement associatif dans la conservation du patrimoine et la sensibilisation de la société civile. «La rencontre nationale sur le patrimoine», une occasion de vulgariser la richesse du patrimoine archéologique de la région ainsi que le rôle du mouvement associatif dans la conservation du patrimoine et la sensibilisation de la société civile. La région de Sétif recèle un patrimoine archéologique unique. Des sites témoins de la préhistoire. Les nombreuses occasions ont fait valoir aux chercheurs, archéologues, scientifiques, cinéastes, l'authenticité et la beauté des sites archéologiques. Du gisement de Aïn Lahnèche datant de deux millions d'années qui renvoie à la présence du premier homme d'Afrique, en passant par le site d'Ikdjane à 60 km au nord-est de Sétif qui marque la présence d'un centre de doctrine chiite de l'époque des Fatimides au Maghreb, à Djemila, la ville romaine qui compte 19 siècles d'existence, on peut comprendre l'importance de Sétif, un carrefour archéologique, linguistique, économique et historique. La terre qui a accueilli les restes de Scipion l'Africain, dont le tombeau du héros romain de la 2e guerre punique qui a vaincu Carthage, reste encore érigé, malgré la menace du béton. En effet, le lancement des programmes de construction n'a guère ménagé les vestiges du passé, soumis à la démolition systématique, en témoignent nombre de sites dévastés. Le dernier en date est incarné par l'aménagement du parc de loisirs et d'attraction sur un vaste champ archéologique ouvert légué par l'époque coloniale. Pour la société civile, l'accès à la culture archéologique reste un chantier à défricher car il n'y a guère de traditions de visite et de mise en valeur des dimensions civilisationnelles de la région et par conséquent de ces sites. Il s'agit là du témoignage dans le domaine de la préservation et de la valorisation du patrimoine archéologique et de tenter d'établir un espace de réflexion, d'harmonie entre la société civile et sa richesse archéologique qui tend à se morfondre dans l'oubli. « Défendre un projet, un idéal, reste un objectif qui répond aux perspectives du long terme pour l'établissement de passerelles entre la société et les origines de la ville », soutient le directeur du tourisme qui affirme qu' « une ville sans mémoire est une ville sans personnalité ». C'est aussi une phrase qu'on pourrait considérer comme le slogan des associations qui réunissent près d'une centaine d'adhérents et de sympathisants. A propos de ce travail de vulgarisation que doivent prendre en charge les spécialistes et les scientifiques, on relève à ce sujet la disparition de l'institut d'archéologie du centre universitaire de Sétif. Un manque flagrant dans le monde universitaire que ne manquent pas de signaler les membres de l'association à l'occasion de l'occasion de l'évènement annuel. L'action de l'association est centrée en premier lieu sur la sensibilisation de la société civile par le biais de séminaires, de sorties sur les sites et de portes ouvertes sur ses travaux. La rencontre nationale sur le patrimoine en est une opportunité. « Notre action vise à intéresser les gens », intervient le président de l'association « Mémoire », qui insiste sur le manque de conviction affiché du côté de la population par manque de « civisme ». Cependant, le groupe compte sur l'apport de l'administration, dont le Musée national avec lequel il entretient des rapports étroits basés sur les échanges de connaissances dans le but de réaliser ses projets. La manifestation au programme de la journée concernera la tenue de « La rencontre nationale sur le patrimoine », une occasion de vulgariser la richesse du patrimoine archéologique de la région ainsi que le rôle du mouvement associatif dans la conservation du patrimoine et aussi la sensibilisation de la société civile dont le monde du secteur économique afin d'assumer une tâche de complémentarité avec l'institution en charge du patrimoine archéologique, la direction du tourisme et le Musée national de Sétif. La région de Sétif recèle un patrimoine archéologique unique. Des sites témoins de la préhistoire. Les nombreuses occasions ont fait valoir aux chercheurs, archéologues, scientifiques, cinéastes, l'authenticité et la beauté des sites archéologiques. Du gisement de Aïn Lahnèche datant de deux millions d'années qui renvoie à la présence du premier homme d'Afrique, en passant par le site d'Ikdjane à 60 km au nord-est de Sétif qui marque la présence d'un centre de doctrine chiite de l'époque des Fatimides au Maghreb, à Djemila, la ville romaine qui compte 19 siècles d'existence, on peut comprendre l'importance de Sétif, un carrefour archéologique, linguistique, économique et historique. La terre qui a accueilli les restes de Scipion l'Africain, dont le tombeau du héros romain de la 2e guerre punique qui a vaincu Carthage, reste encore érigé, malgré la menace du béton. En effet, le lancement des programmes de construction n'a guère ménagé les vestiges du passé, soumis à la démolition systématique, en témoignent nombre de sites dévastés. Le dernier en date est incarné par l'aménagement du parc de loisirs et d'attraction sur un vaste champ archéologique ouvert légué par l'époque coloniale. Pour la société civile, l'accès à la culture archéologique reste un chantier à défricher car il n'y a guère de traditions de visite et de mise en valeur des dimensions civilisationnelles de la région et par conséquent de ces sites. Il s'agit là du témoignage dans le domaine de la préservation et de la valorisation du patrimoine archéologique et de tenter d'établir un espace de réflexion, d'harmonie entre la société civile et sa richesse archéologique qui tend à se morfondre dans l'oubli. « Défendre un projet, un idéal, reste un objectif qui répond aux perspectives du long terme pour l'établissement de passerelles entre la société et les origines de la ville », soutient le directeur du tourisme qui affirme qu' « une ville sans mémoire est une ville sans personnalité ». C'est aussi une phrase qu'on pourrait considérer comme le slogan des associations qui réunissent près d'une centaine d'adhérents et de sympathisants. A propos de ce travail de vulgarisation que doivent prendre en charge les spécialistes et les scientifiques, on relève à ce sujet la disparition de l'institut d'archéologie du centre universitaire de Sétif. Un manque flagrant dans le monde universitaire que ne manquent pas de signaler les membres de l'association à l'occasion de l'occasion de l'évènement annuel. L'action de l'association est centrée en premier lieu sur la sensibilisation de la société civile par le biais de séminaires, de sorties sur les sites et de portes ouvertes sur ses travaux. La rencontre nationale sur le patrimoine en est une opportunité. « Notre action vise à intéresser les gens », intervient le président de l'association « Mémoire », qui insiste sur le manque de conviction affiché du côté de la population par manque de « civisme ». Cependant, le groupe compte sur l'apport de l'administration, dont le Musée national avec lequel il entretient des rapports étroits basés sur les échanges de connaissances dans le but de réaliser ses projets. La manifestation au programme de la journée concernera la tenue de « La rencontre nationale sur le patrimoine », une occasion de vulgariser la richesse du patrimoine archéologique de la région ainsi que le rôle du mouvement associatif dans la conservation du patrimoine et aussi la sensibilisation de la société civile dont le monde du secteur économique afin d'assumer une tâche de complémentarité avec l'institution en charge du patrimoine archéologique, la direction du tourisme et le Musée national de Sétif.