Un immeuble vétuste de trois étages s'est effondré, dans la nuit de samedi à dimanche, dans le quartier de Mohamed Belouizdad, à Alger, causant la mort d'une veille dame, handicapée, âgée de quatre-vingt trois ans. Huit familles habitaient la vielle bâtisse située au 17 boulevard Nacéra Nounou à Alger. L'effondrement était dû à des travaux de réalisation d'un immeuble limitrophe, a-t-on appris sur place. Au cours du décapage du terrain, l'engin aurait atteint les fondations de la maison voisine. Une jeune résidente rencontrée explique: «Nous avons ressenti la secousse, mais on a pris l'habitude de ce genre de dérangement sauf que là nous étions loin d'imaginer cette catastrophe». C'est ainsi que, les habitants de ce petit immeuble nous font part que les travaux de leur « voisin » débutaient, tous les jours, de 18h à 1h du matin. Le président de l'APC de Mohamed Belouizdad, Mokhtar Bourouina, avait promis, dés sa première visite à 5h du matin, que les personnes touchées seraient prises en charge par les autorités locales et que le responsable de cet incident serait poursuivi en justice, rapportent les habitants sinistrés. A cet effet, le petit-fils de la victime, d'ailleurs, comme tous les présents, témoigne que, selon M. Mokhtar Bourouina, « le projet n'était pas autorisé par les services de la commune ». L'entrepreneur chargé de ce projet et qui a voulu garder l'anonymat commence, dans une déclaration au Midi Libre, par montrer une copie de l'autorisation de démolition qui lui a été délivrée par l'APC. « Ma responsabilité se limite à décaper le terrain et creuser les fondations tout le reste, à l'exemple de l'étude de faisabilité, n'est pas de mon ressort » et d'ajouter : « Si j'étais responsable de cet acte, j'aurais sûrement pris la fuite .» Aux environs de 12 h, M. Bourouina revient et promet, de nouveau, que « des dispositions seront prises dans les vingt-quatre heures qui suivent », sans pour autant donner plus de détails. Lors de cette seconde visite du premier responsable de la commune, les citoyens n'ont pas manqué de déplorer les propos de M. Bourouina auquel ils ont reproché de se contredire. Il a toutefois fallu l'intervention des «sages» du quartier pour éviter le pire. Un immeuble vétuste de trois étages s'est effondré, dans la nuit de samedi à dimanche, dans le quartier de Mohamed Belouizdad, à Alger, causant la mort d'une veille dame, handicapée, âgée de quatre-vingt trois ans. Huit familles habitaient la vielle bâtisse située au 17 boulevard Nacéra Nounou à Alger. L'effondrement était dû à des travaux de réalisation d'un immeuble limitrophe, a-t-on appris sur place. Au cours du décapage du terrain, l'engin aurait atteint les fondations de la maison voisine. Une jeune résidente rencontrée explique: «Nous avons ressenti la secousse, mais on a pris l'habitude de ce genre de dérangement sauf que là nous étions loin d'imaginer cette catastrophe». C'est ainsi que, les habitants de ce petit immeuble nous font part que les travaux de leur « voisin » débutaient, tous les jours, de 18h à 1h du matin. Le président de l'APC de Mohamed Belouizdad, Mokhtar Bourouina, avait promis, dés sa première visite à 5h du matin, que les personnes touchées seraient prises en charge par les autorités locales et que le responsable de cet incident serait poursuivi en justice, rapportent les habitants sinistrés. A cet effet, le petit-fils de la victime, d'ailleurs, comme tous les présents, témoigne que, selon M. Mokhtar Bourouina, « le projet n'était pas autorisé par les services de la commune ». L'entrepreneur chargé de ce projet et qui a voulu garder l'anonymat commence, dans une déclaration au Midi Libre, par montrer une copie de l'autorisation de démolition qui lui a été délivrée par l'APC. « Ma responsabilité se limite à décaper le terrain et creuser les fondations tout le reste, à l'exemple de l'étude de faisabilité, n'est pas de mon ressort » et d'ajouter : « Si j'étais responsable de cet acte, j'aurais sûrement pris la fuite .» Aux environs de 12 h, M. Bourouina revient et promet, de nouveau, que « des dispositions seront prises dans les vingt-quatre heures qui suivent », sans pour autant donner plus de détails. Lors de cette seconde visite du premier responsable de la commune, les citoyens n'ont pas manqué de déplorer les propos de M. Bourouina auquel ils ont reproché de se contredire. Il a toutefois fallu l'intervention des «sages» du quartier pour éviter le pire.