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Le FMI et la BM épinglent les pays riches
La faible croissance économique dénoncée par Strauss Kahn
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 10 - 2010

Les grandes puissances économiques mondiales, principalement les Etats-Unis d'Amérique, le Canada, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France ont été critiquées récemment par le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) et le président de la Banque mondiale (BM), Roert Zoellick, leur reprochant d'avoir enregistré un faible taux de croissance et une inertie relative à la politique de création d'emplois.
Les grandes puissances économiques mondiales, principalement les Etats-Unis d'Amérique, le Canada, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France ont été critiquées récemment par le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) et le président de la Banque mondiale (BM), Roert Zoellick, leur reprochant d'avoir enregistré un faible taux de croissance et une inertie relative à la politique de création d'emplois.
En effet, lors d'une conférence de presse conjointe des deux responsables des institutions de Bretton Woods tenue récemment à Washington, les responsables des pays industrialisés ont été sommés de pratiquer une stratégie plus audacieuse pour atténuer les effets de la fragilité de la croissance économique dans leurs pays, et ce, afin de réaliser des performances économiques destinées à élever le niveau de vie de leurs populations. Les patrons du FMI et de la BM ont attribué de mauvais points aux pays industrialisés et avancés en relevant, notamment, la fragilité de la croissance et leur incapacité à maintenir les équilibres financiers. La crise financière internationale et la crise économique mondiale ont beaucoup fragilisé les économies de ces pays qui se sont également confrontés à l'épineux problème du chômage dont le taux a atteint 9,2 % aux Etats-Unis d'Amérique en septembre dernier. Les responsables du FMI et de la BM ont surtout mis en garde les puissances économiques contre la désorganisation financière en leur conseillant, notamment, de surveiller et superviser leurs systèmes financiers et bancaires. Le krach financier international a créé, donc, un certain désordre, d'où l'avertissement donné par ces institutions aux pays industrialisés d'équilibrer leur trésorerie en évitant le gaspillage financier et en axant leurs efforts sur la réduction de la pauvreté et du fort taux de sous emploi, résultant de la fermeture d'entreprises. Sachant que des centaines d'entreprises baissent rideau aux USA actuellement, les dirigeants de ce pays sont sommés de mettre un frein cette situation alarmante touchant les couches de la population les plus vulnérables. C'est surtout la situation budgétaire alarmante des pays riches qui a été mise à l'index par les patrons du FMI et de la BM qui ont stigmatisé leurs dettes publiques et la fragilité des instruments de supervision de leurs finances publiques défaillantes en raison du manque de rigueur et de transparence dans les systèmes de supervision bancaire. Le manque de liquidités et la dégringolade des bourses sont en partie les origines de l'effritement des systèmes financiers des pays industrialisés. Par contre, Strauss Kahn et Zoellick sont satisfaits de la croissance économique enregistrée dans certains pays émergents, et notamment en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, c'est-à-dire dans la région MENA et même en Asie et en Amérique latine. Les perspectives économiques et financières des pays européens de l'Ouest et les Etats-Unis sont jugées incertaines et aléatoires par Strauss Kahn qui relève une rechute brutale de la croissance et le ralentissement de leurs économies. Cela s'explique par le poids insupportable de la dette souveraine mettant en péril les finances publiques et l'incapacité des gouvernements à assurer les financements de certains projets. Ajoutées à cela la crise des systèmes de sécurité sociale et la lancinante question du financement des retraites dans certains pays d'Europe. «Une croissance économique sans création de l'emploi est insignifiante» a notamment fait savoir le directeur général du FMI. Concernant la réforme et la réorganisation du secteur financier, Strauss-Kahn a indiqué que « malgré les appels du FMI pour instaurer plus de réglementations et de supervision financière pour contribuer dans le règlement de la crise, très peu de choses ont été accomplies». Il estime également que cette situation persistante présente un ''danger réel'' dans la mesure où elle cause « les germes d'une prochaine crise économique et financière internationale ».
La relance économique et la reprise de la croissance, selon les responsables des institutions de Bretton Woods passent nécessairement par la solution immédiate de la crise financière qui été déclenchée il y a trois années à partir de la crise des ‘'subprimes'' ayant ébranlé les Etats-Unis d'Amérique avec ses ramifications internationales et notamment dans de nombreux pays d'Europe occidentale. Ainsi, les différentes réunions au sommet du G 20, G 8 …ont essayé d'atténuer les effets négatifs de la crise, néanmoins, les les USA, l'Union européenne et le Japon se sont heurtés à un autre phénomène économique, à savoir l'émergence de l'ogre économique chinois qui commence à inquiéter les pays avancés dans la mesure où la Chine a conclu d'importants accords économiques et financiers avec des pays d'Europe et d'Afrique. Et le plus récent accord a trait à l'aide financière de plusieurs dizaines de milliards de dollars octroyés par le gouvernement chinois à la Grèce en échange d'une présence accrue dans les industries helléniques La hausse des cours des matières premières sur le marché international a également permis aux pays producteurs riches de trouver des sources importantes de financement cependant, cette solution n'est pas durable, car les cours du baril de pétrole en augmentation légère, certes, laissent les pays industrialisés sceptiques sur le rééquilibre de leurs finances publiques. Le boss de la BM a fait remarquer, à ce propos que «si l'économie mondiale s'était quelque peu remise, elle évoluait néanmoins à un rythme insuffisant pour créer de l'emploi».Car, selon lui, la situation des entreprises ne permet pas de sauvegarder des emplois tandis que la croissance est, par ailleurs, lente en raison des difficultés financières et de la crise d'écoulement de produits et marchandises sur le marché extérieur. Aussi, la concurrence et la rude compétitivité des entreprises freinent également l'expansion et la redynamisation de certaines entreprises. Il estime que «les bonnes nouvelles et les signes positifs de développement proviennent des pays en développement où la croissance est plus importante»''. La sécurité alimentaire mondiale est aussi un aute volet sur lequel le FMI et la BM se penchent afin d'éviter une pandémie et une famine à l'échelle régionale et continentale. C'est la recherche d'équilibre entre les pays riches et les pays en voie de développement qui a guidé l'action des patrons des institutions de Bretton Woods à s'intéresser à la problématique de la croissance des pays avancés. Zoellick a regretté, cependant, que les superpuissances n'eurent pas contribué activement à résorber la crise alimentaire mondiale qui menace des populations entières en préconisant la pratique de prix raisonnables des matières premières, tels que le blé et le mais. Désormais, la guerre psychologique des prix des matières premières conditionnerait l'évolution de la croissance économique mondiale, au moins en partie, sachant que le commerce international tire ses profits de la politique des prix.
En effet, lors d'une conférence de presse conjointe des deux responsables des institutions de Bretton Woods tenue récemment à Washington, les responsables des pays industrialisés ont été sommés de pratiquer une stratégie plus audacieuse pour atténuer les effets de la fragilité de la croissance économique dans leurs pays, et ce, afin de réaliser des performances économiques destinées à élever le niveau de vie de leurs populations. Les patrons du FMI et de la BM ont attribué de mauvais points aux pays industrialisés et avancés en relevant, notamment, la fragilité de la croissance et leur incapacité à maintenir les équilibres financiers. La crise financière internationale et la crise économique mondiale ont beaucoup fragilisé les économies de ces pays qui se sont également confrontés à l'épineux problème du chômage dont le taux a atteint 9,2 % aux Etats-Unis d'Amérique en septembre dernier. Les responsables du FMI et de la BM ont surtout mis en garde les puissances économiques contre la désorganisation financière en leur conseillant, notamment, de surveiller et superviser leurs systèmes financiers et bancaires. Le krach financier international a créé, donc, un certain désordre, d'où l'avertissement donné par ces institutions aux pays industrialisés d'équilibrer leur trésorerie en évitant le gaspillage financier et en axant leurs efforts sur la réduction de la pauvreté et du fort taux de sous emploi, résultant de la fermeture d'entreprises. Sachant que des centaines d'entreprises baissent rideau aux USA actuellement, les dirigeants de ce pays sont sommés de mettre un frein cette situation alarmante touchant les couches de la population les plus vulnérables. C'est surtout la situation budgétaire alarmante des pays riches qui a été mise à l'index par les patrons du FMI et de la BM qui ont stigmatisé leurs dettes publiques et la fragilité des instruments de supervision de leurs finances publiques défaillantes en raison du manque de rigueur et de transparence dans les systèmes de supervision bancaire. Le manque de liquidités et la dégringolade des bourses sont en partie les origines de l'effritement des systèmes financiers des pays industrialisés. Par contre, Strauss Kahn et Zoellick sont satisfaits de la croissance économique enregistrée dans certains pays émergents, et notamment en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, c'est-à-dire dans la région MENA et même en Asie et en Amérique latine. Les perspectives économiques et financières des pays européens de l'Ouest et les Etats-Unis sont jugées incertaines et aléatoires par Strauss Kahn qui relève une rechute brutale de la croissance et le ralentissement de leurs économies. Cela s'explique par le poids insupportable de la dette souveraine mettant en péril les finances publiques et l'incapacité des gouvernements à assurer les financements de certains projets. Ajoutées à cela la crise des systèmes de sécurité sociale et la lancinante question du financement des retraites dans certains pays d'Europe. «Une croissance économique sans création de l'emploi est insignifiante» a notamment fait savoir le directeur général du FMI. Concernant la réforme et la réorganisation du secteur financier, Strauss-Kahn a indiqué que « malgré les appels du FMI pour instaurer plus de réglementations et de supervision financière pour contribuer dans le règlement de la crise, très peu de choses ont été accomplies». Il estime également que cette situation persistante présente un ''danger réel'' dans la mesure où elle cause « les germes d'une prochaine crise économique et financière internationale ».
La relance économique et la reprise de la croissance, selon les responsables des institutions de Bretton Woods passent nécessairement par la solution immédiate de la crise financière qui été déclenchée il y a trois années à partir de la crise des ‘'subprimes'' ayant ébranlé les Etats-Unis d'Amérique avec ses ramifications internationales et notamment dans de nombreux pays d'Europe occidentale. Ainsi, les différentes réunions au sommet du G 20, G 8 …ont essayé d'atténuer les effets négatifs de la crise, néanmoins, les les USA, l'Union européenne et le Japon se sont heurtés à un autre phénomène économique, à savoir l'émergence de l'ogre économique chinois qui commence à inquiéter les pays avancés dans la mesure où la Chine a conclu d'importants accords économiques et financiers avec des pays d'Europe et d'Afrique. Et le plus récent accord a trait à l'aide financière de plusieurs dizaines de milliards de dollars octroyés par le gouvernement chinois à la Grèce en échange d'une présence accrue dans les industries helléniques La hausse des cours des matières premières sur le marché international a également permis aux pays producteurs riches de trouver des sources importantes de financement cependant, cette solution n'est pas durable, car les cours du baril de pétrole en augmentation légère, certes, laissent les pays industrialisés sceptiques sur le rééquilibre de leurs finances publiques. Le boss de la BM a fait remarquer, à ce propos que «si l'économie mondiale s'était quelque peu remise, elle évoluait néanmoins à un rythme insuffisant pour créer de l'emploi».Car, selon lui, la situation des entreprises ne permet pas de sauvegarder des emplois tandis que la croissance est, par ailleurs, lente en raison des difficultés financières et de la crise d'écoulement de produits et marchandises sur le marché extérieur. Aussi, la concurrence et la rude compétitivité des entreprises freinent également l'expansion et la redynamisation de certaines entreprises. Il estime que «les bonnes nouvelles et les signes positifs de développement proviennent des pays en développement où la croissance est plus importante»''. La sécurité alimentaire mondiale est aussi un aute volet sur lequel le FMI et la BM se penchent afin d'éviter une pandémie et une famine à l'échelle régionale et continentale. C'est la recherche d'équilibre entre les pays riches et les pays en voie de développement qui a guidé l'action des patrons des institutions de Bretton Woods à s'intéresser à la problématique de la croissance des pays avancés. Zoellick a regretté, cependant, que les superpuissances n'eurent pas contribué activement à résorber la crise alimentaire mondiale qui menace des populations entières en préconisant la pratique de prix raisonnables des matières premières, tels que le blé et le mais. Désormais, la guerre psychologique des prix des matières premières conditionnerait l'évolution de la croissance économique mondiale, au moins en partie, sachant que le commerce international tire ses profits de la politique des prix.


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