Dix mois après que Tayeb Louh, ministre du travail, ait annoncé la mise en place du dépistage précoce du cancer du sein dans les quatre centres régionaux de Maghnia, Constantine, Jijel et Laghouat ainsi que celui d'Alger-Port, relevant tous de la caisse nationale d'assurance sociale CNAS pour les quelque 30 000 femmes âgées de plus de 40 ans affiliées à la CNAS, la mesure ne semble toujours pas être appliquée. Très nombreuses sont les femmes travailleuses, les responsables d'entreprises dans la capitale qui affirment n'avoir reçu jusqu'au jour d'aujourd'hui aucun courrier -selon les déclarations de Tayeb Louh, les femmes travailleuses affiliées à la Cnas recevront des courriers les invitant à se rapprocher des quatre centres d'imagerie médicale de la CNAS au niveau nationale-. Il est à noter que les quatre centres régionaux qui existent travaillent en étroite collaboration avec le centre de traitement et de dépistage précoce du port d'Alger qui, lui, se charge de la coordination entre les centres régionaux via Internet à travers des appareils de radiographie numériques qui traitentrapidement les données . Ce dépistage, notant le, se fait sous la supervision d'une équipe composée d'employés de la CNAS, dont 11 spécialistes en radiologie et des assistantes sociales chargées de la sensibilisation quant à l'importance du dépistage précoce du cancer du sein. Avec l'augmentation alarmante du nombre des femmes atteintes de cancer du sein en Algérie estimée aujourd'hui à plus de 9000 cas, les travailleuses, inquiètes, se demandent aujourd'hui, si les moyens dont disposent les quatre centres de dépistage, sont réellement suffisants et assez équipées pour prendre en charge les dizaines de milliers de femmes affiliées à la Cnas en Algérie dans des délais très réduits pour justement réduire le taux de risque et détecter la maladie, si elle existe, tant qu'elle soit encore précoce. Il faut dire que les spécialistes aujourd'hui, déplorent «l'inexistence de dépistage de masse, de compétence nationale en mammographie de dépistage, bien que le parc en mammographies soit suffisant mais non soumis à accréditation et contrôle de qualité validé par l'Etat». Il est à noter aussi que le ministre du travail s'est engagé lors du lancement de l'opération du dépistage à prendre des dispositions affin d' «alléger les coûts qu'engendre la prise en charge du cancer du sein en Algérie» notamment pour les femmes affiliées à la CNAS. Selon le quotidien El Watan, «les premiers résultats de ce dépistage pour le premier trimestre 2010 révèlent que 2807 femmes ont bénéficié d'une mammographie». Ces consultations ont permis, selon le docteur Saïd Allami, «la détection de 15 cas de cancer du sein à un stade « plus ou moins avancé » et 38 cas suspects, soit 0,53% de l'ensemble des femmes qui ont subi ces examens médicaux au niveau des centres concernés. Les cas révélés positifs ont été orientés vers le médecin consultant du centre ou les médecins conventionnés». Il est important de noter que grâce aux progrès thérapeutiques et au dépistage précoce, 85% des cancers du sein peuvent, selon les spécialistes être guéris. D'où l'importance de la mise en oeuvre d'un plan national de lutte contre le cancer, toutes formes confondues, pour tenter de freiner son évolution. « Les circuits et les moyens de traitement sont inaccessibles dans les délais acceptables et 80% des cas arrivent au stade métastasique », avait déclaré le professeur Bouzid, oncologue au CPMC, lors d'une journée parlementaire organisée il y a quelques mois à l'APN qui ne cesse de tirer la sonnette d'alarme sur le développement rapide de la maladie en Algérie. Dix mois après que Tayeb Louh, ministre du travail, ait annoncé la mise en place du dépistage précoce du cancer du sein dans les quatre centres régionaux de Maghnia, Constantine, Jijel et Laghouat ainsi que celui d'Alger-Port, relevant tous de la caisse nationale d'assurance sociale CNAS pour les quelque 30 000 femmes âgées de plus de 40 ans affiliées à la CNAS, la mesure ne semble toujours pas être appliquée. Très nombreuses sont les femmes travailleuses, les responsables d'entreprises dans la capitale qui affirment n'avoir reçu jusqu'au jour d'aujourd'hui aucun courrier -selon les déclarations de Tayeb Louh, les femmes travailleuses affiliées à la Cnas recevront des courriers les invitant à se rapprocher des quatre centres d'imagerie médicale de la CNAS au niveau nationale-. Il est à noter que les quatre centres régionaux qui existent travaillent en étroite collaboration avec le centre de traitement et de dépistage précoce du port d'Alger qui, lui, se charge de la coordination entre les centres régionaux via Internet à travers des appareils de radiographie numériques qui traitentrapidement les données . Ce dépistage, notant le, se fait sous la supervision d'une équipe composée d'employés de la CNAS, dont 11 spécialistes en radiologie et des assistantes sociales chargées de la sensibilisation quant à l'importance du dépistage précoce du cancer du sein. Avec l'augmentation alarmante du nombre des femmes atteintes de cancer du sein en Algérie estimée aujourd'hui à plus de 9000 cas, les travailleuses, inquiètes, se demandent aujourd'hui, si les moyens dont disposent les quatre centres de dépistage, sont réellement suffisants et assez équipées pour prendre en charge les dizaines de milliers de femmes affiliées à la Cnas en Algérie dans des délais très réduits pour justement réduire le taux de risque et détecter la maladie, si elle existe, tant qu'elle soit encore précoce. Il faut dire que les spécialistes aujourd'hui, déplorent «l'inexistence de dépistage de masse, de compétence nationale en mammographie de dépistage, bien que le parc en mammographies soit suffisant mais non soumis à accréditation et contrôle de qualité validé par l'Etat». Il est à noter aussi que le ministre du travail s'est engagé lors du lancement de l'opération du dépistage à prendre des dispositions affin d' «alléger les coûts qu'engendre la prise en charge du cancer du sein en Algérie» notamment pour les femmes affiliées à la CNAS. Selon le quotidien El Watan, «les premiers résultats de ce dépistage pour le premier trimestre 2010 révèlent que 2807 femmes ont bénéficié d'une mammographie». Ces consultations ont permis, selon le docteur Saïd Allami, «la détection de 15 cas de cancer du sein à un stade « plus ou moins avancé » et 38 cas suspects, soit 0,53% de l'ensemble des femmes qui ont subi ces examens médicaux au niveau des centres concernés. Les cas révélés positifs ont été orientés vers le médecin consultant du centre ou les médecins conventionnés». Il est important de noter que grâce aux progrès thérapeutiques et au dépistage précoce, 85% des cancers du sein peuvent, selon les spécialistes être guéris. D'où l'importance de la mise en oeuvre d'un plan national de lutte contre le cancer, toutes formes confondues, pour tenter de freiner son évolution. « Les circuits et les moyens de traitement sont inaccessibles dans les délais acceptables et 80% des cas arrivent au stade métastasique », avait déclaré le professeur Bouzid, oncologue au CPMC, lors d'une journée parlementaire organisée il y a quelques mois à l'APN qui ne cesse de tirer la sonnette d'alarme sur le développement rapide de la maladie en Algérie.