Les ministres des Finances du G20 se sont entendus sur la réforme de la gouvernance du Fonds monétaire international et se sont montrés intransigeant sur les dévaluations et les déséquilibres des comptes courants afin de soutenir la croissance mondiale, selon le communiqué final adopté à l'issue de deux jours de discussions à Gyeongju en Corée du Sud, rapporte l'APS. La réforme de la gouvernance du FMI "n'est encore qu'une proposition qui doit être soumise au conseil d'administration du Fonds", qui se réunira début novembre, a déclaré le directeur général de l'institution internationale, Dominique Strauss-Kahn. «Il s'agit de la plus importante réforme jamais adoptée de la gouvernance du FMI", a déclaré M. Strauss-Kahn, ajoutant qu'il s'agissait d'un "accord historique". La réforme augmente le capital de l'institution, les sièges des pays émergents à son conseil d'administration et élargit ses attributions en matière de surveillance des politiques économiques des Etats. Au conseil siègeront "les dix plus importants actionnaires, Etats-Unis et Japon, quatre pays européens, France, Allemagne, Royaume-Uni et Italie et le groupe des BRIC", à savoir, le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, a indiqué le patron du FMI. Les Européens abandonnent ainsi deux sièges au profit des pays émergents. Pour calmer les inquiétudes sur la guerre des changes, les pays membres du G20 ont décidé de "prendre un ensemble de mesures visant à réduire les déséquilibres excessifs et à maintenir le déséquilibre de leurs comptes courants à des niveaux soutenables", selon le communiqué final. Les grands argentiers ont appelé, en outre, à des systèmes de taux de change "davantage déterminés par le marché" et "à résister à toutes les formes de mesures protectionnistes". "La reprise économique mondiale se poursuit, mais de façon fragile et inégale. Dans une économie et un système financier globalisés, des réponses non coordonnées conduiront aux pires résultats. Notre coopération est essentielle", ont souligné les pays riches et émergents à l'issue d'une réunion préparatoire au sommet du G20 les 11 et 12 novembre à Séoul. Les USA veulent un "dollar fort" Le ministre américain des Finances Timothy Geithner s'est déclaré samedi en faveur d'une politique du "dollar fort" et recommande aux pays émergents de renforcer leurs devises et leur demande intérieure. «Permettez-moi de dire une fois de plus que c'est la politique des Etats-Unis de soutenir un dollar fort", a-t-il indiqué à l'issue du G20 Finances en Corée du Sud, admettant que son pays avait une responsabilité particulière en matière de changes pour prévenir la volatilité néfaste des marchés des changes. Il estime également que les pays émergents doivent laisser leurs devises s'apprécier et renforcer leur demande intérieure. Une "appréciation graduelle" des devises des principaux pays à fort excédent commercial est nécessaire, a déclaré M. Geithner lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion du G20. Sans citer nommément la Chine, il a estimé que ces économies devaient s'éloigner "d'une dépendance aux exportations et renforcer leur demande intérieure". Les ministres des Finances du G20 se sont entendus sur la réforme de la gouvernance du Fonds monétaire international et se sont montrés intransigeant sur les dévaluations et les déséquilibres des comptes courants afin de soutenir la croissance mondiale, selon le communiqué final adopté à l'issue de deux jours de discussions à Gyeongju en Corée du Sud, rapporte l'APS. La réforme de la gouvernance du FMI "n'est encore qu'une proposition qui doit être soumise au conseil d'administration du Fonds", qui se réunira début novembre, a déclaré le directeur général de l'institution internationale, Dominique Strauss-Kahn. «Il s'agit de la plus importante réforme jamais adoptée de la gouvernance du FMI", a déclaré M. Strauss-Kahn, ajoutant qu'il s'agissait d'un "accord historique". La réforme augmente le capital de l'institution, les sièges des pays émergents à son conseil d'administration et élargit ses attributions en matière de surveillance des politiques économiques des Etats. Au conseil siègeront "les dix plus importants actionnaires, Etats-Unis et Japon, quatre pays européens, France, Allemagne, Royaume-Uni et Italie et le groupe des BRIC", à savoir, le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, a indiqué le patron du FMI. Les Européens abandonnent ainsi deux sièges au profit des pays émergents. Pour calmer les inquiétudes sur la guerre des changes, les pays membres du G20 ont décidé de "prendre un ensemble de mesures visant à réduire les déséquilibres excessifs et à maintenir le déséquilibre de leurs comptes courants à des niveaux soutenables", selon le communiqué final. Les grands argentiers ont appelé, en outre, à des systèmes de taux de change "davantage déterminés par le marché" et "à résister à toutes les formes de mesures protectionnistes". "La reprise économique mondiale se poursuit, mais de façon fragile et inégale. Dans une économie et un système financier globalisés, des réponses non coordonnées conduiront aux pires résultats. Notre coopération est essentielle", ont souligné les pays riches et émergents à l'issue d'une réunion préparatoire au sommet du G20 les 11 et 12 novembre à Séoul. Les USA veulent un "dollar fort" Le ministre américain des Finances Timothy Geithner s'est déclaré samedi en faveur d'une politique du "dollar fort" et recommande aux pays émergents de renforcer leurs devises et leur demande intérieure. «Permettez-moi de dire une fois de plus que c'est la politique des Etats-Unis de soutenir un dollar fort", a-t-il indiqué à l'issue du G20 Finances en Corée du Sud, admettant que son pays avait une responsabilité particulière en matière de changes pour prévenir la volatilité néfaste des marchés des changes. Il estime également que les pays émergents doivent laisser leurs devises s'apprécier et renforcer leur demande intérieure. Une "appréciation graduelle" des devises des principaux pays à fort excédent commercial est nécessaire, a déclaré M. Geithner lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion du G20. Sans citer nommément la Chine, il a estimé que ces économies devaient s'éloigner "d'une dépendance aux exportations et renforcer leur demande intérieure".