Le Groupe des Vingt est convenu, samedi passé, de veiller à éviter les dévaluations de devises à des fins politiques mais n'a pas fixé d'objectifs de réduction des déséquilibres commerciaux qui menacent la croissance mondiale. Le Groupe des Vingt est convenu, samedi passé, de veiller à éviter les dévaluations de devises à des fins politiques mais n'a pas fixé d'objectifs de réduction des déséquilibres commerciaux qui menacent la croissance mondiale. Réunis pour deux jours en Corée du Sud, les ministres des Finances du G20 ont reconnu que la puissance économique n'était plus l'apanage des pays occidentaux industrialisés en trouvant un accord sur la réforme de la gouvernance du Fonds monétaire international, où les grands pays émergents pèseront davantage, rapportent les agences de presse. Le communiqué final de cette réunion ne contient aucune mesure majeure, la proposition américaine de limiter le déséquilibre des comptes courants des Etats à 4% du PIB, visant implicitement la Chine, n'ayant pas obtenu l'adhésion de tous. "Nous sommes favorables à l'établissement de critères indicatifs sur les questions ayant trait aux déséquilibres mondiaux. Mais fixer des objectifs chiffrés aurait été facilement contreproductif", a déclaré Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. Les Etats-Unis ont même été la cible de critiques chinoises et allemandes en raison de la politique monétaire extrêmement souple menée pour tenter d'insuffler un nouvel élan à l'économie nationale, dont la reprise est difficile. "De mon point de vue, une augmentation excessive et permanente des liquidités constitue une manipulation indirecte du taux (des changes)", a déclaré le ministre allemand de l'Economie, Rainer Brüderle. Cette réunion, préalable au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement prévu les 11 et 12 novembre à Séoul, visait tout particulièrement à apaiser les différends sur les changes que certains économistes voient accoucher d'une guerre commerciale s'ils ne sont pas réglés. Les pays émergents, dont la Chine, redoutent que l'injection massive de liquidités dans l'économie américaine ne gonfle artificiellement la valeur de leurs actifs et le taux de leurs devises, donc nuise à leur compétitivité à l'export dont leur croissance dépend. Dans une référence à peine voilée aux Etats-Unis, le G20 souligne dans son communiqué final que les pays développés, notamment ceux dont la devise est une monnaie de réserve, doivent être vigilants face à la volatilité excessive et les mouvements désordonnés des taux des changes. Washington déplore, de son côté, le refus de Pékin de laisser sa devise s'apprécier aux conditions du marché, à un niveau qui reflèterait mieux sa puissance économique croissante et contribuerait à réduire son excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis. "Si le monde veut être en mesure de croître à un rythme soutenu et durable à l'avenir (...) nous devons travailler pour obtenir davantage d'équilibre dans la croissance mondiale alors que nous sortons de la crise", a dit le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner. Des responsables américains se déclaraient satisfaits du communiqué final, qui entérine un accord des pays du G20 à "s'abstenir de toute dévaluation compétitive" de leur monnaie et à mettre en œuvre des politiques visant à réduire les déséquilibres excessifs de leurs balances extérieures Le G20 soutient la politique d'austérité de la Grande-Bretagne Les pays du G20 soutiennent la politique d'austérité de la Grande-Bretagne, qui se traduira par la suppression de près de 500 mille emplois publics, a déclaré, samedi, le ministre britannique des Finances, George Osborne. "Personne n'a émis la moindre inquiétude", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion de deux jours des ministres des Finances du G20 à Gyeongju, en Corée du Sud, ajoutant : "Quasiment tous ceux à qui j'ai parlé ont fait part de leur soutien pour ce que j'ai fait." Le ministre britannique des Finances avait détaillé, mercredi, un plan d'austérité qui entraînera la suppression de près de 500 mille emplois publics et des coupes drastiques dans les dépenses sociales. Ce plan —considéré comme le plus sévère parmi ceux adoptés par les grands pays de l'Union européenne— vise à réaliser 81 milliards de livres (environ 92 milliards d'euros) d'économies en moins de cinq ans, auxquels s'ajouteront 30 milliards de livres de hausses d'impôts, pour ramener le déficit britannique à 1,1% du PIB en 2015, contre 10,1% cette année. Réunis pour deux jours en Corée du Sud, les ministres des Finances du G20 ont reconnu que la puissance économique n'était plus l'apanage des pays occidentaux industrialisés en trouvant un accord sur la réforme de la gouvernance du Fonds monétaire international, où les grands pays émergents pèseront davantage, rapportent les agences de presse. Le communiqué final de cette réunion ne contient aucune mesure majeure, la proposition américaine de limiter le déséquilibre des comptes courants des Etats à 4% du PIB, visant implicitement la Chine, n'ayant pas obtenu l'adhésion de tous. "Nous sommes favorables à l'établissement de critères indicatifs sur les questions ayant trait aux déséquilibres mondiaux. Mais fixer des objectifs chiffrés aurait été facilement contreproductif", a déclaré Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. Les Etats-Unis ont même été la cible de critiques chinoises et allemandes en raison de la politique monétaire extrêmement souple menée pour tenter d'insuffler un nouvel élan à l'économie nationale, dont la reprise est difficile. "De mon point de vue, une augmentation excessive et permanente des liquidités constitue une manipulation indirecte du taux (des changes)", a déclaré le ministre allemand de l'Economie, Rainer Brüderle. Cette réunion, préalable au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement prévu les 11 et 12 novembre à Séoul, visait tout particulièrement à apaiser les différends sur les changes que certains économistes voient accoucher d'une guerre commerciale s'ils ne sont pas réglés. Les pays émergents, dont la Chine, redoutent que l'injection massive de liquidités dans l'économie américaine ne gonfle artificiellement la valeur de leurs actifs et le taux de leurs devises, donc nuise à leur compétitivité à l'export dont leur croissance dépend. Dans une référence à peine voilée aux Etats-Unis, le G20 souligne dans son communiqué final que les pays développés, notamment ceux dont la devise est une monnaie de réserve, doivent être vigilants face à la volatilité excessive et les mouvements désordonnés des taux des changes. Washington déplore, de son côté, le refus de Pékin de laisser sa devise s'apprécier aux conditions du marché, à un niveau qui reflèterait mieux sa puissance économique croissante et contribuerait à réduire son excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis. "Si le monde veut être en mesure de croître à un rythme soutenu et durable à l'avenir (...) nous devons travailler pour obtenir davantage d'équilibre dans la croissance mondiale alors que nous sortons de la crise", a dit le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner. Des responsables américains se déclaraient satisfaits du communiqué final, qui entérine un accord des pays du G20 à "s'abstenir de toute dévaluation compétitive" de leur monnaie et à mettre en œuvre des politiques visant à réduire les déséquilibres excessifs de leurs balances extérieures Le G20 soutient la politique d'austérité de la Grande-Bretagne Les pays du G20 soutiennent la politique d'austérité de la Grande-Bretagne, qui se traduira par la suppression de près de 500 mille emplois publics, a déclaré, samedi, le ministre britannique des Finances, George Osborne. "Personne n'a émis la moindre inquiétude", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion de deux jours des ministres des Finances du G20 à Gyeongju, en Corée du Sud, ajoutant : "Quasiment tous ceux à qui j'ai parlé ont fait part de leur soutien pour ce que j'ai fait." Le ministre britannique des Finances avait détaillé, mercredi, un plan d'austérité qui entraînera la suppression de près de 500 mille emplois publics et des coupes drastiques dans les dépenses sociales. Ce plan —considéré comme le plus sévère parmi ceux adoptés par les grands pays de l'Union européenne— vise à réaliser 81 milliards de livres (environ 92 milliards d'euros) d'économies en moins de cinq ans, auxquels s'ajouteront 30 milliards de livres de hausses d'impôts, pour ramener le déficit britannique à 1,1% du PIB en 2015, contre 10,1% cette année.