Tout porte à croire que la crise interne qui secoue le FLN n'est pas encore prête, loin s'en faut, à connaître un apaisement ou un répit. Le secrétaire général du vieux parti, qui a jusque-là observé une certaine réserve vis-à-vis de ses opposants appelés communément les « nouveaux redresseurs» et qui ont multiplié ces derniers jours les déclarations hostiles à sa ligne de conduite politique, vient, en effet, de brandir la menace de les traduire devant la commission de discipline. Abdelaziz Belkhadem a pris cette décision après avoir réuni le bureau politique avant-hier soir au siège national sis à Hydra. Et, fait rare puisque il n'en a point cette habitude, Belkhadem a rendu public, hier, un communiqué qu'il a d'ailleurs signé de sa propre main. C'est dire combien il semble avoir pris très au sérieux cette fronde qu'il espère ainsi vite circonscrire en usant de la carotte du bâton. «Alors que les structures de base ont été renouvelées conformément aux textes du parti et ses résolutions, le secrétaire général et le bureau politique invitent la commission centrale de discipline à réactiver son rôle et d'entamer dans l'immédiat l'examen des dossiers et comportements de certains membres dirigeants qui ont failli aux règles de la discipline partisane et de sanctionner tous ceux dont les preuves à leur encontre sont avérées et ce conformément aux statuts du parti et à son règlement intérieur ». Le communiqué cite ainsi, au titre de ces fautes et autres attitudes négatives, l'atteinte à la l'image du parti et ses militants, la déviation politique et le non respect des règles du travail au sein du parti ainsi que la contestation en dehors du cadre intérieur des décisions et des résultions des instances du parti . En durcissant ainsi le ton, le patron du parti, qui fait l'impasse sur les événements qui sont survenus à l'occasion du renouvellement des bureaux des kasmas allant même jusqu'à dire que cette opération s'est déroulée dans de bonnes conditions et s'est achevée dans les délais, prend le risque de compliquer davantage les remous internes et d'élargir la fracture déjà importante avec les «nouveaux redresseurs». Ces derniers, par la voix surtout du ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, ont ouvertement accusé le secrétaire général du parti d'avoir , par son laxisme, favorisé la violence et les dérapages qui ont émaillé l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas. El Khaldi a indiqué qu' « il y a des dépassements et des déviations et qu'il y a en outre un problème organique et politique au FLN ». de son coté Salah Goudjil ,qui était membre du secrétariat exécutif du parti avant la tenue du 9e congrès et qui est considéré comme un des ténors du vieux parti, a demandé la constitution d'une direction collégiale en dénonçant le pouvoir personnel de Belkhadem qui dispose de larges prérogatives .Belkhadem ira-t-il jusqu'à mettre à exécution ses menaces et exclure peut être des rangs du parti des membres du comité central ? Ses opposants vont-ils rester les bras croisés face à ses menaces ou, en revanche, vont-ils à leur tour durcir le ton et se « révolter » ouvertement contre le secrétaire général ? En attendant les prochains développements, il est désormais certain que le FLN vit une véritable crise qui n'est pas prête de s'estomper et qui risque de le conduire à l'implosion. Franc soutien au gouvernement Le FLN a apporté un franc soutien au gouvernement. Un soutien qui ne souffre d'aucune équivoque alors que certains ont cru percevoir une certaine animosité du vieux parti à l'encontre du premier ministre. « Le FLN est satisfait du bilan présenté par le gouvernement lors de la déclaration de politique générale … » lit-on dans le communiqué rendu public hier et signé de la main de Abdelaziz Belkhadem. Pour le FLN ce bilan reflète la réalité sur le développement atteint par le pays. Le communiqué, qui a rendu hommage au président de la République qui a initié la réconciliation nationale , relève aussi l'importance du plan quinquennal 2010 , 2014 qui va constituer un véritable levier de développement . Tout porte à croire que la crise interne qui secoue le FLN n'est pas encore prête, loin s'en faut, à connaître un apaisement ou un répit. Le secrétaire général du vieux parti, qui a jusque-là observé une certaine réserve vis-à-vis de ses opposants appelés communément les « nouveaux redresseurs» et qui ont multiplié ces derniers jours les déclarations hostiles à sa ligne de conduite politique, vient, en effet, de brandir la menace de les traduire devant la commission de discipline. Abdelaziz Belkhadem a pris cette décision après avoir réuni le bureau politique avant-hier soir au siège national sis à Hydra. Et, fait rare puisque il n'en a point cette habitude, Belkhadem a rendu public, hier, un communiqué qu'il a d'ailleurs signé de sa propre main. C'est dire combien il semble avoir pris très au sérieux cette fronde qu'il espère ainsi vite circonscrire en usant de la carotte du bâton. «Alors que les structures de base ont été renouvelées conformément aux textes du parti et ses résolutions, le secrétaire général et le bureau politique invitent la commission centrale de discipline à réactiver son rôle et d'entamer dans l'immédiat l'examen des dossiers et comportements de certains membres dirigeants qui ont failli aux règles de la discipline partisane et de sanctionner tous ceux dont les preuves à leur encontre sont avérées et ce conformément aux statuts du parti et à son règlement intérieur ». Le communiqué cite ainsi, au titre de ces fautes et autres attitudes négatives, l'atteinte à la l'image du parti et ses militants, la déviation politique et le non respect des règles du travail au sein du parti ainsi que la contestation en dehors du cadre intérieur des décisions et des résultions des instances du parti . En durcissant ainsi le ton, le patron du parti, qui fait l'impasse sur les événements qui sont survenus à l'occasion du renouvellement des bureaux des kasmas allant même jusqu'à dire que cette opération s'est déroulée dans de bonnes conditions et s'est achevée dans les délais, prend le risque de compliquer davantage les remous internes et d'élargir la fracture déjà importante avec les «nouveaux redresseurs». Ces derniers, par la voix surtout du ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, ont ouvertement accusé le secrétaire général du parti d'avoir , par son laxisme, favorisé la violence et les dérapages qui ont émaillé l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas. El Khaldi a indiqué qu' « il y a des dépassements et des déviations et qu'il y a en outre un problème organique et politique au FLN ». de son coté Salah Goudjil ,qui était membre du secrétariat exécutif du parti avant la tenue du 9e congrès et qui est considéré comme un des ténors du vieux parti, a demandé la constitution d'une direction collégiale en dénonçant le pouvoir personnel de Belkhadem qui dispose de larges prérogatives .Belkhadem ira-t-il jusqu'à mettre à exécution ses menaces et exclure peut être des rangs du parti des membres du comité central ? Ses opposants vont-ils rester les bras croisés face à ses menaces ou, en revanche, vont-ils à leur tour durcir le ton et se « révolter » ouvertement contre le secrétaire général ? En attendant les prochains développements, il est désormais certain que le FLN vit une véritable crise qui n'est pas prête de s'estomper et qui risque de le conduire à l'implosion. Franc soutien au gouvernement Le FLN a apporté un franc soutien au gouvernement. Un soutien qui ne souffre d'aucune équivoque alors que certains ont cru percevoir une certaine animosité du vieux parti à l'encontre du premier ministre. « Le FLN est satisfait du bilan présenté par le gouvernement lors de la déclaration de politique générale … » lit-on dans le communiqué rendu public hier et signé de la main de Abdelaziz Belkhadem. Pour le FLN ce bilan reflète la réalité sur le développement atteint par le pays. Le communiqué, qui a rendu hommage au président de la République qui a initié la réconciliation nationale , relève aussi l'importance du plan quinquennal 2010 , 2014 qui va constituer un véritable levier de développement .