Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a demandé au vice-président américain Joe Biden de contraindre l'Iran militairement, pour l'aider à renoncer à son programme nucléaire, a appris de sources politiques israéliennes l'agence Reuters. Benjamin Netanyahu a entamé ce dimanche une visite de cinq jours aux Etats-Unis où il doit rencontrer Joe Biden le président Barack Obama étant en tournée en Asie. D'après ces sources, le chef du gouvernement israélien envisage de dire au vice-président américain : "La seule manière de s'assurer que l'Iran ne deviendra pas une puissance nucléaire est de créer une menace crédible d'action militaire à son encontre s'il continue d'avancer vers l'arme nucléaire.""Les sanctions économiques compliquent la tâche de l'Iran, mais on ne distingue aucun signe montrant que le régime des ayatollahs envisage d'arrêter son programme nucléaire à cause d'elles." Interrogé sur ces propos, un membre de la délégation accompagnant le Premier ministre israélien aux Etats-Unis a déclaré que Benjamin Netanyahu insisterait dans toutes ses interventions sur la nécessité pour les Etats-Unis d'intensifier leurs pressions sur l'Iran. Pourparlers directs La République islamique dément que son programme d'enrichissement d'uranium soit destiné à se doter de l'arme atomique. La rencontre entre Biden et Netanyahu doit avoir lieu avant que le vice-président ne prenne la parole lors de la Conférence américano-juive, où le Premier ministre israélien prononcera à son tour un discour. Netanyahu se rendra ensuite à New York pour des entretiens avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. Celle-ci a déclaré œeuvrer sans relâche à la reprise des pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens précisant que ces derniers conditionnent, à un nouveau gel, la colonisation juive en Cisjordanie. Mais certains analystes estiment que les déboires de l'administration démocrate d'Obama aux élections de mi-mandat, cette semaine, ont réduit sa capacité à faire pression sur Israël, dont les Républicains sont les alliés les plus proches outre-Atlantique. "C'est notre ardent désir que l'impasse actuelle puisse être surmontée et que nous assistions à un retour rapide des pourparlers directs avec les Palestiniens", a déclaré Mark Regev, porte-parole de Netanyahu, durant le vol Tel Aviv-La Nouvelle Orléans. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a demandé au vice-président américain Joe Biden de contraindre l'Iran militairement, pour l'aider à renoncer à son programme nucléaire, a appris de sources politiques israéliennes l'agence Reuters. Benjamin Netanyahu a entamé ce dimanche une visite de cinq jours aux Etats-Unis où il doit rencontrer Joe Biden le président Barack Obama étant en tournée en Asie. D'après ces sources, le chef du gouvernement israélien envisage de dire au vice-président américain : "La seule manière de s'assurer que l'Iran ne deviendra pas une puissance nucléaire est de créer une menace crédible d'action militaire à son encontre s'il continue d'avancer vers l'arme nucléaire.""Les sanctions économiques compliquent la tâche de l'Iran, mais on ne distingue aucun signe montrant que le régime des ayatollahs envisage d'arrêter son programme nucléaire à cause d'elles." Interrogé sur ces propos, un membre de la délégation accompagnant le Premier ministre israélien aux Etats-Unis a déclaré que Benjamin Netanyahu insisterait dans toutes ses interventions sur la nécessité pour les Etats-Unis d'intensifier leurs pressions sur l'Iran. Pourparlers directs La République islamique dément que son programme d'enrichissement d'uranium soit destiné à se doter de l'arme atomique. La rencontre entre Biden et Netanyahu doit avoir lieu avant que le vice-président ne prenne la parole lors de la Conférence américano-juive, où le Premier ministre israélien prononcera à son tour un discour. Netanyahu se rendra ensuite à New York pour des entretiens avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. Celle-ci a déclaré œeuvrer sans relâche à la reprise des pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens précisant que ces derniers conditionnent, à un nouveau gel, la colonisation juive en Cisjordanie. Mais certains analystes estiment que les déboires de l'administration démocrate d'Obama aux élections de mi-mandat, cette semaine, ont réduit sa capacité à faire pression sur Israël, dont les Républicains sont les alliés les plus proches outre-Atlantique. "C'est notre ardent désir que l'impasse actuelle puisse être surmontée et que nous assistions à un retour rapide des pourparlers directs avec les Palestiniens", a déclaré Mark Regev, porte-parole de Netanyahu, durant le vol Tel Aviv-La Nouvelle Orléans.