Ce qui a fait monter encore la tension de plusieurs crans, ce sont les quatre nuits de la semaine en cours qu'ils ont passées totalement dans le noir et les pieds dans l'eau, sans électricité et sous une pluie battante sans que les autorités locales aient daigné venir à leur secours. Ce qui a fait monter encore la tension de plusieurs crans, ce sont les quatre nuits de la semaine en cours qu'ils ont passées totalement dans le noir et les pieds dans l'eau, sans électricité et sous une pluie battante sans que les autorités locales aient daigné venir à leur secours. Ne pouvant plus supporter longtemps encore d‘être considérés comme des quantités négligeables, d‘éternels laissés-pour-compte, les habitants des localités de Chaoui-Mabrouk, Slatana et Haouchet Deradji ont décidé de monter au créneau pour exprimer leur mécontentement et leur colère aux décideurs de l‘APC d‘El-Hadjar, dont ils relèvent administrativement. Ce qui a fait monter encore la tension de plusieurs crans, ce sont les quatre nuits de la semaine en cours qu‘ils ont passées totalement dans le noir et les pieds dans l‘eau, sans électricité et sous une pluie battante sans que les autorités locales aient daigné venir à leur secours. "Comment voulez-vous qu‘on réagisse à une telle situation", s‘indigne le vieux Bouzid, père de famille de 82 ans. Cet état de faits a poussé les citoyens à tenir un sit-in en masse devant le siège de la daïra pour protester contre l‘indifférence et l‘irresponsabilité des services chargés de prêter main forte et assistance dans pareilles circonstances à des citoyens qui pourraient être en butte à des dangers certains. "Cette bureaucratie nous empoisonne la vie", s‘insurge un des jeunes meneurs qui ont dû fermer la route donnant accès à l‘aéroport d‘Annaba, pendant deux jours de suite, pour faire entendre raison à certains responsables. Et d‘ajouter que la solution réside dans la volonté des services techniques de l‘APC de se pencher sur ce casse-tête chinois, des inondations des quartiers les plus exposés par des travaux préventifs de curage des avaloirs et de toute la canalisation des évacuations des eaux usées qui débordent en hiver. "Nous mettons au défi les responsables de l‘APC et de la daïra de supporter, eux et leurs familles, ne serait-ce qu‘une seule nuit, ce que nous endurons nous pendant toute la saison d‘hiver", disent-ils. Quant aux coupures fréquentes du courant électrique, c‘est devenu depuis quelque temps monnaie courante, dénoncent-ils. "Nous avons beau alerter les services de Sonelgaz et même parfois les interpeller bruyamment devant leur direction, mais personne ne prend en considération nos doléances. À la cité Chaoui-Mabrouk, on a érigé une mini-zone industrielle par le biais de l‘alimentation d‘une multitude de dépôts de stockage ce qui a perturbé tout le système déjà assez fragile", ont-ils fait savoir au directeur des mines de la wilaya. Annaba menacée par le phénomène des bandes En quarante-huit heures, la police du 2e Arrondissement et du commissariat du 9e ont neutralisé trois gangs de voyous qui sévissaient au niveau de la Place d‘Armes et sur l‘axe commercial principal de la ville, la rue Ibn Khaldoun. Selon un compte-rendu des services de police du 3e Arrondissement, une bande de cinq malfaiteurs, qui avait fait régner la terreur dans le quartier populaire de la cité Auzas et à Oued Edheb durant tout l‘été, a été finalement neutralisée la semaine passée. "Les tribunaux croulent sous les dossiers relatifs à la criminalité. Il y a une recrudescence effarante des crimes, d‘agressions et de vols dans cette 4e ville du pays", affirme un avocat du barreau. Pour faire face aux loubards et autres truands qui ont mis sous leur coupe des quartiers entiers, les services de sécurité ont dû renforcer leurs effectifs opérationnels des commissariats implantés dans des quartiers nevralgiques. De ce fait, les services de sécurité sont plus visibles dans les quartiers chauds, devenus en quelques années des fiefs de gangs armés dans le trafic de drogue et de psychotropes, dont le business est aujourd‘hui très florissant dans la ville de Sidi Brahim. La possession de substances hallucinogènes (mélange de cannabis et de psychotropes) chez des lycéens arrêtés récemment illustre parfaitement le danger qui menace toute la cité. "C‘est sous l‘emprise, note un officier de la PJ, de la drogue que les voyous n‘éprouvent aucune gèêne a attaquer leurs victimes en plein jour, au vu et au su de tout le monde." Selon des sources policières toujours, les prix du cannabis ont chuté à Annaba, preuve que la came a inondé le marché. C‘est un produit qui obéit à la loi de l‘offre et de la demande…, sinon comment expliquer cette flambée de violence inouïe qui se déferle sur la ville. "Les rafles des CRS à la Place d‘armes et au centre-ville ne peuvent être efficaces que si elles sont fréquemment menées", estiment certains commerçants de la vieille ville dont certains ont été rackettés et agressés à plusieurs reprises. A la sûreté de wilaya, où l‘urgence d‘une récupération du terrain sécuritaire est devenue impérative, il est, explique-t-on, question d‘un redéploiement opérationnel permanent au niveau de tous les quartiers identifiés comme bastions de la pègre. "Notre mission est, désormais, de pacifier les ilôts de la délinquance", nous confie un cadre de la sûreté. El hattab Les beaux jours de la friperie Le commerce de la friperie a repris de plus belle à El Hattab près du souk el fellah depuis déjà une semaine, après que les anciens stands ont été dévorés par les flammes lors d‘un gigantesque incendie, il y a près d‘une année. Cette ouverture qui coïncide avec la fête religieuse de l‘Aïd el-Adha est une aubaine pour les petites bourses pour faire des emplettes au profit des petits notamment. Les bénéficiaires des 307 stands qui ont patienté une longue année et qui à un moment donné avaient complètement perdu espoir de récupérer un jour leurs étals détruits par le feu, ont adressé une lettre de remerciement au wali, Mohamed El Ghazi qui a tenu ses promesses de livrer le marché au bout d‘une année maximum. Mieux encore c‘est une autre version des lieux, qu‘ ont pris possession les anciens propriétaires des stands avec un site fonctionnel avec toutes les servitudes et commodités, proches du marché de proximité, contrairement à l‘ancienne infrastructure qui était complètement clochardisée. Les autorités locales ont tenu à ce que parmi les bénéficiaires figurent de nombreux jeunes handicapés. Reste donc à concrétiser la réalisation du nouveau marché de l‘ex souk el fellah, un projet dont les travaux sont déjà très avancés. Remplacement du pont de la sortie Sud Un projet de construction d‘un ouvrage d‘art d‘une longueur de 1.400 mètres sera lancé "au courant du mois de décembre prochain" à Annaba pour une enveloppe financière de plus de 7 milliards de dinars, selon la Direction des travaux publics. Devant remplacer le pont en Y implanté à la sortie sud de "la coquette", cette voie de communication qui reliera la rocade Annaba-Souk Ahras, sera dotée de 4 couloirs, a précisé la même source, soulignant que l‘objectif d‘un tel projet d‘envergure est de désengorger la circulation routière au niveau de cet axe stratégique enregistrant une saturation et présentant des risques potentiels d‘accidents. Ne pouvant plus supporter longtemps encore d‘être considérés comme des quantités négligeables, d‘éternels laissés-pour-compte, les habitants des localités de Chaoui-Mabrouk, Slatana et Haouchet Deradji ont décidé de monter au créneau pour exprimer leur mécontentement et leur colère aux décideurs de l‘APC d‘El-Hadjar, dont ils relèvent administrativement. Ce qui a fait monter encore la tension de plusieurs crans, ce sont les quatre nuits de la semaine en cours qu‘ils ont passées totalement dans le noir et les pieds dans l‘eau, sans électricité et sous une pluie battante sans que les autorités locales aient daigné venir à leur secours. "Comment voulez-vous qu‘on réagisse à une telle situation", s‘indigne le vieux Bouzid, père de famille de 82 ans. Cet état de faits a poussé les citoyens à tenir un sit-in en masse devant le siège de la daïra pour protester contre l‘indifférence et l‘irresponsabilité des services chargés de prêter main forte et assistance dans pareilles circonstances à des citoyens qui pourraient être en butte à des dangers certains. "Cette bureaucratie nous empoisonne la vie", s‘insurge un des jeunes meneurs qui ont dû fermer la route donnant accès à l‘aéroport d‘Annaba, pendant deux jours de suite, pour faire entendre raison à certains responsables. Et d‘ajouter que la solution réside dans la volonté des services techniques de l‘APC de se pencher sur ce casse-tête chinois, des inondations des quartiers les plus exposés par des travaux préventifs de curage des avaloirs et de toute la canalisation des évacuations des eaux usées qui débordent en hiver. "Nous mettons au défi les responsables de l‘APC et de la daïra de supporter, eux et leurs familles, ne serait-ce qu‘une seule nuit, ce que nous endurons nous pendant toute la saison d‘hiver", disent-ils. Quant aux coupures fréquentes du courant électrique, c‘est devenu depuis quelque temps monnaie courante, dénoncent-ils. "Nous avons beau alerter les services de Sonelgaz et même parfois les interpeller bruyamment devant leur direction, mais personne ne prend en considération nos doléances. À la cité Chaoui-Mabrouk, on a érigé une mini-zone industrielle par le biais de l‘alimentation d‘une multitude de dépôts de stockage ce qui a perturbé tout le système déjà assez fragile", ont-ils fait savoir au directeur des mines de la wilaya. Annaba menacée par le phénomène des bandes En quarante-huit heures, la police du 2e Arrondissement et du commissariat du 9e ont neutralisé trois gangs de voyous qui sévissaient au niveau de la Place d‘Armes et sur l‘axe commercial principal de la ville, la rue Ibn Khaldoun. Selon un compte-rendu des services de police du 3e Arrondissement, une bande de cinq malfaiteurs, qui avait fait régner la terreur dans le quartier populaire de la cité Auzas et à Oued Edheb durant tout l‘été, a été finalement neutralisée la semaine passée. "Les tribunaux croulent sous les dossiers relatifs à la criminalité. Il y a une recrudescence effarante des crimes, d‘agressions et de vols dans cette 4e ville du pays", affirme un avocat du barreau. Pour faire face aux loubards et autres truands qui ont mis sous leur coupe des quartiers entiers, les services de sécurité ont dû renforcer leurs effectifs opérationnels des commissariats implantés dans des quartiers nevralgiques. De ce fait, les services de sécurité sont plus visibles dans les quartiers chauds, devenus en quelques années des fiefs de gangs armés dans le trafic de drogue et de psychotropes, dont le business est aujourd‘hui très florissant dans la ville de Sidi Brahim. La possession de substances hallucinogènes (mélange de cannabis et de psychotropes) chez des lycéens arrêtés récemment illustre parfaitement le danger qui menace toute la cité. "C‘est sous l‘emprise, note un officier de la PJ, de la drogue que les voyous n‘éprouvent aucune gèêne a attaquer leurs victimes en plein jour, au vu et au su de tout le monde." Selon des sources policières toujours, les prix du cannabis ont chuté à Annaba, preuve que la came a inondé le marché. C‘est un produit qui obéit à la loi de l‘offre et de la demande…, sinon comment expliquer cette flambée de violence inouïe qui se déferle sur la ville. "Les rafles des CRS à la Place d‘armes et au centre-ville ne peuvent être efficaces que si elles sont fréquemment menées", estiment certains commerçants de la vieille ville dont certains ont été rackettés et agressés à plusieurs reprises. A la sûreté de wilaya, où l‘urgence d‘une récupération du terrain sécuritaire est devenue impérative, il est, explique-t-on, question d‘un redéploiement opérationnel permanent au niveau de tous les quartiers identifiés comme bastions de la pègre. "Notre mission est, désormais, de pacifier les ilôts de la délinquance", nous confie un cadre de la sûreté. El hattab Les beaux jours de la friperie Le commerce de la friperie a repris de plus belle à El Hattab près du souk el fellah depuis déjà une semaine, après que les anciens stands ont été dévorés par les flammes lors d‘un gigantesque incendie, il y a près d‘une année. Cette ouverture qui coïncide avec la fête religieuse de l‘Aïd el-Adha est une aubaine pour les petites bourses pour faire des emplettes au profit des petits notamment. Les bénéficiaires des 307 stands qui ont patienté une longue année et qui à un moment donné avaient complètement perdu espoir de récupérer un jour leurs étals détruits par le feu, ont adressé une lettre de remerciement au wali, Mohamed El Ghazi qui a tenu ses promesses de livrer le marché au bout d‘une année maximum. Mieux encore c‘est une autre version des lieux, qu‘ ont pris possession les anciens propriétaires des stands avec un site fonctionnel avec toutes les servitudes et commodités, proches du marché de proximité, contrairement à l‘ancienne infrastructure qui était complètement clochardisée. Les autorités locales ont tenu à ce que parmi les bénéficiaires figurent de nombreux jeunes handicapés. Reste donc à concrétiser la réalisation du nouveau marché de l‘ex souk el fellah, un projet dont les travaux sont déjà très avancés. Remplacement du pont de la sortie Sud Un projet de construction d‘un ouvrage d‘art d‘une longueur de 1.400 mètres sera lancé "au courant du mois de décembre prochain" à Annaba pour une enveloppe financière de plus de 7 milliards de dinars, selon la Direction des travaux publics. Devant remplacer le pont en Y implanté à la sortie sud de "la coquette", cette voie de communication qui reliera la rocade Annaba-Souk Ahras, sera dotée de 4 couloirs, a précisé la même source, soulignant que l‘objectif d‘un tel projet d‘envergure est de désengorger la circulation routière au niveau de cet axe stratégique enregistrant une saturation et présentant des risques potentiels d‘accidents.