Les entrées en devises en Chine ont progressé de 79% en octobre dernier par rapport à septembre, à 519 milliards de yuans (77,6 mds de dollars), selon des chiffres de la Banque centrale rapportés samedi par la presse chinoise. La quantité d'argent frais ainsi apportée à l'économie chinoise en échange des devises reçues en un seul mois est la deuxième plus élevée dans l'histoire du pays, rapporte le journal Nouvelles de Pékin. Elle n'avait été dépassée qu'en avril 2008, lorsqu'elle avait 525 milliards de yuans, précise le quotidien. Ces entrées de devises ont été supérieures en octobre de 42,8 milliards de dollars à la somme de l'excédent commercial (27,15 milliards USD) et des investissements directs (7,66 milliards de dollars). Cet écart signale un fort afflux de fonds spéculatifs attirés par des rendements plus élevés en Chine que dans les pays développés. "La Chine est entrée dans un cycle de hausse des taux, ce qui augmente la pression de flux de capitaux entrant dans le pays", selon un économiste à la China Construction Bank cité par le journal. La Banque populaire de Chine (Banque centrale) a relevé le mois dernier les taux d'intérêt pour la première fois en près de trois ans, et beaucoup d'analystes s'attendent à de nouvelles hausses dans un avenir proche. Autre signe de resserrement monétaire, les réserves obligatoires des banques, c'est à dire la part de leurs dépôts qu'elles doivent placer à la banque centrale, ont été relevées deux fois en novembre, atteignant actuellement 18%, après avoir déjà augmenté trois fois en 2010. Si les capitaux continuent à affluer en Chine, un nouveau relèvement d'un demi-point de pourcentage de ces réserves obligatoires ne suffira pas à freiner l'expansion de la masse monétaire, selon l'économiste d'Industrial Bank Co. Ltd, également cité par les Nouvelles de Pékin. Un relèvement de 1% à 1,5% sera alors nécessaire, d'après cet économiste. Les réserves de changes de la Chine, les premières du monde, s'élevaient fin septembre à 2.648,3 milliards de dollars, contre 2.454 milliards de dollars fin juin. Les entrées en devises en Chine ont progressé de 79% en octobre dernier par rapport à septembre, à 519 milliards de yuans (77,6 mds de dollars), selon des chiffres de la Banque centrale rapportés samedi par la presse chinoise. La quantité d'argent frais ainsi apportée à l'économie chinoise en échange des devises reçues en un seul mois est la deuxième plus élevée dans l'histoire du pays, rapporte le journal Nouvelles de Pékin. Elle n'avait été dépassée qu'en avril 2008, lorsqu'elle avait 525 milliards de yuans, précise le quotidien. Ces entrées de devises ont été supérieures en octobre de 42,8 milliards de dollars à la somme de l'excédent commercial (27,15 milliards USD) et des investissements directs (7,66 milliards de dollars). Cet écart signale un fort afflux de fonds spéculatifs attirés par des rendements plus élevés en Chine que dans les pays développés. "La Chine est entrée dans un cycle de hausse des taux, ce qui augmente la pression de flux de capitaux entrant dans le pays", selon un économiste à la China Construction Bank cité par le journal. La Banque populaire de Chine (Banque centrale) a relevé le mois dernier les taux d'intérêt pour la première fois en près de trois ans, et beaucoup d'analystes s'attendent à de nouvelles hausses dans un avenir proche. Autre signe de resserrement monétaire, les réserves obligatoires des banques, c'est à dire la part de leurs dépôts qu'elles doivent placer à la banque centrale, ont été relevées deux fois en novembre, atteignant actuellement 18%, après avoir déjà augmenté trois fois en 2010. Si les capitaux continuent à affluer en Chine, un nouveau relèvement d'un demi-point de pourcentage de ces réserves obligatoires ne suffira pas à freiner l'expansion de la masse monétaire, selon l'économiste d'Industrial Bank Co. Ltd, également cité par les Nouvelles de Pékin. Un relèvement de 1% à 1,5% sera alors nécessaire, d'après cet économiste. Les réserves de changes de la Chine, les premières du monde, s'élevaient fin septembre à 2.648,3 milliards de dollars, contre 2.454 milliards de dollars fin juin.