Les élections présidentielles qui devaient mettre fin aux périodes de turbulences sociales politiques n'ont pas réglé d'un iota la crise que traverse le pays depuis plusieurs années. Un Président déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo, qui prête serment au Palais présidentiel d'Abidjan. Et un Président élu à la majorité, reconnu par la Commission électorale indépendante (CEI), et reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, ne fait qu'accentuer la confusion et attiser les rancoeurs des adversaires des deux camps. Les élections présidentielles qui devaient mettre fin aux périodes de turbulences sociales politiques n'ont pas réglé d'un iota la crise que traverse le pays depuis plusieurs années. Un Président déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo, qui prête serment au Palais présidentiel d'Abidjan. Et un Président élu à la majorité, reconnu par la Commission électorale indépendante (CEI), et reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, ne fait qu'accentuer la confusion et attiser les rancoeurs des adversaires des deux camps. Samedi dernier, le Président sortant Laurent Gbagbo a prêté serment alors que sa victoire est fortement contestée par l'opposition , alors que Alassane Ouattara, désigné vainqueur par la commission électorale est reconnu et félicité par l'Onu, l'UE, l'Union africaine, les Etats-Unis, et la France. Le premier exportateur mondial de cacao, ancien pays phare de l'Afrique de l'Ouest, entre dans une période de grande incertitude et d'isolement qui risque de dégénérer en lutte de pouvoir. La Commission électorale indépendante (CEI) a crédité Ouattara de 54,1% des voix exprimées au second tour de la présidentielle de dimanche dernier. Cependant le Conseil constitutionnel, invoquant des fraudes dans le Nord, a invalidé des milliers de bulletins et proclamé vendredi la victoire du chef de l'Etat sortant. Ggagbo crie à l'ingérence La cérémonie d'investiture a été retransmise en direct à la télévision nationale (RTI) après que le chef d'état-major des armées, le général Philippe Mangou, eut renouvelé la veille au soir son allégeance envers Laurent Gbagbo."Je continuerai à travailler avec l'ensemble de la communauté internationale mais je ne transigerai jamais sur la souveraineté nationale", a lancé le chef de l'Etat sous les encouragements et le tintamarre des vuvuzelas de son auditoire. Balayant du revers de la main les désaveux de la communauté internationale, et notamment de la France, des Etats-Unis, de l'Onu, de l'Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), il a ajouté : "J'ai observé quelques exemples graves d'ingérence. Nous n'avons demandé à personne de venir gérer notre pays. Notre souveraineté est quelque chose que je vais défendre".Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a fait savoir que le FMI ne coopèrerait avec le gouvernement ivoirien que s'il est reconnu par les Nations unies. Cette prise de position fait s'éloigner pour le gouvernement Gbagbo l'espoir d'un allègement de dette de quelque trois milliards de dollars dans le cadre de l'initiative en faveur des pays pauvres les plus lourdemementL'Union africaine avait annoncé auparavant qu'elle prendrait des mesures contre ceux qui n'accepteraient pas le verdict annoncé par la Commission électorale. Samedi, des manifestants ont dressé des barricades et mis le feu à des pneus dans la métropole lagunaire ainsi que dans d'autres agglomérations, dont Bouaké, la grande ville du Centre qui a servi de "capitale" aux ex-rebelles des Forces nouvelles (FN). Mais aucune manifestation d'envergure n'a eu lieu rapporte le journal Libération. Le Conseil de sécurité des Nations unies n'est en revanche pas parvenu vendredi dernier à s'entendre sur une déclaration reconnaissant Ouattara comme vainqueur, cela en raison d'objections de la Russie, ont fait savoir des diplomates en poste à l'Onu.L'Union africaine annonce l'envoi à Abidjan d'un émissaire, l'ancien président sud-africain Thabo Mbekiqui devait être attendu hier rapporte l'agence Reuters, pour tenter de trouver une solution à la crise ivoirienne après que Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se sont proclamés tous les deux président du pays. "Une situation comme le Rwanda ou le Kenya serait un cauchemar, que nous cherchons à éviter en faisant tout notre possible", a déclaré l'ambassadrice d'Afrique du Sud à Abidjan. L'UA a également menacé de prendre des mesures contre quiconque minerait les résultats diffusés par la CEI. L'Afrique du Sud ne s'est pas prononcée aussi fortement que beaucoup d'autres pays contre Gbagbo. Mbeki a d'autre part entrepris naguère d'autres efforts pour résoudre le conflit ivoirien. Cependant Ouattara a soumis de son côté un serment écrit et pris les premières dispositions pour constituer un gouvernement parallèle. Samedi dernier, le Président sortant Laurent Gbagbo a prêté serment alors que sa victoire est fortement contestée par l'opposition , alors que Alassane Ouattara, désigné vainqueur par la commission électorale est reconnu et félicité par l'Onu, l'UE, l'Union africaine, les Etats-Unis, et la France. Le premier exportateur mondial de cacao, ancien pays phare de l'Afrique de l'Ouest, entre dans une période de grande incertitude et d'isolement qui risque de dégénérer en lutte de pouvoir. La Commission électorale indépendante (CEI) a crédité Ouattara de 54,1% des voix exprimées au second tour de la présidentielle de dimanche dernier. Cependant le Conseil constitutionnel, invoquant des fraudes dans le Nord, a invalidé des milliers de bulletins et proclamé vendredi la victoire du chef de l'Etat sortant. Ggagbo crie à l'ingérence La cérémonie d'investiture a été retransmise en direct à la télévision nationale (RTI) après que le chef d'état-major des armées, le général Philippe Mangou, eut renouvelé la veille au soir son allégeance envers Laurent Gbagbo."Je continuerai à travailler avec l'ensemble de la communauté internationale mais je ne transigerai jamais sur la souveraineté nationale", a lancé le chef de l'Etat sous les encouragements et le tintamarre des vuvuzelas de son auditoire. Balayant du revers de la main les désaveux de la communauté internationale, et notamment de la France, des Etats-Unis, de l'Onu, de l'Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), il a ajouté : "J'ai observé quelques exemples graves d'ingérence. Nous n'avons demandé à personne de venir gérer notre pays. Notre souveraineté est quelque chose que je vais défendre".Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a fait savoir que le FMI ne coopèrerait avec le gouvernement ivoirien que s'il est reconnu par les Nations unies. Cette prise de position fait s'éloigner pour le gouvernement Gbagbo l'espoir d'un allègement de dette de quelque trois milliards de dollars dans le cadre de l'initiative en faveur des pays pauvres les plus lourdemementL'Union africaine avait annoncé auparavant qu'elle prendrait des mesures contre ceux qui n'accepteraient pas le verdict annoncé par la Commission électorale. Samedi, des manifestants ont dressé des barricades et mis le feu à des pneus dans la métropole lagunaire ainsi que dans d'autres agglomérations, dont Bouaké, la grande ville du Centre qui a servi de "capitale" aux ex-rebelles des Forces nouvelles (FN). Mais aucune manifestation d'envergure n'a eu lieu rapporte le journal Libération. Le Conseil de sécurité des Nations unies n'est en revanche pas parvenu vendredi dernier à s'entendre sur une déclaration reconnaissant Ouattara comme vainqueur, cela en raison d'objections de la Russie, ont fait savoir des diplomates en poste à l'Onu.L'Union africaine annonce l'envoi à Abidjan d'un émissaire, l'ancien président sud-africain Thabo Mbekiqui devait être attendu hier rapporte l'agence Reuters, pour tenter de trouver une solution à la crise ivoirienne après que Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se sont proclamés tous les deux président du pays. "Une situation comme le Rwanda ou le Kenya serait un cauchemar, que nous cherchons à éviter en faisant tout notre possible", a déclaré l'ambassadrice d'Afrique du Sud à Abidjan. L'UA a également menacé de prendre des mesures contre quiconque minerait les résultats diffusés par la CEI. L'Afrique du Sud ne s'est pas prononcée aussi fortement que beaucoup d'autres pays contre Gbagbo. Mbeki a d'autre part entrepris naguère d'autres efforts pour résoudre le conflit ivoirien. Cependant Ouattara a soumis de son côté un serment écrit et pris les premières dispositions pour constituer un gouvernement parallèle.