Le devoir de mémoire est un travail qu'il faut mener « sans rien craindre » et le fait colonial doit être condamné « sans réserve » pour que l'Algérie et la France puissent avancer ensemble dans leurs relations de coopération, a affirmé hier, à Alger, François Hollande, député, membre dirigeant du Parti socialiste français. « En ce qui nous concerne au Parti socialiste, au sujet du devoir de mémoire, nous n'avons jamais changé de position sur le fait colonial qui doit être condamné sans réserve », a déclaré Hollande dans un point de presse à l'issue d'entretiens qu'il a eus avec le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem. Les relations entre les deux pays, le devoir de mémoire, la situation dans la région euroméditerranéenne, l'Union pour la Méditerranée, ainsi que la question palestinienne, ont été largement passés en revue lors de ces entretiens. « Nous avons évoqué beaucoup de questions, notamment le devoir de mémoire, un travail d'historiens qu'il faut absolument valoriser et accomplir sans rien craindre pour ouvrir une nouvelle voie vers l'avenir », a souligné Hollande, relevant que l'Algérie et la France ont de « nombreux aspects communs qui les unissent ». Il a estimé qu'il ne doit pas y avoir d' « ambiguïté », ni de « malentendu » dans les relations entre les deux pays, afin, a-t-il dit, que « nous puissions avancer ensemble dans tous les domaines de coopération que nous voulons développer ». Pour sa part, Belkhadem a insisté sur la nécessité, pour la France, d' « assumer son passé colonial », car il s'agit d'un « acte criminel », a-t-il souligné. Le SG du FLN a indiqué « ne pas comprendre » qu'il y ait un « déni de ce droit » (non reconnaissance du passé colonial) de la part de la France, ajoutant que le fait d' « institutionnaliser l'apologie du colonialisme est un acte qu'on ne peut admettre en aucun cas et d'aucune manière ». « L'intérêt de nos deux pays exige que l'on aille de l'avant et qu'on passe à une étape qualitative dans notre coopération sans pour autant oublier le devoir de mémoire », a-t-il soutenu. Interrogé, d'autre part, au sujet des cinq otages français enlevés au nord du Niger, Belkhadem a indiqué que la position de son parti et celle de l'Algérie est de « condamner systématiquement les prises d'otages, quels que soient les auteurs de ces actes », rappelant que l'Algérie « a mené une bataille diplomatique pour criminaliser le paiement de rançons dans le cadre de prises d'otages ». Il a réitéré, aussi, la position de son parti et de l'Algérie concernant le rejet de toute présence militaire étrangère dans la région du Sahel, préconisant, plutôt, une coopération régionale et internationale pour une « lutte efficace » contre le terrorisme. Le devoir de mémoire est un travail qu'il faut mener « sans rien craindre » et le fait colonial doit être condamné « sans réserve » pour que l'Algérie et la France puissent avancer ensemble dans leurs relations de coopération, a affirmé hier, à Alger, François Hollande, député, membre dirigeant du Parti socialiste français. « En ce qui nous concerne au Parti socialiste, au sujet du devoir de mémoire, nous n'avons jamais changé de position sur le fait colonial qui doit être condamné sans réserve », a déclaré Hollande dans un point de presse à l'issue d'entretiens qu'il a eus avec le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem. Les relations entre les deux pays, le devoir de mémoire, la situation dans la région euroméditerranéenne, l'Union pour la Méditerranée, ainsi que la question palestinienne, ont été largement passés en revue lors de ces entretiens. « Nous avons évoqué beaucoup de questions, notamment le devoir de mémoire, un travail d'historiens qu'il faut absolument valoriser et accomplir sans rien craindre pour ouvrir une nouvelle voie vers l'avenir », a souligné Hollande, relevant que l'Algérie et la France ont de « nombreux aspects communs qui les unissent ». Il a estimé qu'il ne doit pas y avoir d' « ambiguïté », ni de « malentendu » dans les relations entre les deux pays, afin, a-t-il dit, que « nous puissions avancer ensemble dans tous les domaines de coopération que nous voulons développer ». Pour sa part, Belkhadem a insisté sur la nécessité, pour la France, d' « assumer son passé colonial », car il s'agit d'un « acte criminel », a-t-il souligné. Le SG du FLN a indiqué « ne pas comprendre » qu'il y ait un « déni de ce droit » (non reconnaissance du passé colonial) de la part de la France, ajoutant que le fait d' « institutionnaliser l'apologie du colonialisme est un acte qu'on ne peut admettre en aucun cas et d'aucune manière ». « L'intérêt de nos deux pays exige que l'on aille de l'avant et qu'on passe à une étape qualitative dans notre coopération sans pour autant oublier le devoir de mémoire », a-t-il soutenu. Interrogé, d'autre part, au sujet des cinq otages français enlevés au nord du Niger, Belkhadem a indiqué que la position de son parti et celle de l'Algérie est de « condamner systématiquement les prises d'otages, quels que soient les auteurs de ces actes », rappelant que l'Algérie « a mené une bataille diplomatique pour criminaliser le paiement de rançons dans le cadre de prises d'otages ». Il a réitéré, aussi, la position de son parti et de l'Algérie concernant le rejet de toute présence militaire étrangère dans la région du Sahel, préconisant, plutôt, une coopération régionale et internationale pour une « lutte efficace » contre le terrorisme.