Le Front national algérien (FNA) fait face à une autre vague de dissidents. Le mouvement de fronde, cette fois-ci, semble plus important, ses animateurs n'étant autres que des cadres fondateurs du parti. Ces derniers, dans un communiqué rendu public, s'en prennent directement au président du parti, l'accusant de « mener en solo » les affaires du FNA. Les animateurs de cette dissidence, une dizaine de députés et de cadres fondateurs du parti, qui se sont organisés en « Comité national de redressement », à l'issue d'une rencontre nationale tenue récemment à Alger, s'attaquent frontalement à Moussa Touati. « Il a transformé le parti en une entreprise lucrative pour ramasser de l'argent », écrit-on dans ledit communiqué, allant jusqu'à accuser l'actuel président du FNA d'avoir offert des postes au sein du parti à des « affairistes détenteurs d'argent sale ». Pour cela, ils appellent tous les militants et cadres du parti à s'unir autour du « Comité de redressement » afin de reprendre les rênes du FNA et l'extirper de la « situation médiocre » dans laquelle on l'a fait s'engouffrer. Les animateurs du mouvement de fronde semblent décidés à aller jusqu'au bout de leur logique, réclamant d'emblée la présidence du parti. Le mouvement ira crescendo et les clivages s'accentuent à l'approche des élections législatives et municipales de 2012. Pour rappel, Moussa Touati avait su contenir une crise naissante au sein de son parti l'an dernier à l'occasion du renouvellement partiel du tiers des membres du Conseil de la nation. Le chef de file de la dissidence d'alors n'a pas su réunir le consensus autour de son mouvement aussitôt jugulé par les pro-Touati. Mais cette fois-ci, les choses se présentent autrement et la situation a changé depuis. En effet, l'actuel président du FNA a mené une vaste opération d'assainissement dans les rangs de son parti, lors de la restructuration des cellules de base entamée l'année dernière. Une opération qui ne s'est pas passée sans faire de mécontents. C'est ceux-là mêmes qui sont derrière les agitations ressenties à présent. A la différence des mouvements de fronde précédents, celui-là se distingue par le poids de ses animateurs qui ne sont autres que des membres fondateurs du FNA. Ces derniers envisagent d'investir le terrain au profit d'un travail de sensibilisation auprès des militants du parti, afin d'exercer une pression sur l'actuelle direction et reprendre les rênes du parti. L'année 2011 s'annonce donc chaude pour Moussa Touati qui devra en découdre avec une coriace dissidence qui ne compte pas lâcher prise de sitôt. Le Front national algérien (FNA) fait face à une autre vague de dissidents. Le mouvement de fronde, cette fois-ci, semble plus important, ses animateurs n'étant autres que des cadres fondateurs du parti. Ces derniers, dans un communiqué rendu public, s'en prennent directement au président du parti, l'accusant de « mener en solo » les affaires du FNA. Les animateurs de cette dissidence, une dizaine de députés et de cadres fondateurs du parti, qui se sont organisés en « Comité national de redressement », à l'issue d'une rencontre nationale tenue récemment à Alger, s'attaquent frontalement à Moussa Touati. « Il a transformé le parti en une entreprise lucrative pour ramasser de l'argent », écrit-on dans ledit communiqué, allant jusqu'à accuser l'actuel président du FNA d'avoir offert des postes au sein du parti à des « affairistes détenteurs d'argent sale ». Pour cela, ils appellent tous les militants et cadres du parti à s'unir autour du « Comité de redressement » afin de reprendre les rênes du FNA et l'extirper de la « situation médiocre » dans laquelle on l'a fait s'engouffrer. Les animateurs du mouvement de fronde semblent décidés à aller jusqu'au bout de leur logique, réclamant d'emblée la présidence du parti. Le mouvement ira crescendo et les clivages s'accentuent à l'approche des élections législatives et municipales de 2012. Pour rappel, Moussa Touati avait su contenir une crise naissante au sein de son parti l'an dernier à l'occasion du renouvellement partiel du tiers des membres du Conseil de la nation. Le chef de file de la dissidence d'alors n'a pas su réunir le consensus autour de son mouvement aussitôt jugulé par les pro-Touati. Mais cette fois-ci, les choses se présentent autrement et la situation a changé depuis. En effet, l'actuel président du FNA a mené une vaste opération d'assainissement dans les rangs de son parti, lors de la restructuration des cellules de base entamée l'année dernière. Une opération qui ne s'est pas passée sans faire de mécontents. C'est ceux-là mêmes qui sont derrière les agitations ressenties à présent. A la différence des mouvements de fronde précédents, celui-là se distingue par le poids de ses animateurs qui ne sont autres que des membres fondateurs du FNA. Ces derniers envisagent d'investir le terrain au profit d'un travail de sensibilisation auprès des militants du parti, afin d'exercer une pression sur l'actuelle direction et reprendre les rênes du parti. L'année 2011 s'annonce donc chaude pour Moussa Touati qui devra en découdre avec une coriace dissidence qui ne compte pas lâcher prise de sitôt.