Adoptant une fois n'est pas coutume un ton conciliant, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a appelé samedi de ses voeux une solution "gagnant-gagnant" aux pourparlers avec les grandes puissances sur les ambitions nucléaires de son pays. Ses déclarations, faites lors d'une interview en direct à la télévision, vont dans le même sens que celles de son nouveau ministre des Affaires étrangères, lequel, quelques heures plus tôt, avait parlé d'une "interaction positive" avec l'Union européenne, d'ordinaire cible des critiques de Téhéran. Sans dire pour autant que l'Iran pourrait changer de position lors des négociations, qui ont repris ce mois-ci et doivent se poursuivre en janvier, Ahmadinejad a déclaré espérer que toutes les parties pourraient sortir de ce dialogue avec leurs "dignité et réputation" intactes. "Les négociations à Genève ont, je pense, étaient positives", a-t-il dit, en faisant allusion aux deux journées de négociations qui ont eu lieu début décembre avec les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne (5+1). Ces négociations ont repris après plus d'un an d'interruption, pendant lequel de nouvelles sanctions internationales ont été adoptées contre l'Iran. Ahmadinejad a appelé la communauté internationale à lever les sanctions visant l'Iran et "à transformer la politique de confrontation en interaction et en coopération". "Si nous nous orientons vers une interaction, ce sera une situation de 'gagnant-gagnant', il n'y aura pas de perdant. Depuis le tout début, nous souhaitons que chacun soit gagnant", a-t-il souligné. Un peu plus tôt, le ministre iranien par intérim des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, avait tendu la main à l'Union européenne lors de sa prise de fonction. Rompant avec la rhétorique habituelle de Téhéran à l'égard de l'Occident, le directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a appelé de ses voeux une "interaction positive" avec l'Union européenne, dont le soutien à un nouveau train de sanctions visant le programme nucléaire iranien avait indigné la République islamique.Nommé par Ahmadinejad, Ali Akbar Salehi a été chargé d'assurer l'intérim à la tête de la diplomatie après le limogeage de Manouchehr Mottaki lundi. Il peut occuper cette fonction pendant trois mois sans recevoir l'agrément du Parlement nécessaire pour rester de façon permanente à la tête du ministère. Il n'a pas fait état des relations avec les Etats-Unis, souvent qualifié par l'Iran de "Grand Satan" et n'a pas évoqué Israël dont il refuse de reconnaître l'existence en tant qu'Etat. Adoptant une fois n'est pas coutume un ton conciliant, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a appelé samedi de ses voeux une solution "gagnant-gagnant" aux pourparlers avec les grandes puissances sur les ambitions nucléaires de son pays. Ses déclarations, faites lors d'une interview en direct à la télévision, vont dans le même sens que celles de son nouveau ministre des Affaires étrangères, lequel, quelques heures plus tôt, avait parlé d'une "interaction positive" avec l'Union européenne, d'ordinaire cible des critiques de Téhéran. Sans dire pour autant que l'Iran pourrait changer de position lors des négociations, qui ont repris ce mois-ci et doivent se poursuivre en janvier, Ahmadinejad a déclaré espérer que toutes les parties pourraient sortir de ce dialogue avec leurs "dignité et réputation" intactes. "Les négociations à Genève ont, je pense, étaient positives", a-t-il dit, en faisant allusion aux deux journées de négociations qui ont eu lieu début décembre avec les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne (5+1). Ces négociations ont repris après plus d'un an d'interruption, pendant lequel de nouvelles sanctions internationales ont été adoptées contre l'Iran. Ahmadinejad a appelé la communauté internationale à lever les sanctions visant l'Iran et "à transformer la politique de confrontation en interaction et en coopération". "Si nous nous orientons vers une interaction, ce sera une situation de 'gagnant-gagnant', il n'y aura pas de perdant. Depuis le tout début, nous souhaitons que chacun soit gagnant", a-t-il souligné. Un peu plus tôt, le ministre iranien par intérim des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, avait tendu la main à l'Union européenne lors de sa prise de fonction. Rompant avec la rhétorique habituelle de Téhéran à l'égard de l'Occident, le directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a appelé de ses voeux une "interaction positive" avec l'Union européenne, dont le soutien à un nouveau train de sanctions visant le programme nucléaire iranien avait indigné la République islamique.Nommé par Ahmadinejad, Ali Akbar Salehi a été chargé d'assurer l'intérim à la tête de la diplomatie après le limogeage de Manouchehr Mottaki lundi. Il peut occuper cette fonction pendant trois mois sans recevoir l'agrément du Parlement nécessaire pour rester de façon permanente à la tête du ministère. Il n'a pas fait état des relations avec les Etats-Unis, souvent qualifié par l'Iran de "Grand Satan" et n'a pas évoqué Israël dont il refuse de reconnaître l'existence en tant qu'Etat.