La directrice du service Immunologie du CHU Mustapha Pacha, le Pr Malika Benhalima, a appelé à la généralisation du filtrage du sang dans les centres de transfusion sanguine (CTS), précisant que le sang non filtré augmente les risques de rejet du greffon en cas de transplantation. "Nous appelons les CTS à généraliser le filtrage du sang destiné à la transfusion. Le sang non filtré est à l'origine d'un bon nombre de rejet de greffons", a expliqué le Pr Benhalima à l'APS. C'est le cas, notamment, des insuffisants rénaux, anémiques pour la plupart, abondamment transfusés, qui se retrouvent, soit exclus de la transplantation, soit victimes d'un rejet du greffon, a indiqué la spécialiste. "Le sang non filtré contient les globules blancs du donneur, qui transmettent au receveur les anti-corps anti HLA du donneur, et à chaque transfusion, le nombre d'anticorps augmente et augmente avec lui la marge de rejet du greffon", a détaillé le Pr Benhalima. Le service immunologie effectue les examens de compatibilité du donneur-receveur et décide de la faisabilité de la transplantation. 25% des demandes de greffes sont rejetées à cause de cross match positif (qui indique la présence d'anti-corps anti HLA du donneur), dont un bon nombre, selon la même spécialiste, peut avoir la transfusion de sang non filtré comme origine. "Pire que l'exclusion de la transplantation, un patient peut faire un rejet hyper aigu ou accéléré qui peut même lui coûter la vie", a-t-elle prévenu. Elle a souligné, en outre, la nécessité d'examens sanguins près-transplantation "efficaces", devant être effectués avant l'achèvement d'une période de 21 jours après chaque transfusion, ce qui se fait rarement, a-t-elle noté. Le Pr Benhalima a également préconisé d'éviter les dons à risque, de l'enfant à la mère et du mari à sa femme, afin de réduire les risques de rejet des greffons. La directrice du service Immunologie du CHU Mustapha Pacha, le Pr Malika Benhalima, a appelé à la généralisation du filtrage du sang dans les centres de transfusion sanguine (CTS), précisant que le sang non filtré augmente les risques de rejet du greffon en cas de transplantation. "Nous appelons les CTS à généraliser le filtrage du sang destiné à la transfusion. Le sang non filtré est à l'origine d'un bon nombre de rejet de greffons", a expliqué le Pr Benhalima à l'APS. C'est le cas, notamment, des insuffisants rénaux, anémiques pour la plupart, abondamment transfusés, qui se retrouvent, soit exclus de la transplantation, soit victimes d'un rejet du greffon, a indiqué la spécialiste. "Le sang non filtré contient les globules blancs du donneur, qui transmettent au receveur les anti-corps anti HLA du donneur, et à chaque transfusion, le nombre d'anticorps augmente et augmente avec lui la marge de rejet du greffon", a détaillé le Pr Benhalima. Le service immunologie effectue les examens de compatibilité du donneur-receveur et décide de la faisabilité de la transplantation. 25% des demandes de greffes sont rejetées à cause de cross match positif (qui indique la présence d'anti-corps anti HLA du donneur), dont un bon nombre, selon la même spécialiste, peut avoir la transfusion de sang non filtré comme origine. "Pire que l'exclusion de la transplantation, un patient peut faire un rejet hyper aigu ou accéléré qui peut même lui coûter la vie", a-t-elle prévenu. Elle a souligné, en outre, la nécessité d'examens sanguins près-transplantation "efficaces", devant être effectués avant l'achèvement d'une période de 21 jours après chaque transfusion, ce qui se fait rarement, a-t-elle noté. Le Pr Benhalima a également préconisé d'éviter les dons à risque, de l'enfant à la mère et du mari à sa femme, afin de réduire les risques de rejet des greffons.