Près de 14.000 Ivoiriens ont fui au Libéria pour échapper aux violences nées du second tour de l'élection présidentielle, selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui qui fait état de "plusieurs morts", de personnes atteintes de paludisme ou de diarrhées parmi les nouveaux arrivants. "Du fait du nombre croissant [de réfugiés], les besoins humanitaires sont plus élevés pour les femmes et les enfants réfugiés ainsi que pour les villageois qui les accueillent", indique le HCR dans un communiqué rapporté par le quotidien Le Monde. "Les réfugiés viennent de l'ouest de la Côte d'Ivoire et ils sont obligés de marcher plusieurs heures, voire plusieurs jours, avant de traverser en pirogue de nombreux cours d'eau qui marquent la frontière naturelle entre leur pays et le Libéria." Selon l'agence onusienne, "certaines familles ont indiqué avoir marché pendant trois à quatre jours dans la brousse avec très peu de nourriture". Face à cet afflux de réfugiés, le HCR avertit qu'il risque d'être à court de nourriture. Le Haut commissariat s'inquiète par ailleurs d'informations selon lesquelles certains membres des Forces nouvelles, qui soutiennent Alassane Ouattara, empêcheraient des réfugiés de traverser librement la frontière vers le Libéria. "Cela oblige les réfugiés des villages de [la région de] Danane de dévier de leur route de près de 80 km vers le sud afin d'entrer au Libéria." La Commission européenne avait indiqué jeudi qu'environ 11.000 Ivoiriens, dont une majorité de femmes et d'enfants, avaient fui vers le Liberia, la Guinée et le Ghana. Cinq millions d'euros ont été débloqués par la Commission européenne pour faire face à une crise humanitaire dans les pays voisins de la Côte d'Ivoire en cas d'afflux de réfugiés. Résolution du Conseil des droits de l'homme Depuis le scrutin 28 novembre, le président sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara se livrent un bras de fer politique, faisant planer la menace d'une nouvelle guerre civile, à l'image du conflit de 2002-2003. Le premier a été désigné vainqueur de l'élection par le Conseil constitutionnel, acquis à sa cause, tandis que le second, reconnu par la communauté internationale comme le nouveau président de la Côte d'Ivoire, a remporté le scrutin selon les résultats communiqués par la commission électorale. Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a adopté jeudi une résolution dénonçant les "atrocités" commises après la présidentielle qui ont fait, selon l'ONU, 173 morts du 16 au 21 décembre. Près de 14.000 Ivoiriens ont fui au Libéria pour échapper aux violences nées du second tour de l'élection présidentielle, selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui qui fait état de "plusieurs morts", de personnes atteintes de paludisme ou de diarrhées parmi les nouveaux arrivants. "Du fait du nombre croissant [de réfugiés], les besoins humanitaires sont plus élevés pour les femmes et les enfants réfugiés ainsi que pour les villageois qui les accueillent", indique le HCR dans un communiqué rapporté par le quotidien Le Monde. "Les réfugiés viennent de l'ouest de la Côte d'Ivoire et ils sont obligés de marcher plusieurs heures, voire plusieurs jours, avant de traverser en pirogue de nombreux cours d'eau qui marquent la frontière naturelle entre leur pays et le Libéria." Selon l'agence onusienne, "certaines familles ont indiqué avoir marché pendant trois à quatre jours dans la brousse avec très peu de nourriture". Face à cet afflux de réfugiés, le HCR avertit qu'il risque d'être à court de nourriture. Le Haut commissariat s'inquiète par ailleurs d'informations selon lesquelles certains membres des Forces nouvelles, qui soutiennent Alassane Ouattara, empêcheraient des réfugiés de traverser librement la frontière vers le Libéria. "Cela oblige les réfugiés des villages de [la région de] Danane de dévier de leur route de près de 80 km vers le sud afin d'entrer au Libéria." La Commission européenne avait indiqué jeudi qu'environ 11.000 Ivoiriens, dont une majorité de femmes et d'enfants, avaient fui vers le Liberia, la Guinée et le Ghana. Cinq millions d'euros ont été débloqués par la Commission européenne pour faire face à une crise humanitaire dans les pays voisins de la Côte d'Ivoire en cas d'afflux de réfugiés. Résolution du Conseil des droits de l'homme Depuis le scrutin 28 novembre, le président sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara se livrent un bras de fer politique, faisant planer la menace d'une nouvelle guerre civile, à l'image du conflit de 2002-2003. Le premier a été désigné vainqueur de l'élection par le Conseil constitutionnel, acquis à sa cause, tandis que le second, reconnu par la communauté internationale comme le nouveau président de la Côte d'Ivoire, a remporté le scrutin selon les résultats communiqués par la commission électorale. Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a adopté jeudi une résolution dénonçant les "atrocités" commises après la présidentielle qui ont fait, selon l'ONU, 173 morts du 16 au 21 décembre.