Des dizaines de jeunes chômeurs de Bousbâa dans la commune de Bordj Ménaïel, à l'est de Boumerdès, ont fermé, hier, la RN 12 à l'entrée est de la ville, à proximité de la station- servive pour manifester leur colère contre le chômage. En milieu de journée la route était toujours fermée à l'aide de barricades formées de pierres et d'autres objets hétéroclites. Les protestataires réclamaient le rétablissement du dispositif d'emploi de jeune, en l'occurence le Contrat de formation et d'insertion (CFI), gelé récemment par les pouvoirs publics. Ce dispositif a permis, faut-il le dire, à plusieurs jeunes d'accéder temporairement à un emploi et toucher un salaire de 12 mille dinars. Selon des statistiques, plus de 400 emplois ont été crées l'année écoulée dans le cadre du CFI. Et la commune de Bordj Ménaïel était en deuxième position, après Naciria, à recevoir un quota important de postes d'emploi. Par ailleurs, les jeunes protestataires ont dénoncé le favoritisme des responsables de l'Agence d'emploi de la même ville, notamment en matière de traitement des dossiers de demandes d'emploi. « Pour décrocher un soi-disant job, il faut avoir de la maârifa », tempête un jeune manifestant. L'année écoulée, plusieurs actions de protestations avaient été organisés par des jeunes recrutés dans le cadre du CFI pour dénoncer le retard mis dans le payement de leurs salaires. C'est ainsi que les localités de Si Mustapha, Naciria et Bordj Ménaïel, étaient le théâtre favorable de plusieurs contestations. A l'heure où nous mettons sous presse, la route était toujours fermée et les usagers, notamment les transporteurs, ont été contraints de rebrousser chemin et d'emprunter des routes secondaires pour rejoindre leurs destinations. Des dizaines de jeunes chômeurs de Bousbâa dans la commune de Bordj Ménaïel, à l'est de Boumerdès, ont fermé, hier, la RN 12 à l'entrée est de la ville, à proximité de la station- servive pour manifester leur colère contre le chômage. En milieu de journée la route était toujours fermée à l'aide de barricades formées de pierres et d'autres objets hétéroclites. Les protestataires réclamaient le rétablissement du dispositif d'emploi de jeune, en l'occurence le Contrat de formation et d'insertion (CFI), gelé récemment par les pouvoirs publics. Ce dispositif a permis, faut-il le dire, à plusieurs jeunes d'accéder temporairement à un emploi et toucher un salaire de 12 mille dinars. Selon des statistiques, plus de 400 emplois ont été crées l'année écoulée dans le cadre du CFI. Et la commune de Bordj Ménaïel était en deuxième position, après Naciria, à recevoir un quota important de postes d'emploi. Par ailleurs, les jeunes protestataires ont dénoncé le favoritisme des responsables de l'Agence d'emploi de la même ville, notamment en matière de traitement des dossiers de demandes d'emploi. « Pour décrocher un soi-disant job, il faut avoir de la maârifa », tempête un jeune manifestant. L'année écoulée, plusieurs actions de protestations avaient été organisés par des jeunes recrutés dans le cadre du CFI pour dénoncer le retard mis dans le payement de leurs salaires. C'est ainsi que les localités de Si Mustapha, Naciria et Bordj Ménaïel, étaient le théâtre favorable de plusieurs contestations. A l'heure où nous mettons sous presse, la route était toujours fermée et les usagers, notamment les transporteurs, ont été contraints de rebrousser chemin et d'emprunter des routes secondaires pour rejoindre leurs destinations.