Benmeradi a relevé un certain nombre de carences et d'insuffisances en affirmant que «des erreurs d'appréciation ont été commises en se plaçant dans le contexte des années 1980 caractéristique du drame de l'industrie nationale. Benmeradi a relevé un certain nombre de carences et d'insuffisances en affirmant que «des erreurs d'appréciation ont été commises en se plaçant dans le contexte des années 1980 caractéristique du drame de l'industrie nationale. «Renault a manifesté son intérêt pour son implantation en Algérie depuis 3 ou 4 années, mais le gouvernement est en train d'examiner ce dossier sachant que le constructeur français n'a pas satisfait aux attentes du gouvernement algérien, d'où le rejet du dossier. Et depuis 6 mois, Renault nous a fait part de ses nouvelles propositions » a notamment déclaré, hier, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, lors du forum d'El Moudjahid. Il précise que, pour le moment, rien n'est encore décidé en attendant les prochaines négociations pour clarifier la position de Renault. Il a indiqué concernant les suggestions de la partie algérienne que «nous attendons un investissement pour mettre en place, non seulement une usine de montage, mais également un transfert de technologie avec une valeur ajoutée afin de créer une dynamique de l'investissement ». Il s'agit, selon lui, de ne pas promouvoir seulement le label du constructeur et un investissement de capitaux pour la production de 60. 000 véhicules par an avec une gamme variée de 4 véhicules (initialement 50.000 véhicules). Mais, l'essentiel consiste, donc, à obtenir un taux d'intégration très important. Renault a accepté la commercialisation des véhicules avec l'option de tolérer l'Algérie comme associée. « Le projet de Renault est acceptable pour nous et un comité de suivi est déjà mis en place où le groupe de travail va mener des discussions, mais il y a un autre partenaire étranger, Volkswagen, et aujourd'hui, nous insistons beaucoup pour faire aboutir ce projet qui est très important pour la PME. Cependant, il est prématuré de se prononcer, car nous prenons le temps d'examiner ce projet tandis que les Français se précipitent » a-t-il ajouté. Le ministre a également abordé d'autres questions inhérentes aux résultats des assises nationales sur l'industrie, la zone de libre-échange avec l'Europe, l'utilisation efficiente des compétences nationales, le foncier industriel, le contrôle de la qualité et la compétitivité des entreprises et l'accord d'association avec l'Union européenne. Benmeradi a relevé un certain nombre de carences et d'insuffisances en affirmant que «des erreurs d'appréciation ont été commises en se plaçant dans le contexte des années 1980 caractéristique du drame de l'industrie nationale. En 1993, la production industrielle représentait 12 % du PIB et en 2009 ce taux est seulement de 5 %, d'où la descente aux enfers de l'industrie dans la contribution au développement économique du pays ». En 1998, le premier bilan réalisé en huit années fait ressortir 1 milliard DA d'investissement hors hydrocarbures alors que le démantèlement tarifaire avec l'Union européenne s'est soldé par 70 milliards de pertes de ressources et les recettes budgétaires étaient de l'ordre de 70 milliards DA. Les pouvoirs publics doivent revenir à l'investissement public productif, car l'investissement et le soutien à la relance économique a permis une croissance de 10 % . « L'investissement hors hydrocarbures est assez timide », a souligné le ministre, ajoutant qu' il devient impérieux d'encourager l'investissement productif en injectant 600 milliards DA pour les secteurs des travaux publics, l'habitat et d'autres secteurs. L'important dans l'assainissement des entreprises a trait, notamment, au désendettement sachant que le gouvernement se propose d'aider les entreprises dans les projets d'investissement et la mise à niveau. A titre d'exemple, l'endettement de la SNVI s'élève à 70 % et concerne notamment les agios et les services. Partenariat avec les étrangers dans la filière mécanique Le ministre a affirmé qu'en janvier 2011 il y a des possibilités de développer le partenariat avec des entreprises étrangères dans la filière mécanique sachant que les capacités de production d'une usine est de l'ordre de 20.000 moteurs toutes gammes confondues. La SNVI produit 1.500 camions par an, soit 5 à 10 % des besoins du marché national. L'Etat espère récupérer des parts de marché, notamment en ce qui concerne les moissonneuses batteuses. Par ailleurs, concernant le nouveau programme de production de ciment, un groupe assurera la production de 20 tonnes par an. Au sujet du partenariat dans le secteur de l'automobile, des négociations sont en cours avec deux partenaires étrangers. La part de l'industrie dans la valeur ajoutée nationale qui est actuellement de 5 % sera portée à 10 % à l'horizon 2014. Réhabilitation du secteur public marchand industriel Le processus de réhabilitation du secteur public marchand industriel s'est traduit par le traitement d'un premier lot d'entreprises qui ont abouti à un certain nombre d'actions. Le ministre a indiqué que « la création du groupe ciment Algérie (GICA) avec un programme d'investissement de 141 milliards DA doit être financé par le Fonds national de l'investissement et le programme porte sur l'extension des capacités de production de 8,5 millions de tonnes de ciment en disposant de capacités d'exportation vers 2020 et la production d'agrégats de 7 millions de tonnes ». A propos de Saidal, Benmeradi a déclaré que « la mise en œuvre du plan de développement du groupe pharmaceutique de Saidal a nécessité un budget de 16,71 milliards Da pour, notamment la construction de nouvelles usines de médicaments, la création d'un centre de bioéquivalence et la mise à niveau du potentiel existant ». Le traitement des entreprises a également abouti, selon le ministre, à mettre en œuvre un plan ambitieux de développement de la filière mécanique avec des investissements initiaux de 44 milliards DA et des engagements supplémentaires à partager avec des partenaires étrangers. Aussi, Benmeradi a souligné que « le complexe SNVI de Rouiba envisage de valoriser ses capacités dans un partenariat sur la production d'autobus et de camions avec un volume annuel passant de 1 500 unités actuellement à 15 000 en 2015. Le complexe industriel de Constantine produira, en partenariat, environ 30.000 moteurs diesels par an… ». Le programme de développement de l'ensemble des groupes concernés par la réhabilitation du secteur marchand industriel est évalué à près de 300 milliards DA. Par ailleurs, l'objectif de la redynamisation des PME pour les cinq prochaines années est de créer 200. 000 PME et la mise à niveau de 20. 000 autres. Le coût global de ce programme de mise à niveau des PME est estimé à 850 millions DA. La réhabilitation et l'aménagement des zones industrielles (plus de 15 zones) et de zones d'activité (35) ont nécessité plus de 19,2 millions DA. Concernant la politique de mise à niveau, l'innovation, la qualité et la réalisation d'infrastructures et services, le ministre a souligné que « deux programmes et dispositifs de mise à niveau coexistaient jusque là, en dehors de celui géré par l'Union européenne. Jusqu'en juin 2010, 484 entreprises ont formulé des demandes d'adhésion à ce programme dont 344 ont été acceptées pour le lancement de la phase diagnostic. Cependant, 140 entreprises ont finalisé ce programme. Aussi, le ministère a conclu des conventions avec 163 entreprises dont 139 pour la phase de bilan du programme national de mise à niveau des PME… Benmeradi a précisé que « le nouveau programme de mise à niveau unifié porte sur un objectif de 20 000 entreprises sur une période de cinq années alors que le coût de ce programme est évalué à plus de 385,7 millions DA.» Concernant la certification et la mise en conformité avec les normes et standards internationaux, il a dit que « l'amélioration du dispositif d'aide à la certification afin de parvenir à un objectif de 100 entreprises et organismes certifiés par an en 2010 où 127 entreprises sont inscrites pour bénéficier de cette aide ». Aussi, le ministre propose « l'accompagnement de 20 entreprises ayant un potentiel d'exportation pour la certification de leurs produits durant 2010 et 2011 ». «Renault a manifesté son intérêt pour son implantation en Algérie depuis 3 ou 4 années, mais le gouvernement est en train d'examiner ce dossier sachant que le constructeur français n'a pas satisfait aux attentes du gouvernement algérien, d'où le rejet du dossier. Et depuis 6 mois, Renault nous a fait part de ses nouvelles propositions » a notamment déclaré, hier, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, lors du forum d'El Moudjahid. Il précise que, pour le moment, rien n'est encore décidé en attendant les prochaines négociations pour clarifier la position de Renault. Il a indiqué concernant les suggestions de la partie algérienne que «nous attendons un investissement pour mettre en place, non seulement une usine de montage, mais également un transfert de technologie avec une valeur ajoutée afin de créer une dynamique de l'investissement ». Il s'agit, selon lui, de ne pas promouvoir seulement le label du constructeur et un investissement de capitaux pour la production de 60. 000 véhicules par an avec une gamme variée de 4 véhicules (initialement 50.000 véhicules). Mais, l'essentiel consiste, donc, à obtenir un taux d'intégration très important. Renault a accepté la commercialisation des véhicules avec l'option de tolérer l'Algérie comme associée. « Le projet de Renault est acceptable pour nous et un comité de suivi est déjà mis en place où le groupe de travail va mener des discussions, mais il y a un autre partenaire étranger, Volkswagen, et aujourd'hui, nous insistons beaucoup pour faire aboutir ce projet qui est très important pour la PME. Cependant, il est prématuré de se prononcer, car nous prenons le temps d'examiner ce projet tandis que les Français se précipitent » a-t-il ajouté. Le ministre a également abordé d'autres questions inhérentes aux résultats des assises nationales sur l'industrie, la zone de libre-échange avec l'Europe, l'utilisation efficiente des compétences nationales, le foncier industriel, le contrôle de la qualité et la compétitivité des entreprises et l'accord d'association avec l'Union européenne. Benmeradi a relevé un certain nombre de carences et d'insuffisances en affirmant que «des erreurs d'appréciation ont été commises en se plaçant dans le contexte des années 1980 caractéristique du drame de l'industrie nationale. En 1993, la production industrielle représentait 12 % du PIB et en 2009 ce taux est seulement de 5 %, d'où la descente aux enfers de l'industrie dans la contribution au développement économique du pays ». En 1998, le premier bilan réalisé en huit années fait ressortir 1 milliard DA d'investissement hors hydrocarbures alors que le démantèlement tarifaire avec l'Union européenne s'est soldé par 70 milliards de pertes de ressources et les recettes budgétaires étaient de l'ordre de 70 milliards DA. Les pouvoirs publics doivent revenir à l'investissement public productif, car l'investissement et le soutien à la relance économique a permis une croissance de 10 % . « L'investissement hors hydrocarbures est assez timide », a souligné le ministre, ajoutant qu' il devient impérieux d'encourager l'investissement productif en injectant 600 milliards DA pour les secteurs des travaux publics, l'habitat et d'autres secteurs. L'important dans l'assainissement des entreprises a trait, notamment, au désendettement sachant que le gouvernement se propose d'aider les entreprises dans les projets d'investissement et la mise à niveau. A titre d'exemple, l'endettement de la SNVI s'élève à 70 % et concerne notamment les agios et les services. Partenariat avec les étrangers dans la filière mécanique Le ministre a affirmé qu'en janvier 2011 il y a des possibilités de développer le partenariat avec des entreprises étrangères dans la filière mécanique sachant que les capacités de production d'une usine est de l'ordre de 20.000 moteurs toutes gammes confondues. La SNVI produit 1.500 camions par an, soit 5 à 10 % des besoins du marché national. L'Etat espère récupérer des parts de marché, notamment en ce qui concerne les moissonneuses batteuses. Par ailleurs, concernant le nouveau programme de production de ciment, un groupe assurera la production de 20 tonnes par an. Au sujet du partenariat dans le secteur de l'automobile, des négociations sont en cours avec deux partenaires étrangers. La part de l'industrie dans la valeur ajoutée nationale qui est actuellement de 5 % sera portée à 10 % à l'horizon 2014. Réhabilitation du secteur public marchand industriel Le processus de réhabilitation du secteur public marchand industriel s'est traduit par le traitement d'un premier lot d'entreprises qui ont abouti à un certain nombre d'actions. Le ministre a indiqué que « la création du groupe ciment Algérie (GICA) avec un programme d'investissement de 141 milliards DA doit être financé par le Fonds national de l'investissement et le programme porte sur l'extension des capacités de production de 8,5 millions de tonnes de ciment en disposant de capacités d'exportation vers 2020 et la production d'agrégats de 7 millions de tonnes ». A propos de Saidal, Benmeradi a déclaré que « la mise en œuvre du plan de développement du groupe pharmaceutique de Saidal a nécessité un budget de 16,71 milliards Da pour, notamment la construction de nouvelles usines de médicaments, la création d'un centre de bioéquivalence et la mise à niveau du potentiel existant ». Le traitement des entreprises a également abouti, selon le ministre, à mettre en œuvre un plan ambitieux de développement de la filière mécanique avec des investissements initiaux de 44 milliards DA et des engagements supplémentaires à partager avec des partenaires étrangers. Aussi, Benmeradi a souligné que « le complexe SNVI de Rouiba envisage de valoriser ses capacités dans un partenariat sur la production d'autobus et de camions avec un volume annuel passant de 1 500 unités actuellement à 15 000 en 2015. Le complexe industriel de Constantine produira, en partenariat, environ 30.000 moteurs diesels par an… ». Le programme de développement de l'ensemble des groupes concernés par la réhabilitation du secteur marchand industriel est évalué à près de 300 milliards DA. Par ailleurs, l'objectif de la redynamisation des PME pour les cinq prochaines années est de créer 200. 000 PME et la mise à niveau de 20. 000 autres. Le coût global de ce programme de mise à niveau des PME est estimé à 850 millions DA. La réhabilitation et l'aménagement des zones industrielles (plus de 15 zones) et de zones d'activité (35) ont nécessité plus de 19,2 millions DA. Concernant la politique de mise à niveau, l'innovation, la qualité et la réalisation d'infrastructures et services, le ministre a souligné que « deux programmes et dispositifs de mise à niveau coexistaient jusque là, en dehors de celui géré par l'Union européenne. Jusqu'en juin 2010, 484 entreprises ont formulé des demandes d'adhésion à ce programme dont 344 ont été acceptées pour le lancement de la phase diagnostic. Cependant, 140 entreprises ont finalisé ce programme. Aussi, le ministère a conclu des conventions avec 163 entreprises dont 139 pour la phase de bilan du programme national de mise à niveau des PME… Benmeradi a précisé que « le nouveau programme de mise à niveau unifié porte sur un objectif de 20 000 entreprises sur une période de cinq années alors que le coût de ce programme est évalué à plus de 385,7 millions DA.» Concernant la certification et la mise en conformité avec les normes et standards internationaux, il a dit que « l'amélioration du dispositif d'aide à la certification afin de parvenir à un objectif de 100 entreprises et organismes certifiés par an en 2010 où 127 entreprises sont inscrites pour bénéficier de cette aide ». Aussi, le ministre propose « l'accompagnement de 20 entreprises ayant un potentiel d'exportation pour la certification de leurs produits durant 2010 et 2011 ».