Les «redresseurs» du FLN ne comptent pas baisser les bras, loin s'en faut. Nullement impressionnés par ce que d'aucuns ont d'ores et déjà qualifié de victoire éclatante du secrétaire général du parti lors de la dernière session du comité central, tenue les 23 et 24 décembre dernier, ils font au contraire montre d'une grande ténacité dans leur opposition au premier responsable du vieux parti, Abdelaziz Belkhadem. Les «redresseurs» du FLN ne comptent pas baisser les bras, loin s'en faut. Nullement impressionnés par ce que d'aucuns ont d'ores et déjà qualifié de victoire éclatante du secrétaire général du parti lors de la dernière session du comité central, tenue les 23 et 24 décembre dernier, ils font au contraire montre d'une grande ténacité dans leur opposition au premier responsable du vieux parti, Abdelaziz Belkhadem. Ainsi, avons- nous appris hier, ils s'apprêtent à passer à la vitesse supérieure puisqu' ils se préparent à mener une action «de grande envergure». «Nous avons mis au point une nouvelle stratégie qui sera connue dans les prochains jours » nous a indiqué, en effet, Mohamed Seghir Kara, porte-parole du mouvement du mouvement du «Redressement et de l'authenticité» avant d'ajouter que «les supputations selon lesquelles les contestataires ne sont qu'une poignée seront fort démenties». Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, n'a pas donné plus de précisions sur la nature de cette prochaine action mais, selon certaines sources «tous les opposants vont monter au créneau à travers une déclaration commune et ce pour battre en brèche la version de Belkhadem et ses partisans selon laquelle les frondeurs ne sont qu'une toute petite minorité». Lors de la session du commuté central Abdelaziz Belkhadem a déclaré que sur 350 membres de cette instance 17 personnes seulement se sont absentées sans motif, laissant ainsi entendre que les animateurs du mouvement du Redressement et de l'authenticité n'ont aucun poids et ne peuvent, par voie de conséquence, peser sur le cours des événements et encore moins menacer la mainmise du secrétaire général sur les affaires du parti. Abdelaziz Belkhadem a aussi annoncé le gel de la qualité de membre du comité central aux deux chefs de file des «redresseurs» , à savoir le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara, ex-ministre du Tourisme. Une mesure prise par la commission de discipline qui a vu deux de ses membres, Mahmoud Khoudri et Mohamed Bourayou, «débarqués» pour avoir exprimé leur soutien à El Hadi Khaldi et Seghir Kara, et remplacés par deux fidèles de Belkhadem, Riad Annane et Mohamed Laoufi. «La réunion du comité central a été une farce qui traduit l'échec du secrétaire général du secrétaire général car, prévue pour trois jours, elle n'a finalement duré que moins d'un jour». Et c'est sans doute pour ces raisons que le mouvement du Redressement et de l'authenticité ne semble pas connaître un essoufflement comme le clament ses animateurs. L'installation des comités au niveau de chaque wilaya se poursuit et ce pareillement à une campagne massive d'adhésion des militants qui, ne l'oublions pas, ont été exclus et marginalisés lors de l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas qui s'est avérée être une véritable mascarade puisque les assemblées générales ne se sont pas tenues de manière democratqiue. Beaucoup a été dit sur cette opération de renouvellement des bureaux des kasmas qui a été, rappelons-le , à l'origine de l'apparition de cette crise au sein du FLN. Lancée au mois de juin dernier et devant être achevée au mois d'octobre, l'opération de renouvellement se poursuit toujours et, au lendemain de la réunion du comité central, Belkhadem a annoncé que 95% des bureaux de kasmas ont été renouvelés. Kara nous a donné hier l'exemple de la wilaya de Tiaret où Bourzam, membre du comité central chargé de superviser l'opération dans ce renouvellement, a rencontré moult difficultés et a même eu maille à partir avec Kassa Aïssi, membre du bureau politique, qui lui a enjoint de suivre certaines instructions qui n'ont pas été de son goût. Bourzam a alors, selon Kara, adressé une lettre à Belkhadem dans laquelle il dénonce «cette forme de gestion du parti qui laisse croire que ce dernier est un bien privé». Tout porte à croire donc que les différends entre les deux parties sont allés s'exacerbant et ce au moment où les informations sur une possible réconciliation prennent de «l'épaisseur». «Ce ne sont que des rumeurs distillées par Belkhadem et ses partisans car nous n'avons aucun problème d'ordre personnel et si réconciliation il y a ; elle devrait se faire avec les militants qui ont été exclus ou marginalisés » affirme Seghir Kara. Ainsi, avons- nous appris hier, ils s'apprêtent à passer à la vitesse supérieure puisqu' ils se préparent à mener une action «de grande envergure». «Nous avons mis au point une nouvelle stratégie qui sera connue dans les prochains jours » nous a indiqué, en effet, Mohamed Seghir Kara, porte-parole du mouvement du mouvement du «Redressement et de l'authenticité» avant d'ajouter que «les supputations selon lesquelles les contestataires ne sont qu'une poignée seront fort démenties». Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, n'a pas donné plus de précisions sur la nature de cette prochaine action mais, selon certaines sources «tous les opposants vont monter au créneau à travers une déclaration commune et ce pour battre en brèche la version de Belkhadem et ses partisans selon laquelle les frondeurs ne sont qu'une toute petite minorité». Lors de la session du commuté central Abdelaziz Belkhadem a déclaré que sur 350 membres de cette instance 17 personnes seulement se sont absentées sans motif, laissant ainsi entendre que les animateurs du mouvement du Redressement et de l'authenticité n'ont aucun poids et ne peuvent, par voie de conséquence, peser sur le cours des événements et encore moins menacer la mainmise du secrétaire général sur les affaires du parti. Abdelaziz Belkhadem a aussi annoncé le gel de la qualité de membre du comité central aux deux chefs de file des «redresseurs» , à savoir le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara, ex-ministre du Tourisme. Une mesure prise par la commission de discipline qui a vu deux de ses membres, Mahmoud Khoudri et Mohamed Bourayou, «débarqués» pour avoir exprimé leur soutien à El Hadi Khaldi et Seghir Kara, et remplacés par deux fidèles de Belkhadem, Riad Annane et Mohamed Laoufi. «La réunion du comité central a été une farce qui traduit l'échec du secrétaire général du secrétaire général car, prévue pour trois jours, elle n'a finalement duré que moins d'un jour». Et c'est sans doute pour ces raisons que le mouvement du Redressement et de l'authenticité ne semble pas connaître un essoufflement comme le clament ses animateurs. L'installation des comités au niveau de chaque wilaya se poursuit et ce pareillement à une campagne massive d'adhésion des militants qui, ne l'oublions pas, ont été exclus et marginalisés lors de l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas qui s'est avérée être une véritable mascarade puisque les assemblées générales ne se sont pas tenues de manière democratqiue. Beaucoup a été dit sur cette opération de renouvellement des bureaux des kasmas qui a été, rappelons-le , à l'origine de l'apparition de cette crise au sein du FLN. Lancée au mois de juin dernier et devant être achevée au mois d'octobre, l'opération de renouvellement se poursuit toujours et, au lendemain de la réunion du comité central, Belkhadem a annoncé que 95% des bureaux de kasmas ont été renouvelés. Kara nous a donné hier l'exemple de la wilaya de Tiaret où Bourzam, membre du comité central chargé de superviser l'opération dans ce renouvellement, a rencontré moult difficultés et a même eu maille à partir avec Kassa Aïssi, membre du bureau politique, qui lui a enjoint de suivre certaines instructions qui n'ont pas été de son goût. Bourzam a alors, selon Kara, adressé une lettre à Belkhadem dans laquelle il dénonce «cette forme de gestion du parti qui laisse croire que ce dernier est un bien privé». Tout porte à croire donc que les différends entre les deux parties sont allés s'exacerbant et ce au moment où les informations sur une possible réconciliation prennent de «l'épaisseur». «Ce ne sont que des rumeurs distillées par Belkhadem et ses partisans car nous n'avons aucun problème d'ordre personnel et si réconciliation il y a ; elle devrait se faire avec les militants qui ont été exclus ou marginalisés » affirme Seghir Kara.