Les nouvelles mesures restrictives, imposées par le ministère français de l'Emigration aux commerçants algériens pour l'octroi de visa, n'ont pas laissé indifférents les organisations patronales. Ces dernières, loin de digérer les dernières « lubies » de Brice Hortefeux, interpellent les hautes autorités du pays et réclament tout simplement l'application du principe de réciprocité. C'est le cas de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), dont le président considère ces mesures «humiliantes et déshonorantes envers les opérateurs économiques algériens». Les patrons algériens ont très mal pris le fait d'exiger une attestation sur l'honneur de ne pas déposer une demande de carte de séjour auprès des préfectures ni de tenter d'obtenir indûment des prestations sociales lors de leurs séjours. Pour le président de la CIPA, Abdelaziz M'henni, «cette disposition va encore pousser les hommes d'affaires algériens à bouder la France et nouer des relations avec d'autres communautés d'affaires». Et de lier directement ces «représailles» aux mesures économiques protectrices entreprises par le gouvernement algérien dans le cadre des investissements étrangers directs. C'est le même constat établi par le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohand Naït Abdelaziz qui invite de là même les autorités algériennes à réagir souverainement aux nouvelles mesures françaises. Il estime à ce titre que l'Algérie est en droit d'appliquer le principe de réciprocité en durcissant à son tour les démarches d'octroi de visas pour les commerçants français. De son côté, Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), reste plutôt prudent. Reconnaissant que les hommes d'affaires et opérateurs économiques algériens ont toujours été privilégiés dans l'octroi de visas pour la France, Hamiani «attend des clarifications» au sujet de la catégorie de commerçants concernée par les nouvelles mesures restrictives. Pour le consul général français en Algérie, «il s'agit d'alléger le dossier de demande de visa», et permettre au consulat de «s'assurer de la réalité de la qualité de commerçant et de l'activité commerciale afin d'éviter tout abus qui nuirait à l'ensemble des commerçants de bonne foi». Insistant sur l'application des dites mesures dans toute leur rigueur, il a évalué à 10% le taux de visas refusé aux commerçants algériens en 2010. Interrogé par ailleurs sur les difficultés rencontrées par les commerçants français pour venir en Algérie, le consul général de France a affirmé que «les pratiques des consulats algériens varient. Nous constatons que la délivrance de visas à entrées multiples n'est pas très fréquente, ni de visas à longue durée d'utilisation, comme un ou deux ans par exemple». Les nouvelles mesures restrictives, imposées par le ministère français de l'Emigration aux commerçants algériens pour l'octroi de visa, n'ont pas laissé indifférents les organisations patronales. Ces dernières, loin de digérer les dernières « lubies » de Brice Hortefeux, interpellent les hautes autorités du pays et réclament tout simplement l'application du principe de réciprocité. C'est le cas de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), dont le président considère ces mesures «humiliantes et déshonorantes envers les opérateurs économiques algériens». Les patrons algériens ont très mal pris le fait d'exiger une attestation sur l'honneur de ne pas déposer une demande de carte de séjour auprès des préfectures ni de tenter d'obtenir indûment des prestations sociales lors de leurs séjours. Pour le président de la CIPA, Abdelaziz M'henni, «cette disposition va encore pousser les hommes d'affaires algériens à bouder la France et nouer des relations avec d'autres communautés d'affaires». Et de lier directement ces «représailles» aux mesures économiques protectrices entreprises par le gouvernement algérien dans le cadre des investissements étrangers directs. C'est le même constat établi par le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohand Naït Abdelaziz qui invite de là même les autorités algériennes à réagir souverainement aux nouvelles mesures françaises. Il estime à ce titre que l'Algérie est en droit d'appliquer le principe de réciprocité en durcissant à son tour les démarches d'octroi de visas pour les commerçants français. De son côté, Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), reste plutôt prudent. Reconnaissant que les hommes d'affaires et opérateurs économiques algériens ont toujours été privilégiés dans l'octroi de visas pour la France, Hamiani «attend des clarifications» au sujet de la catégorie de commerçants concernée par les nouvelles mesures restrictives. Pour le consul général français en Algérie, «il s'agit d'alléger le dossier de demande de visa», et permettre au consulat de «s'assurer de la réalité de la qualité de commerçant et de l'activité commerciale afin d'éviter tout abus qui nuirait à l'ensemble des commerçants de bonne foi». Insistant sur l'application des dites mesures dans toute leur rigueur, il a évalué à 10% le taux de visas refusé aux commerçants algériens en 2010. Interrogé par ailleurs sur les difficultés rencontrées par les commerçants français pour venir en Algérie, le consul général de France a affirmé que «les pratiques des consulats algériens varient. Nous constatons que la délivrance de visas à entrées multiples n'est pas très fréquente, ni de visas à longue durée d'utilisation, comme un ou deux ans par exemple».