L'élaboration de la loi de finances 2011 a été matérialisée dans un contexte macroéconomique ayant ficelé le budget sur la base de deux indicateurs fondamentaux, selon le directeur de la prévision et des politiques au ministère des Finances, Abdelmalek Zoubeidi, qui a expliqué lors de l'émission ''l'invité de la rédaction''' de la radio Alger Chaîne III, que les assises financières sont correctes. Ainsi, elles reposent, notamment, sur les dispositions du Fonds de régulation des recettes 2010 (4 800 milliards DA en 2009 et un accroissement de 500 milliards DA en 2011). Concernant les réserves de change, elles sont de l'ordre de 155 milliards de dollars en 2010, ce qui permet d'assurer un financement du programme 2011 dans des conditions soutenables. A propos du déficit des finances publiques, il a indiqué que "le déficit du Trésor existe, mais ce qui a fait l'expansion des dépenses publiques, c'est le financement bancaire et non bancaire, ainsi que le Fonds de régulation des recettes''. Il y a également d'autres facteurs, tels que l'internationalisation de l'économie et le fait qu'il n'y a pas eu de drainage économique externe. Le rôle du Fonds de régulation permet, notamment, de financer partiellement le déficit sans recours massif au Trésor et sur le marché financier intérieur. Rappelons que la loi de finances a été calculée sur la base de 37 dollars le baril de pétrole, alors qu'aujourd'hui, le cours du baril est coté à près de 94 dollars."La position des finances publiques est donc excédentaire" affirme Zoubeidi, ajoutant que "l'essentiel consiste à sécuriser l'année 2011 sur le plan budgétaire et dégager une marge sécurisante sur les années à venir''. Le budget 2011 est jugé lourd, en ce sens que les dépenses en termes de financements et d'équipements dépassent 6.000 milliards DA. Mais, selon lui, il faut veiller à ce que les projets ne soient pas alourdis en évitant des évaluations et des achats additionnels. Autrement dit, il devient impérieux d'appliquer les principes de programmation, planification, budgétisation et analyse des systèmes afin de prévenir des projets interminables, longs et budgétivores. La notion de temps devient déterminante pour la gestion des projets de développement économique. En prévoyant un éventuel choc financier externe, il s'agit de concocter une stratégie visant, notamment, à rationaliser les dépenses sachant, toutefois, que la situation actuelle n'est plus celle des années 80 où le pays était lourdement endetté et acceptant les conditions draconiennes du FMI. Contrôle rigoureux de l'IGF Aujourd'hui, le Fonds de régulation des recettes et le contrôle des dépenses publiques sont pilotés d'une manière méthodique, a priori par une surveillance financière rigoureuse, et a postériori par un contrôle scrupuleux de la part de l'Inspection générale des finances (IGF). Le contrôle a pour objet essentiel de sécuriser les dérapages et les affaires inhérentes à la corruption. L'important pour les pouvoirs publics réside dans le fait qu'il faut absolument lutter contre l'inflation et la hausse vertigineuse des prix des produits de large consommation, sachant que le taux d'inflation en 2010 était de 4%, le plus bas, selon ce responsable, alors qu'il était de l'ordre de 5,7% en 2009. Constatant une flambée des prix des produits de base sur le marché international, l'intervenant a fait savoir que l'année 2011 sera caractérisée par un taux d'inflation plus élevé. En principe, la hausse des prix du blé et de la poudre de lait sur le marché international n'aura pas d'effets majeurs sur le marché local, selon lui, arguant le fait que ces produits (lait, pain et huile) sont subventionnés par l'Etat. La loi de l'offre et de la demande incite le gouvernement à soutenir un certain nombre de produits, mais pas la totalité, d'où la nécessité de rationaliser les dépenses tout en restant à l'évaluation initiale des projets afin d'éviter des financements additionnels. Alors que le budget 2010 a été consommé à 100 %, on relève 2 000 milliards DA de décaissement par an. La baisse de la pression fiscale suscite une politique publique d'exonération de l'IBS et d'accroissement des capacités d'autofinancement des entreprises en favorisant les circuits légaux. Il y aura, ainsi, l'exonération pour l'acquisition de navires pour les compagnies maritimes et le transport maritime. La mission des 48 fonds locaux consiste à assurer le financement des PME et le renforcement des capacités des banques afin de doter les entreprises d'une dynamique plus forte d'investissement dans le secteur industriel où un taux de croissance de 5 % est prévisible en 2011. L'élaboration de la loi de finances 2011 a été matérialisée dans un contexte macroéconomique ayant ficelé le budget sur la base de deux indicateurs fondamentaux, selon le directeur de la prévision et des politiques au ministère des Finances, Abdelmalek Zoubeidi, qui a expliqué lors de l'émission ''l'invité de la rédaction''' de la radio Alger Chaîne III, que les assises financières sont correctes. Ainsi, elles reposent, notamment, sur les dispositions du Fonds de régulation des recettes 2010 (4 800 milliards DA en 2009 et un accroissement de 500 milliards DA en 2011). Concernant les réserves de change, elles sont de l'ordre de 155 milliards de dollars en 2010, ce qui permet d'assurer un financement du programme 2011 dans des conditions soutenables. A propos du déficit des finances publiques, il a indiqué que "le déficit du Trésor existe, mais ce qui a fait l'expansion des dépenses publiques, c'est le financement bancaire et non bancaire, ainsi que le Fonds de régulation des recettes''. Il y a également d'autres facteurs, tels que l'internationalisation de l'économie et le fait qu'il n'y a pas eu de drainage économique externe. Le rôle du Fonds de régulation permet, notamment, de financer partiellement le déficit sans recours massif au Trésor et sur le marché financier intérieur. Rappelons que la loi de finances a été calculée sur la base de 37 dollars le baril de pétrole, alors qu'aujourd'hui, le cours du baril est coté à près de 94 dollars."La position des finances publiques est donc excédentaire" affirme Zoubeidi, ajoutant que "l'essentiel consiste à sécuriser l'année 2011 sur le plan budgétaire et dégager une marge sécurisante sur les années à venir''. Le budget 2011 est jugé lourd, en ce sens que les dépenses en termes de financements et d'équipements dépassent 6.000 milliards DA. Mais, selon lui, il faut veiller à ce que les projets ne soient pas alourdis en évitant des évaluations et des achats additionnels. Autrement dit, il devient impérieux d'appliquer les principes de programmation, planification, budgétisation et analyse des systèmes afin de prévenir des projets interminables, longs et budgétivores. La notion de temps devient déterminante pour la gestion des projets de développement économique. En prévoyant un éventuel choc financier externe, il s'agit de concocter une stratégie visant, notamment, à rationaliser les dépenses sachant, toutefois, que la situation actuelle n'est plus celle des années 80 où le pays était lourdement endetté et acceptant les conditions draconiennes du FMI. Contrôle rigoureux de l'IGF Aujourd'hui, le Fonds de régulation des recettes et le contrôle des dépenses publiques sont pilotés d'une manière méthodique, a priori par une surveillance financière rigoureuse, et a postériori par un contrôle scrupuleux de la part de l'Inspection générale des finances (IGF). Le contrôle a pour objet essentiel de sécuriser les dérapages et les affaires inhérentes à la corruption. L'important pour les pouvoirs publics réside dans le fait qu'il faut absolument lutter contre l'inflation et la hausse vertigineuse des prix des produits de large consommation, sachant que le taux d'inflation en 2010 était de 4%, le plus bas, selon ce responsable, alors qu'il était de l'ordre de 5,7% en 2009. Constatant une flambée des prix des produits de base sur le marché international, l'intervenant a fait savoir que l'année 2011 sera caractérisée par un taux d'inflation plus élevé. En principe, la hausse des prix du blé et de la poudre de lait sur le marché international n'aura pas d'effets majeurs sur le marché local, selon lui, arguant le fait que ces produits (lait, pain et huile) sont subventionnés par l'Etat. La loi de l'offre et de la demande incite le gouvernement à soutenir un certain nombre de produits, mais pas la totalité, d'où la nécessité de rationaliser les dépenses tout en restant à l'évaluation initiale des projets afin d'éviter des financements additionnels. Alors que le budget 2010 a été consommé à 100 %, on relève 2 000 milliards DA de décaissement par an. La baisse de la pression fiscale suscite une politique publique d'exonération de l'IBS et d'accroissement des capacités d'autofinancement des entreprises en favorisant les circuits légaux. Il y aura, ainsi, l'exonération pour l'acquisition de navires pour les compagnies maritimes et le transport maritime. La mission des 48 fonds locaux consiste à assurer le financement des PME et le renforcement des capacités des banques afin de doter les entreprises d'une dynamique plus forte d'investissement dans le secteur industriel où un taux de croissance de 5 % est prévisible en 2011.