Hier, tard dans la journée, aucune information officielle n'avait encore filtrée sur les décisions prises lors du Conseil interministériel qui devait se tenir pour étudier la situation suite à la fronde sociale qu'à soulevée la récente augmentation des produits de large consommation. Hier, tard dans la journée, aucune information officielle n'avait encore filtrée sur les décisions prises lors du Conseil interministériel qui devait se tenir pour étudier la situation suite à la fronde sociale qu'à soulevée la récente augmentation des produits de large consommation. Sous la présidence du Premier ministre Ahmed Ouyahia, le Conseil devait notamment plancher sur le dossier des prix des produits de large consommation, dont certains sont subventionnés par l'Etat. L'objectif de la réunion était de trouver, dans un premier temps, des solutions concrètes et immédiates à la situation qui règne actuellement au niveau du secteur du commerce. D'ailleurs, le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, avait clairement affirmé dans un récente sortie médiatique que cette réunion sera l'occasion de se pencher sur les textes d'application des lois relatives à la concurrence et aux pratiques commerciales, notamment l'aspect relatif à la définition des marges bénéficiaires des produits de large consommation. Un groupe de travail mixte regroupant les responsables du ministère et des représentants des producteurs et transformateurs des produits de large consommation, dont l'huile et le sucre, a été installé jeudi. La mission de ce groupe de travail est de contribuer à la mise en œuvre des textes d'application des lois relatives au fonctionnement des activités commerciales, mais également pour permettre aux opérateurs et transformateurs de la filière de ''contribuer à la mise en œuvre de ces textes'', avait indiqué M. Benbada. Vendredi en fin de journée, les producteurs d'huile affiliés à l'Association de la filière algérienne des oléagineux (AFAO), dont "Safia", "la Belle" et "Zinor", avaient annoncé la suspension de toute augmentation des prix. Les producteurs d'huile affiliés à cette association, après la réunion qu'ils avaient tenue jeudi avec le ministre du Commerce, ont décidé de "surseoir à toute augmentation de prix et ce, jusqu'à la mise en place par les pouvoirs publics d'un dispositif de régulation équitable", selon un communiqué de l'AFAO. De fortes perturbations des approvisionnements en produits de large consommation, ainsi qu'une hausse soudaine et importante de ces produits, ont été constatées depuis le début du mois de janvier, provoquant des mouvements de protestation sociale dans plusieurs villes du pays. Les hausses de ces produits ont dépassé pour le sucre, l'huile, la farine et les céréales le seuil des 20 à 30%, alors que des "rumeurs injustifiées" avaient circulé sur de prochaines pénuries de produits céréaliers et dérivés. La réunion du conseil interministériel devait donc examiner toutes ces questions et mettre en place des mécanismes pour normaliser rapidement la situation. Jeudi dernier, le ministre du Commerce avait affirmé que «sa résolution interviendra dès la semaine prochaine» (à partir d'aujourd'hui, NDLR). Cependant, au premier jour de l'apparition des premiers foyers d'émeutes des mesures allant dans la veine de l'apaisement ont été prises. Il s'agit, entre autres, des multiples sorties médiatiques de Benbada qui affirmait que les problèmes qui ont conduit à cette situation de crise, notamment les nouvelles conditions d'approvisionnement en produits de large consommation imposées aux grossistes et détaillants, "ont été résolus''. Ces nouvelles mesures portent, selon les professionnels du métier, sur la fourniture, par les détaillants, c'est-à-dire les grossistes et les transformateurs, des documents sur leurs activités, notamment le registre du commerce, l'achat par facture, et leur bilan comptable, ainsi que l'utilisation du chèque pour les paiements de marchandises. Ces mesures, notamment la remise de dossiers d'achat avec ces nouvelles conditions, ont provoqué une crise sur le marché de détail, notamment une surchauffe des prix du sucre et de l'huile, avec des rumeurs injustifiées sur de prochaines pénuries, notamment de la farine. Le ministre du Commerce, qui a rencontré jeudi les professionnels du secteur, a réaffirmé que le problème de disponibilité des produits de large consommation "ne se pose pas'', et que les prix de ces produits sont maintenus à leur niveau de début de l'année. Autant de décisions qui devraient entrer en application dès aujourd'hui et contribueront ainsi au retour au calme tant espéré par la majorité des citoyens exacerbés par les vague de violence qui secouent le pays. Sous la présidence du Premier ministre Ahmed Ouyahia, le Conseil devait notamment plancher sur le dossier des prix des produits de large consommation, dont certains sont subventionnés par l'Etat. L'objectif de la réunion était de trouver, dans un premier temps, des solutions concrètes et immédiates à la situation qui règne actuellement au niveau du secteur du commerce. D'ailleurs, le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, avait clairement affirmé dans un récente sortie médiatique que cette réunion sera l'occasion de se pencher sur les textes d'application des lois relatives à la concurrence et aux pratiques commerciales, notamment l'aspect relatif à la définition des marges bénéficiaires des produits de large consommation. Un groupe de travail mixte regroupant les responsables du ministère et des représentants des producteurs et transformateurs des produits de large consommation, dont l'huile et le sucre, a été installé jeudi. La mission de ce groupe de travail est de contribuer à la mise en œuvre des textes d'application des lois relatives au fonctionnement des activités commerciales, mais également pour permettre aux opérateurs et transformateurs de la filière de ''contribuer à la mise en œuvre de ces textes'', avait indiqué M. Benbada. Vendredi en fin de journée, les producteurs d'huile affiliés à l'Association de la filière algérienne des oléagineux (AFAO), dont "Safia", "la Belle" et "Zinor", avaient annoncé la suspension de toute augmentation des prix. Les producteurs d'huile affiliés à cette association, après la réunion qu'ils avaient tenue jeudi avec le ministre du Commerce, ont décidé de "surseoir à toute augmentation de prix et ce, jusqu'à la mise en place par les pouvoirs publics d'un dispositif de régulation équitable", selon un communiqué de l'AFAO. De fortes perturbations des approvisionnements en produits de large consommation, ainsi qu'une hausse soudaine et importante de ces produits, ont été constatées depuis le début du mois de janvier, provoquant des mouvements de protestation sociale dans plusieurs villes du pays. Les hausses de ces produits ont dépassé pour le sucre, l'huile, la farine et les céréales le seuil des 20 à 30%, alors que des "rumeurs injustifiées" avaient circulé sur de prochaines pénuries de produits céréaliers et dérivés. La réunion du conseil interministériel devait donc examiner toutes ces questions et mettre en place des mécanismes pour normaliser rapidement la situation. Jeudi dernier, le ministre du Commerce avait affirmé que «sa résolution interviendra dès la semaine prochaine» (à partir d'aujourd'hui, NDLR). Cependant, au premier jour de l'apparition des premiers foyers d'émeutes des mesures allant dans la veine de l'apaisement ont été prises. Il s'agit, entre autres, des multiples sorties médiatiques de Benbada qui affirmait que les problèmes qui ont conduit à cette situation de crise, notamment les nouvelles conditions d'approvisionnement en produits de large consommation imposées aux grossistes et détaillants, "ont été résolus''. Ces nouvelles mesures portent, selon les professionnels du métier, sur la fourniture, par les détaillants, c'est-à-dire les grossistes et les transformateurs, des documents sur leurs activités, notamment le registre du commerce, l'achat par facture, et leur bilan comptable, ainsi que l'utilisation du chèque pour les paiements de marchandises. Ces mesures, notamment la remise de dossiers d'achat avec ces nouvelles conditions, ont provoqué une crise sur le marché de détail, notamment une surchauffe des prix du sucre et de l'huile, avec des rumeurs injustifiées sur de prochaines pénuries, notamment de la farine. Le ministre du Commerce, qui a rencontré jeudi les professionnels du secteur, a réaffirmé que le problème de disponibilité des produits de large consommation "ne se pose pas'', et que les prix de ces produits sont maintenus à leur niveau de début de l'année. Autant de décisions qui devraient entrer en application dès aujourd'hui et contribueront ainsi au retour au calme tant espéré par la majorité des citoyens exacerbés par les vague de violence qui secouent le pays.