Le premier directeur général adjoint du FMI, John Lipsky, a relevé samedi l'urgence pour les Etats-Unis de restaurer ses finances publiques dans ses volets budgétaires et d'endettement. En l'absence de mesures correctives, et en tenant compte de l'origine des pressions budgétaires qui existaient avant la crise, la dette américaine pourrait atteindre environ 95 % du PIB d'ici la fin 2020, soit le niveau jamais atteint depuis la Seconde Guerre mondiale, a souligné ce responsable du FMI lors de la réunion annuelle de l'Association américaine des économistes à Denver. La dette publique fédérale a augmenté passant de 36% du PIB en 2007 à 62% du PIB en 2010, selon lui. Sans ajustements de la politique budgétaire, ''la dette va tout simplement continuer à augmenter'', a affirmé le numéro 2 du FMI, ajoutant que dans cette perspective, ''la nécessité d'une action urgente pour restaurer à moyen terme Les finances publiques semble aller de soi''. Outre la politique des taux d'intérêt proches de zéro dont l'efficacité est incertaine, le dernier dispositif de rachat de bons de Trésor pour un montant de 600 milliards de dollars par la Fed aura probablement un ''impact modeste'' sur la croissance, avance-t-il. Pour lui, il sera difficile pour les Etats-Unis de respecter l'engagement pris par le G-20 à Toronto l'an dernier de réduire de moitié le déficit entre 2010 et 2013 : ''En ce sens, les enjeux sont élevés sur l'élaboration de plans crédibles pour atteindre à moyen terme la viabilité budgétaire''. En effet, a-t-il expliqué, les défis auxquels font face les finances publiques américaines ne devraient pas être sous-estimés, étant donné la lenteur de la reprise et la perspective d'une augmentation significative de la frange de la population âgée et des dépenses liées à la santé. ''L'assainissement budgétaire est non seulement un défi pour le gouvernement fédéral, mais aussi pour les administrations locales dont la dette s'élève actuellement à environ 20 % du PIB'', a-t-il avisé. Jeudi dernier, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a prévenu que les Etats-Unis seront exposés à de graves conséquences dont la difficulté d'accéder aux marchés mondiaux du crédit, si le Congrès ne relève pas d'ici la fin du 1er trimestre en cours la limite légale d'emprunt. Si le Congrès restait inactif, les Etats-Unis feraient défaut de paiement, une situation qui ne s'est jamais produite et qui, prévient Geithner, aurait des ''conséquences économiques catastrophiques qui dureraient des décennies". Les Etats-Unis accusent un déficit budgétaire de 1.300 milliards de dollars et une dette publique de 14.000 milliards de dollars. Le premier directeur général adjoint du FMI, John Lipsky, a relevé samedi l'urgence pour les Etats-Unis de restaurer ses finances publiques dans ses volets budgétaires et d'endettement. En l'absence de mesures correctives, et en tenant compte de l'origine des pressions budgétaires qui existaient avant la crise, la dette américaine pourrait atteindre environ 95 % du PIB d'ici la fin 2020, soit le niveau jamais atteint depuis la Seconde Guerre mondiale, a souligné ce responsable du FMI lors de la réunion annuelle de l'Association américaine des économistes à Denver. La dette publique fédérale a augmenté passant de 36% du PIB en 2007 à 62% du PIB en 2010, selon lui. Sans ajustements de la politique budgétaire, ''la dette va tout simplement continuer à augmenter'', a affirmé le numéro 2 du FMI, ajoutant que dans cette perspective, ''la nécessité d'une action urgente pour restaurer à moyen terme Les finances publiques semble aller de soi''. Outre la politique des taux d'intérêt proches de zéro dont l'efficacité est incertaine, le dernier dispositif de rachat de bons de Trésor pour un montant de 600 milliards de dollars par la Fed aura probablement un ''impact modeste'' sur la croissance, avance-t-il. Pour lui, il sera difficile pour les Etats-Unis de respecter l'engagement pris par le G-20 à Toronto l'an dernier de réduire de moitié le déficit entre 2010 et 2013 : ''En ce sens, les enjeux sont élevés sur l'élaboration de plans crédibles pour atteindre à moyen terme la viabilité budgétaire''. En effet, a-t-il expliqué, les défis auxquels font face les finances publiques américaines ne devraient pas être sous-estimés, étant donné la lenteur de la reprise et la perspective d'une augmentation significative de la frange de la population âgée et des dépenses liées à la santé. ''L'assainissement budgétaire est non seulement un défi pour le gouvernement fédéral, mais aussi pour les administrations locales dont la dette s'élève actuellement à environ 20 % du PIB'', a-t-il avisé. Jeudi dernier, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a prévenu que les Etats-Unis seront exposés à de graves conséquences dont la difficulté d'accéder aux marchés mondiaux du crédit, si le Congrès ne relève pas d'ici la fin du 1er trimestre en cours la limite légale d'emprunt. Si le Congrès restait inactif, les Etats-Unis feraient défaut de paiement, une situation qui ne s'est jamais produite et qui, prévient Geithner, aurait des ''conséquences économiques catastrophiques qui dureraient des décennies". Les Etats-Unis accusent un déficit budgétaire de 1.300 milliards de dollars et une dette publique de 14.000 milliards de dollars.