Le Premier ministre libanais Saâd Hariri est rentré vendredi au Liban après une tournée d'une semaine à l'étranger alors que son pays traverse, depuis mercredi, une crise politique née de la démission des ministres de l'opposition provoquant l'effondrement de son gouvernement d'union, a indiqué un responsable proche de M. Hariri. Le Premier ministre libanais Saâd Hariri est rentré vendredi au Liban après une tournée d'une semaine à l'étranger alors que son pays traverse, depuis mercredi, une crise politique née de la démission des ministres de l'opposition provoquant l'effondrement de son gouvernement d'union, a indiqué un responsable proche de M. Hariri. Pour le moment, M. Hariri n'a pas réagi aux démissions annoncées mercredi au moment où il rencontrait à Washington le président américain Barack Obama. Après Washington, il s'est rendu jeudi à Paris où il s'est entretenu avec le président Nicolas Sarkozy. Vendredi matin, il a rencontré, à Ankara, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avant de rentrer au Liban. Le cabinet Hariri est désormais considéré comme démissionnaire à la suite de la démission de onze ministres de son gouvernement d'union, dont ceux du camp Hezbollah, en raison, notamment, de l'impasse liée à l'enquête du tribunal de l'ONU sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, survenu le 14 février 2005. Selon la Constitution libanaise, le cabinet d'union, qui compte actuellement 30 ministres, s'effondre si plus d'un tiers de ses ministres (soit 11) démissionne. A la suite de la chute du cabinet Hariri, le président de la République Michel Sleimane, a chargé ce dernier d'expédier les affaires courantes en attendant la nomination d'un nouveau Premier ministre. Le chef de l'Etat doit entamer demain des consultations avec les groupes parlementaires pour nommer un nouveau Premier ministre libanais. De son côté, l'ambassadrice des Etats-Unis au Liban, Maura Connelly, a appelé vendredi toutes les factions politiques libanaises à "faire preuve de retenue pour éviter une escalade des tensions dans le pays" après la démission des ministres de l'opposition du gouvernement d'union dirigé par Saâd Hariri, rapportent des médias. "Les Etats-Unis appellent toutes les factions politiques à rester calmes et à faire preuve de retenue à ce moment critique", a déclaré Maura Connelly dans un communiqué. Pour elle "il est maintenant plus important que jamais que toutes les parties s'engagent dans un dialogue constructif et évitent une escalade des tensions dans le pays". L'ambassadrice a, en outre, affirmé que la chute du gouvernement n'arrêterait pas le travail du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé d'identifier et de juger les responsables de l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri en février 2005. "Comme les Etats-Unis et la communauté internationale l'ont dit depuis le début, le TSL est un processus judiciaire international irrévocable. Son travail n'est pas une affaire de politique mais de droit", a-t-elle expliqué. Avant cela et dans la matinée de vendredi, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, s'était entretenu avec son homologue libanais, Saâd Hariri, dans le cadre des efforts turcs pour éviter une crise politique au Liban après la démission de onze ministres du gouvernement d'union libanais, a rapporté l'agence de presse Anatolie. Saâd Hariri est arrivé dans la nuit à Ankara pour des entretiens avec les hauts responsables turcs, dans le cadre des efforts diplomatiques pour éviter une crise politique au Liban, après la démission de 11 ministres du gouvernement d'union dirigé par Saâd Hariri. Selon Ankara, les entretiens turco-libanais devaient porter sur "les mesures à prendre" pour la situation au Liban et "la stabilité du pays, très importante pour la stabilité de la région". Les médias libanais avaient évoqué jeudi une prochaine visite du ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, au Liban pour proposer la médiation d'Ankara pour le règlement de la crise. Pour le moment, M. Hariri n'a pas réagi aux démissions annoncées mercredi au moment où il rencontrait à Washington le président américain Barack Obama. Après Washington, il s'est rendu jeudi à Paris où il s'est entretenu avec le président Nicolas Sarkozy. Vendredi matin, il a rencontré, à Ankara, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avant de rentrer au Liban. Le cabinet Hariri est désormais considéré comme démissionnaire à la suite de la démission de onze ministres de son gouvernement d'union, dont ceux du camp Hezbollah, en raison, notamment, de l'impasse liée à l'enquête du tribunal de l'ONU sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, survenu le 14 février 2005. Selon la Constitution libanaise, le cabinet d'union, qui compte actuellement 30 ministres, s'effondre si plus d'un tiers de ses ministres (soit 11) démissionne. A la suite de la chute du cabinet Hariri, le président de la République Michel Sleimane, a chargé ce dernier d'expédier les affaires courantes en attendant la nomination d'un nouveau Premier ministre. Le chef de l'Etat doit entamer demain des consultations avec les groupes parlementaires pour nommer un nouveau Premier ministre libanais. De son côté, l'ambassadrice des Etats-Unis au Liban, Maura Connelly, a appelé vendredi toutes les factions politiques libanaises à "faire preuve de retenue pour éviter une escalade des tensions dans le pays" après la démission des ministres de l'opposition du gouvernement d'union dirigé par Saâd Hariri, rapportent des médias. "Les Etats-Unis appellent toutes les factions politiques à rester calmes et à faire preuve de retenue à ce moment critique", a déclaré Maura Connelly dans un communiqué. Pour elle "il est maintenant plus important que jamais que toutes les parties s'engagent dans un dialogue constructif et évitent une escalade des tensions dans le pays". L'ambassadrice a, en outre, affirmé que la chute du gouvernement n'arrêterait pas le travail du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé d'identifier et de juger les responsables de l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri en février 2005. "Comme les Etats-Unis et la communauté internationale l'ont dit depuis le début, le TSL est un processus judiciaire international irrévocable. Son travail n'est pas une affaire de politique mais de droit", a-t-elle expliqué. Avant cela et dans la matinée de vendredi, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, s'était entretenu avec son homologue libanais, Saâd Hariri, dans le cadre des efforts turcs pour éviter une crise politique au Liban après la démission de onze ministres du gouvernement d'union libanais, a rapporté l'agence de presse Anatolie. Saâd Hariri est arrivé dans la nuit à Ankara pour des entretiens avec les hauts responsables turcs, dans le cadre des efforts diplomatiques pour éviter une crise politique au Liban, après la démission de 11 ministres du gouvernement d'union dirigé par Saâd Hariri. Selon Ankara, les entretiens turco-libanais devaient porter sur "les mesures à prendre" pour la situation au Liban et "la stabilité du pays, très importante pour la stabilité de la région". Les médias libanais avaient évoqué jeudi une prochaine visite du ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, au Liban pour proposer la médiation d'Ankara pour le règlement de la crise.