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Les éleveurs de camelins inquiets
M'Sila, sécheresse
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 01 - 2011

Les éleveurs de dromadaires activant dans les localités de Souamaa, Khtoti Sid el-Djir, Ain Lahdjel et Boutti Essayeh, dans la wilaya de M'sila, sont en butte à de nombreuses difficultés, ont affirmé nombre d'entre eux.
Les éleveurs de dromadaires activant dans les localités de Souamaa, Khtoti Sid el-Djir, Ain Lahdjel et Boutti Essayeh, dans la wilaya de M'sila, sont en butte à de nombreuses difficultés, ont affirmé nombre d'entre eux.
Selon ces éleveurs, la sécheresse qui commence à s'installer dans cette région les a conduits à nourrir leurs bêtes à raison d'un kilogramme d'orge par tête et par jour alors que les besoins du dromadaire sont en moyenne de de l'ordre de six kilogrammes quotidiennement. De plus, la dégradation du couvert végétal des zones de pacage traditionnel des troupeaux camelins et la concurrence que leur imposent les éleveurs d'ovins les poussent sans cesse, ont-ils dit, à rechercher de nouveaux pâturages en parcourant parfois des distances de 30 km sans pour autant rassasier leurs bêtes.
Les actions lancées par les pouvoirs publics en faveur des régions steppiques ont permis d'aménager nombre de points de breuvage et d'ouvrages d'irrigation des steppes, ayant entre autres permis la régénération du couvert végétal, mais qui bénéficient surtout aux propriétaires de troupeaux d'ovins, ont-ils relevé. Les actions initiées par le Haut commissariat pour le développement des steppes (HCDS) "n'ont pas concerné, à ce jour, les zones traditionnellement réservées aux élevages camelins qui restent confrontées à une dégradation incessante de la végétation", ont souligné ces éleveurs. Les tenants de cette activité espèrent notamment une intervention des services agricoles, forestiers et du HCDS pour organiser le pacage sur les steppes accaparées, selon eux, par les éleveurs de moutons. Ils ont appelé également à ce que l'intérêt accordé à l'élevage ovin soit étendu à l'élevage de dromadaires, ces mammifères fournissant une chair moins onéreuse et un poil servant au tissage de vêtements d'hivers très appréciés comme le burnous et la kachabia en pur oubar (poil de chamelon). Contacté par l'APS, le directeur des services agricoles (DSA), a affirmé que chaque éleveur de dromadaires obtient mensuellement 50 kg d'orge pour chaque tête à un prix subventionné pour moitié par l'Etat. Admettant l'insuffisance de ce quota, le DSA a estimé qu'il serait "plus indiqué d'augmenter cette quantité pour la porter à un quintal d'orge par tête". La wilaya de M'sila compte actuellement un troupeau de 1.550 dromadaires, contre 600 têtes seulement au début de la dernière décennie, selon le DSA qui a expliqué cette progression par le recul de l'abattage de ces bêtes par leurs propriétaires qui préfèrent se consacrer à la production de leurs poils.
Selon ces éleveurs, la sécheresse qui commence à s'installer dans cette région les a conduits à nourrir leurs bêtes à raison d'un kilogramme d'orge par tête et par jour alors que les besoins du dromadaire sont en moyenne de de l'ordre de six kilogrammes quotidiennement. De plus, la dégradation du couvert végétal des zones de pacage traditionnel des troupeaux camelins et la concurrence que leur imposent les éleveurs d'ovins les poussent sans cesse, ont-ils dit, à rechercher de nouveaux pâturages en parcourant parfois des distances de 30 km sans pour autant rassasier leurs bêtes.
Les actions lancées par les pouvoirs publics en faveur des régions steppiques ont permis d'aménager nombre de points de breuvage et d'ouvrages d'irrigation des steppes, ayant entre autres permis la régénération du couvert végétal, mais qui bénéficient surtout aux propriétaires de troupeaux d'ovins, ont-ils relevé. Les actions initiées par le Haut commissariat pour le développement des steppes (HCDS) "n'ont pas concerné, à ce jour, les zones traditionnellement réservées aux élevages camelins qui restent confrontées à une dégradation incessante de la végétation", ont souligné ces éleveurs. Les tenants de cette activité espèrent notamment une intervention des services agricoles, forestiers et du HCDS pour organiser le pacage sur les steppes accaparées, selon eux, par les éleveurs de moutons. Ils ont appelé également à ce que l'intérêt accordé à l'élevage ovin soit étendu à l'élevage de dromadaires, ces mammifères fournissant une chair moins onéreuse et un poil servant au tissage de vêtements d'hivers très appréciés comme le burnous et la kachabia en pur oubar (poil de chamelon). Contacté par l'APS, le directeur des services agricoles (DSA), a affirmé que chaque éleveur de dromadaires obtient mensuellement 50 kg d'orge pour chaque tête à un prix subventionné pour moitié par l'Etat. Admettant l'insuffisance de ce quota, le DSA a estimé qu'il serait "plus indiqué d'augmenter cette quantité pour la porter à un quintal d'orge par tête". La wilaya de M'sila compte actuellement un troupeau de 1.550 dromadaires, contre 600 têtes seulement au début de la dernière décennie, selon le DSA qui a expliqué cette progression par le recul de l'abattage de ces bêtes par leurs propriétaires qui préfèrent se consacrer à la production de leurs poils.


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