Les résidents des cités universitaires d'Alger montent de plus en plus au créneau pour dénoncer la dégradation en continu de leur environnement et les graves manques qui y sont recensés. Ils qualifient la gestion de leurs espaces de vie de «très mauvaises». Cette grogne semble faire tâche d'huile puisqu'elle se retrouve autant à Bouzareah, à Ben Aknoun qu'à Kharrouba. Les résidants de la cité universitaire Bouraoui-Aamar ne sont pas en reste et ont saisi leur administration pour exposer leurs griefs et demander à ce qu'en y apporte des solutions rapidement. Depuis jeudi dernier en effet les étudiants, résidant dans ladite cité située à El Harrach, ne décolèrent pas et ont décidé de maintenir leur mouvement de protestation jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ce mouvement estudiantin, quidure depuis plus d'une semaine, exprime un malaise et un ras-le-bol général. Un sit-in a été tenu au sein de l'enceinte même de la cité universitaire. Les protestataires dénoncent «l'anarchie» régnant au sein de leur administration et le manque criant en matière de prise en charge sociale et encadrement. L'Alliance pour le renouveau estudiantin national (Aren), a même rendu public un document dans lequel elle met en cause la directrice de la résidence décriant sa «mauvaise gestion». Le même communiqué précise : «Dans une période où les nouvelles technologies sont de mise, l'étudiant se retrouve sans même une connexion au Net ou salle d'Internet». Il faut préciser dans ce sens que le projet du Wifi, qui devait concerner l'ensemble des établissements et des résidences universitaires, peine à décoller et se retrouve au point mort. L'autre problème et pas des moindres, soulevé par les étudiants, est celui du transport, lequel selon leur assertions «ne répond nullement aux besoins en la matière surtout en ce qui concerne certaines lignes de la banlieue algéroise. Les protestataires soulignent, aussi, les promesses, selon eus, non tenues par les responsables et qui restent à ce jour non satisfaites. Ils affirment que même l'infirmerie de la résidence universitaire est victime de cette mauvaise gestion et souffre de manque criant en matière de médicaments. Ils estiment, en outre, que les repas qui leur sont servis, sont «immangeables», cela sans parler de la saleté repoussante du refectoire et de tous les autres espaces de vie. En conclusion et selon les propos de ces étudiants l'état dans lequel se trouverait leur résidence est des plus critiques et nécessite une rapide intervention. Les représentants des étudiants protestataires expliquent que «cet endroit ressemble plus à un simple dortoir qu'à une cité universitaire. L'entretien de cette infrastructure est inexistant. Il n'y a même pas d'éclairage public, à cela il faut ajouter la constitution de décharges anarchiques représentant un grave danger sur la santé des résidants sans parler des odeurs nauséabondes qui s'en dégagent». Nous avons tenté - vainement - de joindre un membre de l'administration mise en cause par les étudiants, nous aurions pourtant aimé pouvoir donné sa version des faits à nos lecteurs. En tout cas ces problèmes et bien d'autres encore espèrent l'intervention urgente des responsables concernés. En attendant, les sit-in et les protestations continuent. Les résidents des cités universitaires d'Alger montent de plus en plus au créneau pour dénoncer la dégradation en continu de leur environnement et les graves manques qui y sont recensés. Ils qualifient la gestion de leurs espaces de vie de «très mauvaises». Cette grogne semble faire tâche d'huile puisqu'elle se retrouve autant à Bouzareah, à Ben Aknoun qu'à Kharrouba. Les résidants de la cité universitaire Bouraoui-Aamar ne sont pas en reste et ont saisi leur administration pour exposer leurs griefs et demander à ce qu'en y apporte des solutions rapidement. Depuis jeudi dernier en effet les étudiants, résidant dans ladite cité située à El Harrach, ne décolèrent pas et ont décidé de maintenir leur mouvement de protestation jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ce mouvement estudiantin, quidure depuis plus d'une semaine, exprime un malaise et un ras-le-bol général. Un sit-in a été tenu au sein de l'enceinte même de la cité universitaire. Les protestataires dénoncent «l'anarchie» régnant au sein de leur administration et le manque criant en matière de prise en charge sociale et encadrement. L'Alliance pour le renouveau estudiantin national (Aren), a même rendu public un document dans lequel elle met en cause la directrice de la résidence décriant sa «mauvaise gestion». Le même communiqué précise : «Dans une période où les nouvelles technologies sont de mise, l'étudiant se retrouve sans même une connexion au Net ou salle d'Internet». Il faut préciser dans ce sens que le projet du Wifi, qui devait concerner l'ensemble des établissements et des résidences universitaires, peine à décoller et se retrouve au point mort. L'autre problème et pas des moindres, soulevé par les étudiants, est celui du transport, lequel selon leur assertions «ne répond nullement aux besoins en la matière surtout en ce qui concerne certaines lignes de la banlieue algéroise. Les protestataires soulignent, aussi, les promesses, selon eus, non tenues par les responsables et qui restent à ce jour non satisfaites. Ils affirment que même l'infirmerie de la résidence universitaire est victime de cette mauvaise gestion et souffre de manque criant en matière de médicaments. Ils estiment, en outre, que les repas qui leur sont servis, sont «immangeables», cela sans parler de la saleté repoussante du refectoire et de tous les autres espaces de vie. En conclusion et selon les propos de ces étudiants l'état dans lequel se trouverait leur résidence est des plus critiques et nécessite une rapide intervention. Les représentants des étudiants protestataires expliquent que «cet endroit ressemble plus à un simple dortoir qu'à une cité universitaire. L'entretien de cette infrastructure est inexistant. Il n'y a même pas d'éclairage public, à cela il faut ajouter la constitution de décharges anarchiques représentant un grave danger sur la santé des résidants sans parler des odeurs nauséabondes qui s'en dégagent». Nous avons tenté - vainement - de joindre un membre de l'administration mise en cause par les étudiants, nous aurions pourtant aimé pouvoir donné sa version des faits à nos lecteurs. En tout cas ces problèmes et bien d'autres encore espèrent l'intervention urgente des responsables concernés. En attendant, les sit-in et les protestations continuent.