La place de la femme algérienne dans le monde du travail est le sujet traité avec une note d‘humour dans le monologue "Warda", présenté jeudi soir à la salle El-Mouggar (Alger). Mis en scène et écrit par Lamri Kaâouane et interprété par Tounès, le monologue dévoile la face cachée du marché du travail à travers Warda, une jeune diplômée en arts dramatiques qui se retrouve, malgré elle, femme de ménage dans une salle de spectacle. Portant un tablier bleu avec un foulard assorti lui serrant la tête, un balai entre les mains, le regard mélancolique parfois hystérique, Warda exprime, par ses répliques et ses gestes, toute une frustration...ses rêves et sa réalité se trouvent dans deux sens opposés. Imitant le comportement malicieux du responsable de la salle de spectacle envers elle d‘une manière caricaturale qui exprime parfois le mépris, Warda tente de cette façon accepter sa situation, car elle doit jouir d‘une indépendance financière et gagner sa vie dignement. Ironie du sort, Warda, cette jeune fille qui rêvait autrefois de monter sur scène et de se voir ovationnée par le public, se retrouve au quotidien sur les planches d‘une salle, mais pour la nettoyer avant le début d‘un spectacle. Elle dénonce les dépassements qu‘elle remarque à chaque occasion et déplore la gestion du budget de la salle et des salaires des employés, les dépenses exagérées lors de certains évènements artistiques ainsi que les choix des invités, la médiocrité des spectacles ou encore le favoritisme flagrant. La place de la femme algérienne dans le monde du travail est le sujet traité avec une note d‘humour dans le monologue "Warda", présenté jeudi soir à la salle El-Mouggar (Alger). Mis en scène et écrit par Lamri Kaâouane et interprété par Tounès, le monologue dévoile la face cachée du marché du travail à travers Warda, une jeune diplômée en arts dramatiques qui se retrouve, malgré elle, femme de ménage dans une salle de spectacle. Portant un tablier bleu avec un foulard assorti lui serrant la tête, un balai entre les mains, le regard mélancolique parfois hystérique, Warda exprime, par ses répliques et ses gestes, toute une frustration...ses rêves et sa réalité se trouvent dans deux sens opposés. Imitant le comportement malicieux du responsable de la salle de spectacle envers elle d‘une manière caricaturale qui exprime parfois le mépris, Warda tente de cette façon accepter sa situation, car elle doit jouir d‘une indépendance financière et gagner sa vie dignement. Ironie du sort, Warda, cette jeune fille qui rêvait autrefois de monter sur scène et de se voir ovationnée par le public, se retrouve au quotidien sur les planches d‘une salle, mais pour la nettoyer avant le début d‘un spectacle. Elle dénonce les dépassements qu‘elle remarque à chaque occasion et déplore la gestion du budget de la salle et des salaires des employés, les dépenses exagérées lors de certains évènements artistiques ainsi que les choix des invités, la médiocrité des spectacles ou encore le favoritisme flagrant.