Peu après l'annonce de la démission du président égyptien Hosni Moubarak, la communauté internationale a salué l'issue d'une révolte populaire de dix-huit jours et le changement de régime qui s'est produit en Egypte. Peu après l'annonce de la démission du président égyptien Hosni Moubarak, la communauté internationale a salué l'issue d'une révolte populaire de dix-huit jours et le changement de régime qui s'est produit en Egypte. Les Etats-Unis "continueront d'être un ami de l'Egypte" « En démissionnant, le président Moubarak a répondu à l'aspiration du peuple égyptien au changement », a déclaré le président américain, reconnaissant que « beaucoup de questions demeurent sans réponse », mais affirmant : « Le peuple égyptien dit clairement qu'il n'acceptera rien d'autre qu'une authentique démocratie ». Le président américain a appelé l'armée égyptienne, désormais seule aux commandes, à lever l'état d'urgence et à tracer la voie vers des élections libres. « L'Egypte ne sera plus jamais la même » a -t-il déclaré. M. Obama a également voulu réaffirmer le lien qui l'unit à son allié : « Les Etats-Unis continueront d'être un ami et un partenaire de l'Egypte », a-t-il assuré, précisant : « Je sais qu'une Egypte démocratique peut assumer son rôle, non seulement dans la région mais dans le monde. » La Maison Blanche a appelé en particulier les nouvelles autorités à honorer les accords de paix avec Israël. Le premier ministre britannique David Cameron a exhorté la mise en place d'un "gouvernement civil et démocratique en Egypte". Nicolas Sarkozy a salué la décision « courageuse et nécessaire » de Moubarak, tandis qu'à Paris plusieurs centaines de personnes, la plupart des jeunes d'origine égyptienne, étaient rassemblées sur l'esplanade des Invalides, à proximité de l'Assemblée nationale et sur les Champs-Elysées pour célébrer l'évènement. La « voix du peuple égyptien a été entendue » a estimé pour sa part le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon. «Un jour historique» Du côté de l'Europe, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s'est réjoui, dès les instants qui ont suivi l'annonce d'un départ qui doit ouvrir la voie à des « réformes plus rapides et plus profondes ». La chancellière allemande Angela Merkel a salué un « changement historique » et a dit attendre de l'Egypte le respect du traité de paix avec Israël. Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, qui a fait son retour sur la scène politique égyptienne depuis un mois, a déclaré que le départ de Moubarak constitue une grande opportunité pour les Egyptiens et la « révolution blanche » était un nouvelle étape dans l'histoire de l'Egypte. Autre opposant, Mohamed ElBaradei a lancé : « La vie recommence pour nous ». « Mon message au peuple égyptien est que vous avez gagné la liberté. Faisons-en le meilleur usage », a-t-il ajouté. «Une transition sans secousse» La Turquie, qui avait déjà fait pression sur le régime de Moubarak ces derniers temps, a souhaité un nouveau « système » en Egypte pour répondre aux demandes du peuple. La Turquie a également appelé à la tenue d' « élections libres et justes qui seront le produit de la volonté du peuple », selon un communiqué des services de presse du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan. « Nous espérons que le conseil suprême des forces armées égyptiennes transfèrera dans les plus brefs délais ses pouvoirs à la nouvelle administration qui sera née d'élection libres et justes », affirme le texte. Le Qatar, dont les relations étaient tendues avec l'Egypte, a déclaré « respecter la volonté et le choix du peuple égyptien ». « Le transfert du pouvoir au conseil suprême des forces armées est un pas positif important sur la voie de la réalisation des aspirations du peuple égyptien », a affirmé le palais de l'émir. Enfin le gouvernement jordanien a affirmé « son total soutien à l'Egypte et son respect du choix du peuple égyptien ». « Le gouvernement jordanien suit de près les développements historiques en Egypte, qui constitue un élément essentiel pour la stabilité de la région », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Le Bahreïn a également souligné son soutien au choix du peuple égyptien, en se disant « confiant en la capacité du conseil suprême des forces armées à maintenir la stabilité et la sécurité, et à diriger les affaires du pays ». Enfin, la Suisse a gelé les avoirs de Moubarak. Peu après l'annonce de la présidence égyptienne, le gouvernement helvétique a annoncé qu'il gelait « avec effet immédiat » les avoirs que pourraient détenir dans la Confédération Hosni Moubarak et son entourage. Les Etats-Unis "continueront d'être un ami de l'Egypte" « En démissionnant, le président Moubarak a répondu à l'aspiration du peuple égyptien au changement », a déclaré le président américain, reconnaissant que « beaucoup de questions demeurent sans réponse », mais affirmant : « Le peuple égyptien dit clairement qu'il n'acceptera rien d'autre qu'une authentique démocratie ». Le président américain a appelé l'armée égyptienne, désormais seule aux commandes, à lever l'état d'urgence et à tracer la voie vers des élections libres. « L'Egypte ne sera plus jamais la même » a -t-il déclaré. M. Obama a également voulu réaffirmer le lien qui l'unit à son allié : « Les Etats-Unis continueront d'être un ami et un partenaire de l'Egypte », a-t-il assuré, précisant : « Je sais qu'une Egypte démocratique peut assumer son rôle, non seulement dans la région mais dans le monde. » La Maison Blanche a appelé en particulier les nouvelles autorités à honorer les accords de paix avec Israël. Le premier ministre britannique David Cameron a exhorté la mise en place d'un "gouvernement civil et démocratique en Egypte". Nicolas Sarkozy a salué la décision « courageuse et nécessaire » de Moubarak, tandis qu'à Paris plusieurs centaines de personnes, la plupart des jeunes d'origine égyptienne, étaient rassemblées sur l'esplanade des Invalides, à proximité de l'Assemblée nationale et sur les Champs-Elysées pour célébrer l'évènement. La « voix du peuple égyptien a été entendue » a estimé pour sa part le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon. «Un jour historique» Du côté de l'Europe, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s'est réjoui, dès les instants qui ont suivi l'annonce d'un départ qui doit ouvrir la voie à des « réformes plus rapides et plus profondes ». La chancellière allemande Angela Merkel a salué un « changement historique » et a dit attendre de l'Egypte le respect du traité de paix avec Israël. Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, qui a fait son retour sur la scène politique égyptienne depuis un mois, a déclaré que le départ de Moubarak constitue une grande opportunité pour les Egyptiens et la « révolution blanche » était un nouvelle étape dans l'histoire de l'Egypte. Autre opposant, Mohamed ElBaradei a lancé : « La vie recommence pour nous ». « Mon message au peuple égyptien est que vous avez gagné la liberté. Faisons-en le meilleur usage », a-t-il ajouté. «Une transition sans secousse» La Turquie, qui avait déjà fait pression sur le régime de Moubarak ces derniers temps, a souhaité un nouveau « système » en Egypte pour répondre aux demandes du peuple. La Turquie a également appelé à la tenue d' « élections libres et justes qui seront le produit de la volonté du peuple », selon un communiqué des services de presse du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan. « Nous espérons que le conseil suprême des forces armées égyptiennes transfèrera dans les plus brefs délais ses pouvoirs à la nouvelle administration qui sera née d'élection libres et justes », affirme le texte. Le Qatar, dont les relations étaient tendues avec l'Egypte, a déclaré « respecter la volonté et le choix du peuple égyptien ». « Le transfert du pouvoir au conseil suprême des forces armées est un pas positif important sur la voie de la réalisation des aspirations du peuple égyptien », a affirmé le palais de l'émir. Enfin le gouvernement jordanien a affirmé « son total soutien à l'Egypte et son respect du choix du peuple égyptien ». « Le gouvernement jordanien suit de près les développements historiques en Egypte, qui constitue un élément essentiel pour la stabilité de la région », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Le Bahreïn a également souligné son soutien au choix du peuple égyptien, en se disant « confiant en la capacité du conseil suprême des forces armées à maintenir la stabilité et la sécurité, et à diriger les affaires du pays ». Enfin, la Suisse a gelé les avoirs de Moubarak. Peu après l'annonce de la présidence égyptienne, le gouvernement helvétique a annoncé qu'il gelait « avec effet immédiat » les avoirs que pourraient détenir dans la Confédération Hosni Moubarak et son entourage.