Des rumeurs, relayées à travers des SMS, des emails et autres réseaux sociaux sur Internet, ont fait état d'emballages Rhumafed contenant un autre médicament, destiné aux malades cardiaques. Les auteurs de cette campagne "doivent être poursuivis en justice". Des rumeurs, relayées à travers des SMS, des emails et autres réseaux sociaux sur Internet, ont fait état d'emballages Rhumafed contenant un autre médicament, destiné aux malades cardiaques. Les auteurs de cette campagne "doivent être poursuivis en justice". Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a dénoncé, hier, à Alger, une campagne menée par «certaines parties» contre le groupe pharmaceutique public Saidal, après l'erreur d'étiquetage signalée sur un lot de l'un de ses produits, à savoir le médicament antigrippal Rhumafed. «Profitant d'une erreur d'étiquetage sur le médicament Rhumafed, certaines parties ont voulu nuire à l'image de Saidal, fleuron de l'industrie pharmaceutique nationale", a déclaré Ould Abbès lors d'une conférence de presse organisée par Saidal à cet effet, rapporte l'APS. Rappelant que le secteur du médicament est «stratégique» dans tout pays, il a souligné que cette affaire intervient dans un contexte général où certains milieux tentent de mener des actions de déstabilisation du pays. «C'est un problème global qui s'inscrit dans la tentative de déstabilisation du pays», a-t-il dit. Des rumeurs, relayées à travers des SMS, des emails et autres réseaux sociaux sur Internet, ont fait état d'emballages Rhumafed contenant un autre médicament, destiné aux malades cardiaques. Ces rumeurs, a-t-il dit, "portent atteinte à l'ordre public et créent une panique au sein des citoyens". Il a estimé que les auteurs de cette campagne "doivent être poursuivis en justice", en dénonçant également "le non-respect de l'éthique et la concurrence déloyale de certains laboratoires". Le ministre a exprimé sa "solidarité" et son "soutien" avec le groupe Saidal et l'engagement de l'Etat à l'accompagner dans le développement et la réalisation de ses différents projets, notamment ceux qui sont en cours avec de grands laboratoires étrangers. Qualifiant de "grave" cette affaire, M. Ould Abbès a également appelé le groupe pharmaceutique algérien à "mener une action devant la justice afin de dévoiler les auteurs du complot qui le visent". Il a déclaré, en outre, que Rhumafed restera commercialisé, annonçant que "tout produit similaire sera interdit d'importation". De son côté, le P-dg de Saidal, Boumediene Derkaoui, a évoqué une «attaque ciblée et agressive, bien orchestrée par des professionnels de la manipulation qui ont abusé du citoyen en lui envoyant des SMS et des emails l'avertissant contre le danger de consommation de Rhumafed, l'un des produits phares de Saidal». «S'il y avait réellement une erreur grave, nous serions les premiers à lancer une alerte sanitaire à travers les différents canaux médiatiques et à informer les autorités pour retirer immédiatement ce produit», a-t-il précisé. «Il s'agit de défendre un patrimoine de l'Algérie, en l'occurrence Saidal, qui vient notamment de bénéficier, pour la première fois depuis trente ans, d'un programme de développement extrêmement important de 160 millions d'euros pour construire sept usines», a rappelé M. Derkaoui. Concernant l'annonce «un peu tardive» de cet incident, il a admis qu'«il y avait défaillance au niveau de la communication», estimant que «ce problème minime n'allait pas prendre une telle dimension». M. Derkaoui a tenu à rassurer qu'il n'y a «aucun danger» concernant la consommation de Rhumafed, car il s'agit, a-t-il argué, «seulement d'une erreur technique dans l'étiquetage sur le papier aluminium du médicament qui ne concerne que 500 boîtes sur le lot n° 1714 (10.000 boîtes)». Cette erreur porte sur l'utilisation d'une feuille d'aluminium sur laquelle est imprimé Cardital au lieu de Rhumafed. Donc tous les autres composants du produit, à savoir l'étui, la vignette, la notice, le comprimé et son principe actif, concernent bien le produit Rhumafed. Il a indiqué que Saidal a procédé au «rappel immédiat» du lot qui avait été livré, en totalité, au seul centre de distribution de Batna et a informé les autorités compétentes, conformément à la réglementation pharmaceutique algérienne. M. Derkaoui a indiqué qu'il attendait de collecter tous les éléments du dossier à présenter à la justice. I. A. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a dénoncé, hier, à Alger, une campagne menée par «certaines parties» contre le groupe pharmaceutique public Saidal, après l'erreur d'étiquetage signalée sur un lot de l'un de ses produits, à savoir le médicament antigrippal Rhumafed. «Profitant d'une erreur d'étiquetage sur le médicament Rhumafed, certaines parties ont voulu nuire à l'image de Saidal, fleuron de l'industrie pharmaceutique nationale", a déclaré Ould Abbès lors d'une conférence de presse organisée par Saidal à cet effet, rapporte l'APS. Rappelant que le secteur du médicament est «stratégique» dans tout pays, il a souligné que cette affaire intervient dans un contexte général où certains milieux tentent de mener des actions de déstabilisation du pays. «C'est un problème global qui s'inscrit dans la tentative de déstabilisation du pays», a-t-il dit. Des rumeurs, relayées à travers des SMS, des emails et autres réseaux sociaux sur Internet, ont fait état d'emballages Rhumafed contenant un autre médicament, destiné aux malades cardiaques. Ces rumeurs, a-t-il dit, "portent atteinte à l'ordre public et créent une panique au sein des citoyens". Il a estimé que les auteurs de cette campagne "doivent être poursuivis en justice", en dénonçant également "le non-respect de l'éthique et la concurrence déloyale de certains laboratoires". Le ministre a exprimé sa "solidarité" et son "soutien" avec le groupe Saidal et l'engagement de l'Etat à l'accompagner dans le développement et la réalisation de ses différents projets, notamment ceux qui sont en cours avec de grands laboratoires étrangers. Qualifiant de "grave" cette affaire, M. Ould Abbès a également appelé le groupe pharmaceutique algérien à "mener une action devant la justice afin de dévoiler les auteurs du complot qui le visent". Il a déclaré, en outre, que Rhumafed restera commercialisé, annonçant que "tout produit similaire sera interdit d'importation". De son côté, le P-dg de Saidal, Boumediene Derkaoui, a évoqué une «attaque ciblée et agressive, bien orchestrée par des professionnels de la manipulation qui ont abusé du citoyen en lui envoyant des SMS et des emails l'avertissant contre le danger de consommation de Rhumafed, l'un des produits phares de Saidal». «S'il y avait réellement une erreur grave, nous serions les premiers à lancer une alerte sanitaire à travers les différents canaux médiatiques et à informer les autorités pour retirer immédiatement ce produit», a-t-il précisé. «Il s'agit de défendre un patrimoine de l'Algérie, en l'occurrence Saidal, qui vient notamment de bénéficier, pour la première fois depuis trente ans, d'un programme de développement extrêmement important de 160 millions d'euros pour construire sept usines», a rappelé M. Derkaoui. Concernant l'annonce «un peu tardive» de cet incident, il a admis qu'«il y avait défaillance au niveau de la communication», estimant que «ce problème minime n'allait pas prendre une telle dimension». M. Derkaoui a tenu à rassurer qu'il n'y a «aucun danger» concernant la consommation de Rhumafed, car il s'agit, a-t-il argué, «seulement d'une erreur technique dans l'étiquetage sur le papier aluminium du médicament qui ne concerne que 500 boîtes sur le lot n° 1714 (10.000 boîtes)». Cette erreur porte sur l'utilisation d'une feuille d'aluminium sur laquelle est imprimé Cardital au lieu de Rhumafed. Donc tous les autres composants du produit, à savoir l'étui, la vignette, la notice, le comprimé et son principe actif, concernent bien le produit Rhumafed. Il a indiqué que Saidal a procédé au «rappel immédiat» du lot qui avait été livré, en totalité, au seul centre de distribution de Batna et a informé les autorités compétentes, conformément à la réglementation pharmaceutique algérienne. M. Derkaoui a indiqué qu'il attendait de collecter tous les éléments du dossier à présenter à la justice. I. A.