Les écologistes allemands sont de retour. Et au plus haut dans les sondages. Leur nouvelle star, Renate Künast, pourrait même conquérir Berlin rapporte l'agence Reuters. Les écologistes allemands sont de retour. Et au plus haut dans les sondages. Leur nouvelle star, Renate Künast, pourrait même conquérir Berlin rapporte l'agence Reuters. Première du genre, la coalition CDU-Verts au pouvoir à Hambourg depuis 2008 était considérée comme une expérience de laboratoire. Mais, patatras ! Quelques mois après la démission pour des raisons personnelles du maire conservateur Ole von Beust, les écologistes hambourgeois ont mis fin à l'alliance droite-Verts. Un coup tactique: les voici quasi assurés de revenir au pouvoir après les élections régionales du 20 février, mais, cette fois, avec les sociaux-démocrates du SPD. Une manière idéale d'entamer l'année 2011, avant les scrutins du Bade-Wurtemberg (27 mars) et de Berlin (18 septembre). Qui vit à Berlin peut l'apercevoir déambulant le samedi matin sur le marché bobo du quartier de Schöneberg, un panier à la main, et s'arrêtant pour discuter avec des passants. Ou la croiser, en pleine conversation avec des manifestants, devant la gare centrale, lors d'une "demo" contre le nucléaire. La voir encore au bal de la presse, une institution du microcosme politique allemand, s'esclaffant devant les flashs des photographes au côté de l'avocat qui partage sa vie depuis sept ans. Elle ne dédaigne ni les talk-shows ni la Une des journaux. A 55 ans, Renate Elly Künast est la nouvelle star des Verts allemands. La preuve: elle est la seule "Grüne" à figurer depuis plusieurs années parmi les dix personnalités politiques les plus populaires du pays. Die Grünen au top dans les sondages De surcroît, son parti n'a jamais plané aussi haut que ces jours-ci dans les sondages: avec 20 % de popularité, les Verts font jeu égal avec les sociaux-démocrates du SPD. Et l'année 2011 s'annonce prometteuse. Le 20 février, les écolos devraient consolider leurs positions à Hambourg. En mars, ils pourraient rafler le Land du Bade-Wurtemberg à la tête d'une coalition avec le SPD, au nez et à la barbe de la droite, qui contrôle cette citadelle CDU depuis près de soixante ans. Enfin, à l'automne, Renate Künast pourrait entrer dans l'Histoire en s'installant à la mairie de Berlin, dans le fauteuil occupé actuellement par le social-démocrate Klaus Wowereit. RI/Source Reuters Première du genre, la coalition CDU-Verts au pouvoir à Hambourg depuis 2008 était considérée comme une expérience de laboratoire. Mais, patatras ! Quelques mois après la démission pour des raisons personnelles du maire conservateur Ole von Beust, les écologistes hambourgeois ont mis fin à l'alliance droite-Verts. Un coup tactique: les voici quasi assurés de revenir au pouvoir après les élections régionales du 20 février, mais, cette fois, avec les sociaux-démocrates du SPD. Une manière idéale d'entamer l'année 2011, avant les scrutins du Bade-Wurtemberg (27 mars) et de Berlin (18 septembre). Qui vit à Berlin peut l'apercevoir déambulant le samedi matin sur le marché bobo du quartier de Schöneberg, un panier à la main, et s'arrêtant pour discuter avec des passants. Ou la croiser, en pleine conversation avec des manifestants, devant la gare centrale, lors d'une "demo" contre le nucléaire. La voir encore au bal de la presse, une institution du microcosme politique allemand, s'esclaffant devant les flashs des photographes au côté de l'avocat qui partage sa vie depuis sept ans. Elle ne dédaigne ni les talk-shows ni la Une des journaux. A 55 ans, Renate Elly Künast est la nouvelle star des Verts allemands. La preuve: elle est la seule "Grüne" à figurer depuis plusieurs années parmi les dix personnalités politiques les plus populaires du pays. Die Grünen au top dans les sondages De surcroît, son parti n'a jamais plané aussi haut que ces jours-ci dans les sondages: avec 20 % de popularité, les Verts font jeu égal avec les sociaux-démocrates du SPD. Et l'année 2011 s'annonce prometteuse. Le 20 février, les écolos devraient consolider leurs positions à Hambourg. En mars, ils pourraient rafler le Land du Bade-Wurtemberg à la tête d'une coalition avec le SPD, au nez et à la barbe de la droite, qui contrôle cette citadelle CDU depuis près de soixante ans. Enfin, à l'automne, Renate Künast pourrait entrer dans l'Histoire en s'installant à la mairie de Berlin, dans le fauteuil occupé actuellement par le social-démocrate Klaus Wowereit. RI/Source Reuters