La contestation gagne du terrain au FLN. Le mouvement de redressement enregistre, en effet, chaque jour, de nouvelles adhésions. Ainsi des cadres et militants de plusieurs wilayas de l'est du pays ont rejoint avec armes et bagages ce mouvement défiant de la sorte la direction politique qu'incarne le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. La contestation gagne du terrain au FLN. Le mouvement de redressement enregistre, en effet, chaque jour, de nouvelles adhésions. Ainsi des cadres et militants de plusieurs wilayas de l'est du pays ont rejoint avec armes et bagages ce mouvement défiant de la sorte la direction politique qu'incarne le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. C'est à l'issue d'une réunion des représentants des wilayas de Mila, Constantine, Batna, Khenchela, Oum El Bouaghi, Souk Ahras, Guelma, Ettarref, Annaba, Jijel, et M'sila, qui s'est tenue avant-hier à Mila et qui a été présidée par des membres de la direction du mouvement, que ces troupes ont annoncé leur adhésion au mouvement de redressement. Selon le communiqué rendu public, dont une copie est parvenue à notre rédaction, la réunion s'est distinguée par « un débat profond et responsable autour du contenu de la déclaration générale et l'examen de la situation du parti ». Les contestataires, lit-on encore dans ce communiqué, déclarent qu'ils sont conscients « de la dangereuse situation de notre parti et la grave régression qu'il subit depuis que le secrétaire général est à sa tête ». Ils indiquent aussi que c'est suite à l'amplification de la grogne de la base militante du fait de l'entêtement du premier responsable du parti, qui a fait fi des préoccupations des militants et militantes, que ces derniers ont décidé de rejoindre le mouvement de redressement créé, pour rappel, il y'a quelques mois et qui a pris depuis une grande ampleur. Ils annoncent par conséquent leur « adhésion consciente au contenu de la déclaration générale de la rencontre nationale des cadres réunis à Draria en date du 29 janvier 2011.». Ce jour là, en effet, l'état major du mouvement de redressement a confié la responsabilité de la coordination de ce mouvement de fronde à Salah Goudjil. Très déterminés à aller jusqu'au bout, ils font cas de leur total mobilisation « pour mettre à bas le système corrompu parrainé par le secrétaire général, car nous sommes convaincus que la lutte contre les fléaux et les maux au sein du parti empêchent leur prolifération au sein de l'Etat et la société ». Abdelaziz Belkhadem est ainsi décrié fortement et c'est autour de sa personne que semble se cristalliser la contestation. Les « redresseurs « lui reprochent d'avoir mené le parti à la dérive alors que lui s'en est toujours défendu en ne cessant de déclarer que le mouvement est très minoritaire et que le parti se porte bien. Pour les animateurs du mouvement de redressement, cette position de Abdelaziz Belkhadem traduit son incapacité à saisir le message de la fronde qui émane de la base militante. Ils expriment de même leur « préoccupation, quant à l'utilisation abusive par le secrétaire général, du capital moral du moudjahid président d'honneur du parti du FLN, en vue de donner à ses décisions et comportements légitimité et crédibilité ». K. H. C'est à l'issue d'une réunion des représentants des wilayas de Mila, Constantine, Batna, Khenchela, Oum El Bouaghi, Souk Ahras, Guelma, Ettarref, Annaba, Jijel, et M'sila, qui s'est tenue avant-hier à Mila et qui a été présidée par des membres de la direction du mouvement, que ces troupes ont annoncé leur adhésion au mouvement de redressement. Selon le communiqué rendu public, dont une copie est parvenue à notre rédaction, la réunion s'est distinguée par « un débat profond et responsable autour du contenu de la déclaration générale et l'examen de la situation du parti ». Les contestataires, lit-on encore dans ce communiqué, déclarent qu'ils sont conscients « de la dangereuse situation de notre parti et la grave régression qu'il subit depuis que le secrétaire général est à sa tête ». Ils indiquent aussi que c'est suite à l'amplification de la grogne de la base militante du fait de l'entêtement du premier responsable du parti, qui a fait fi des préoccupations des militants et militantes, que ces derniers ont décidé de rejoindre le mouvement de redressement créé, pour rappel, il y'a quelques mois et qui a pris depuis une grande ampleur. Ils annoncent par conséquent leur « adhésion consciente au contenu de la déclaration générale de la rencontre nationale des cadres réunis à Draria en date du 29 janvier 2011.». Ce jour là, en effet, l'état major du mouvement de redressement a confié la responsabilité de la coordination de ce mouvement de fronde à Salah Goudjil. Très déterminés à aller jusqu'au bout, ils font cas de leur total mobilisation « pour mettre à bas le système corrompu parrainé par le secrétaire général, car nous sommes convaincus que la lutte contre les fléaux et les maux au sein du parti empêchent leur prolifération au sein de l'Etat et la société ». Abdelaziz Belkhadem est ainsi décrié fortement et c'est autour de sa personne que semble se cristalliser la contestation. Les « redresseurs « lui reprochent d'avoir mené le parti à la dérive alors que lui s'en est toujours défendu en ne cessant de déclarer que le mouvement est très minoritaire et que le parti se porte bien. Pour les animateurs du mouvement de redressement, cette position de Abdelaziz Belkhadem traduit son incapacité à saisir le message de la fronde qui émane de la base militante. Ils expriment de même leur « préoccupation, quant à l'utilisation abusive par le secrétaire général, du capital moral du moudjahid président d'honneur du parti du FLN, en vue de donner à ses décisions et comportements légitimité et crédibilité ». K. H.