Les étudiants algériens ont tenu, vendredi dernier jusqu'à une heure tardive, leur première réunion dans le cadre de la toute nouvelle organisation à laquelle ils ont donné naissance officiellement vendredi, la Coordination nationale des étudiants autonomes (CNEA). Loin de toute autre ancienne représentation, les étudiants ont décidé de fonder une organisation qui les représente réellement, «puisque les dites organisations estudiantines telles que l'UGEL et l'UNEA ne représentent guère les étudiants, bien au contraire, elles se sont opposées à nos actions légitimes», nous diront des membres de la Coordination nationale des étudiants autonomes. Il faut rappeler qu'une dizaine de représentants des différentes universités et écoles supérieures algériennes ont donc répondu favorablement à l'appel de la Coordination des comités d'Alger (CCA) pour tenir le premier congrès de la CNEA en annonçant l'unification de tous les comités universitaires autonomes à travers le pays. La réunion été donc l'occasion de faire le point sur les actions des étudiants durant ces huit semaines de grève à tous les niveaux. Aussi les propositions du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique étaient au cœur du débat. Il a aussi été décidé d'élaborer une plateforme qui englobe les revendications de tous les étudiants des écoles supérieures, préparatoires ainsi que ceux des différentes facultés relevant des deux systèmes, classique et LMD. Les étudiants se sont tous mis d'accord sur les grands problèmes que connaît l'université algérienne, notamment en matière de sécurité et aussi la précarité de la vie estudiantine et les conditions socio-pédagogiques. La Coordination nationale des étudiants autonomes a exprimé donc son souhait de revaloriser la bourse universitaire. Mais ce qui préoccupe le plus les étudiants algériens est toujours ce fameux article 10-315 qui, malgré son abrogation, ne semble pas répondre aux aspirations des étudiants et crée plutôt un conflit entre les étudiants des deux systèmes classique et LMD qui défendent, chacun de son côté, leur système. Il faut rappeler que les étudiants du système classique refusent que leurs diplômes soient dévalorisés par rapport à celui du LMD puisque ce dernier est classé à la faveur des derniers changements (l'annulation du décret) dans la catégorie 13 alors que celui du classique est resté dans la catégorie 11, chose que trouvent les étudiants du classique «injuste», tandis que ceux du LMD défendent cette mesure en s'appuyant sur l'avantage qu'ont les étudiants du classique de passer en synthèse et rattrapage alors qu'eux n'ont pas cette possibilité. La CNEA dans sa réunion de vendredi a mis fin à ce conflit en réclamant à la tutelle «de trouver un nouveau système qui peut satisfaire les deux systèmes» et leurs représentants sont décidés de ne faire aucune concession là-dessus à la tutelle. Dans son communiqué, la CNEA a annoncé la tenue d'un nouveau sit-in devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique mardi 15 mars et le maintien de la grève jusqu'à satisfaction totale de leurs revendications. Aussi la Coordination nationale des étudiants autonomes a appelé, toujours dans son communiqué, les étudiants de toutes les facultés et écoles supérieures du pays à se mobiliser et paralyser complètement le secteur. Il faut aussi noter que selon des membres de CNEA, cette dernière compte avoir recours à la marche en cas de la non prise en charge rapide des doléances des étudiants. Les étudiants algériens ont tenu, vendredi dernier jusqu'à une heure tardive, leur première réunion dans le cadre de la toute nouvelle organisation à laquelle ils ont donné naissance officiellement vendredi, la Coordination nationale des étudiants autonomes (CNEA). Loin de toute autre ancienne représentation, les étudiants ont décidé de fonder une organisation qui les représente réellement, «puisque les dites organisations estudiantines telles que l'UGEL et l'UNEA ne représentent guère les étudiants, bien au contraire, elles se sont opposées à nos actions légitimes», nous diront des membres de la Coordination nationale des étudiants autonomes. Il faut rappeler qu'une dizaine de représentants des différentes universités et écoles supérieures algériennes ont donc répondu favorablement à l'appel de la Coordination des comités d'Alger (CCA) pour tenir le premier congrès de la CNEA en annonçant l'unification de tous les comités universitaires autonomes à travers le pays. La réunion été donc l'occasion de faire le point sur les actions des étudiants durant ces huit semaines de grève à tous les niveaux. Aussi les propositions du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique étaient au cœur du débat. Il a aussi été décidé d'élaborer une plateforme qui englobe les revendications de tous les étudiants des écoles supérieures, préparatoires ainsi que ceux des différentes facultés relevant des deux systèmes, classique et LMD. Les étudiants se sont tous mis d'accord sur les grands problèmes que connaît l'université algérienne, notamment en matière de sécurité et aussi la précarité de la vie estudiantine et les conditions socio-pédagogiques. La Coordination nationale des étudiants autonomes a exprimé donc son souhait de revaloriser la bourse universitaire. Mais ce qui préoccupe le plus les étudiants algériens est toujours ce fameux article 10-315 qui, malgré son abrogation, ne semble pas répondre aux aspirations des étudiants et crée plutôt un conflit entre les étudiants des deux systèmes classique et LMD qui défendent, chacun de son côté, leur système. Il faut rappeler que les étudiants du système classique refusent que leurs diplômes soient dévalorisés par rapport à celui du LMD puisque ce dernier est classé à la faveur des derniers changements (l'annulation du décret) dans la catégorie 13 alors que celui du classique est resté dans la catégorie 11, chose que trouvent les étudiants du classique «injuste», tandis que ceux du LMD défendent cette mesure en s'appuyant sur l'avantage qu'ont les étudiants du classique de passer en synthèse et rattrapage alors qu'eux n'ont pas cette possibilité. La CNEA dans sa réunion de vendredi a mis fin à ce conflit en réclamant à la tutelle «de trouver un nouveau système qui peut satisfaire les deux systèmes» et leurs représentants sont décidés de ne faire aucune concession là-dessus à la tutelle. Dans son communiqué, la CNEA a annoncé la tenue d'un nouveau sit-in devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique mardi 15 mars et le maintien de la grève jusqu'à satisfaction totale de leurs revendications. Aussi la Coordination nationale des étudiants autonomes a appelé, toujours dans son communiqué, les étudiants de toutes les facultés et écoles supérieures du pays à se mobiliser et paralyser complètement le secteur. Il faut aussi noter que selon des membres de CNEA, cette dernière compte avoir recours à la marche en cas de la non prise en charge rapide des doléances des étudiants.