Abdelhamid Mehri, ex-secrétaire général du FLN a proposé, hier à Alger, l'organisation d'un congrès national à l'issue d'une phase de dialogue entre les pouvoirs publics et toutes les franges de la société et surtout celles qui font actuellement, a-t-il précisé, l'objet de marginalisation. Abdelhamid Mehri animait une conférence de presse au siège national du Front des forces socialistes, dans laquelle il devait expliciter le contenu de la lettre ouverte qu'il avait adressée en février dernier au président de la République. Dans une déclaration liminaire, le conférencier a tenu à souligner que la «finalité de la lettre ouverte était de mettre l'accent sur le besoin pressant de changer le régime politique afin de pouvoir faire face aux défis intérieurs et extérieurs qui nous attendent en partant d'une analyse critique et objective de la marche du pays depuis l'indépendance». Et d'ajouter «la revendication d'un changement de régime n'est pas une accusation dirigée contre une personne, un parti, une institution ou une génération». Autrement dit tout le monde est responsable mais personne en particulier. Mehri insiste «je ne propose pas la solution de rechange, je propose seulement une méthode, une démarche organisée et concertée qui consiste à associer tout le monde au processus du changement, ce sera la société qui proposera les solutions qu'elle pense être les meilleures pour elle-même » insiste-t-il. Il explique que toutes les initiatives qui militent pour le changement du régime politique actuel sont les bienvenues, y compris les marches, les protestations de rue. D'après lui «le pouvoir doit supprimer les obstacles et les entraves qui limitent la liberté d'expression». «Le président de la République, explique-t-il, est un élément important dans le changement mais il ne peut en aucun cas en dicter le contenu». Et d'ajouter : «Il y a une pluralité de points de vue dans l'opposition qu'on doit écouter, la proposition de sortie de crise qu'a faite le parti de la coalition HMS est intéressante même si elle demande d'être discutée, idem pour l'initiative d'Ahmed Benbitour». «C'est au congrès, poursuit Mehri, de déterminer les étapes, les moyens et les outils du changement». Questionné s'il avait pu rencontrer le président de la République, Mehri répond par la négative et précise que si une telle rencontre devrait être envisagée, il préfèrerait qu'elle soit rendue publique dès lors qu'elle concerne tout le monde. Sur la situation en Libye, l'ex- secrétaire général du FLN s'est dit «rejeter l'attitude de Kadhafi envers son peuple». Il a critiqué la position de la Ligue arabe qui, selon lui, a ouvert la voie à l'intervention étrangère. Et de regretter «la ligue pouvait bien recommander un référendum en Libye pour donner au peuple la liberté de choisir ses dirigeants sous la supervision de la Ligue ou de l'Onu, mais elle ne l'a pas fait». Abdelhamid Mehri, ex-secrétaire général du FLN a proposé, hier à Alger, l'organisation d'un congrès national à l'issue d'une phase de dialogue entre les pouvoirs publics et toutes les franges de la société et surtout celles qui font actuellement, a-t-il précisé, l'objet de marginalisation. Abdelhamid Mehri animait une conférence de presse au siège national du Front des forces socialistes, dans laquelle il devait expliciter le contenu de la lettre ouverte qu'il avait adressée en février dernier au président de la République. Dans une déclaration liminaire, le conférencier a tenu à souligner que la «finalité de la lettre ouverte était de mettre l'accent sur le besoin pressant de changer le régime politique afin de pouvoir faire face aux défis intérieurs et extérieurs qui nous attendent en partant d'une analyse critique et objective de la marche du pays depuis l'indépendance». Et d'ajouter «la revendication d'un changement de régime n'est pas une accusation dirigée contre une personne, un parti, une institution ou une génération». Autrement dit tout le monde est responsable mais personne en particulier. Mehri insiste «je ne propose pas la solution de rechange, je propose seulement une méthode, une démarche organisée et concertée qui consiste à associer tout le monde au processus du changement, ce sera la société qui proposera les solutions qu'elle pense être les meilleures pour elle-même » insiste-t-il. Il explique que toutes les initiatives qui militent pour le changement du régime politique actuel sont les bienvenues, y compris les marches, les protestations de rue. D'après lui «le pouvoir doit supprimer les obstacles et les entraves qui limitent la liberté d'expression». «Le président de la République, explique-t-il, est un élément important dans le changement mais il ne peut en aucun cas en dicter le contenu». Et d'ajouter : «Il y a une pluralité de points de vue dans l'opposition qu'on doit écouter, la proposition de sortie de crise qu'a faite le parti de la coalition HMS est intéressante même si elle demande d'être discutée, idem pour l'initiative d'Ahmed Benbitour». «C'est au congrès, poursuit Mehri, de déterminer les étapes, les moyens et les outils du changement». Questionné s'il avait pu rencontrer le président de la République, Mehri répond par la négative et précise que si une telle rencontre devrait être envisagée, il préfèrerait qu'elle soit rendue publique dès lors qu'elle concerne tout le monde. Sur la situation en Libye, l'ex- secrétaire général du FLN s'est dit «rejeter l'attitude de Kadhafi envers son peuple». Il a critiqué la position de la Ligue arabe qui, selon lui, a ouvert la voie à l'intervention étrangère. Et de regretter «la ligue pouvait bien recommander un référendum en Libye pour donner au peuple la liberté de choisir ses dirigeants sous la supervision de la Ligue ou de l'Onu, mais elle ne l'a pas fait».