La scène nationale vit au rythme d'une contestation généralisée lors de ces premiers mois de l'année en cours. Des grèves successives et des rassemblements à répétition. La scène nationale vit au rythme d'une contestation généralisée lors de ces premiers mois de l'année en cours. Des grèves successives et des rassemblements à répétition. De l‘école à l‘université, passant par les hôpitaux, les entreprises publiques et même les corps constitués, la contestation n‘épargne désormais aucun secteur. Depuis déjà quelques mois, il ne se passe pas une journée sans qu‘on fasse l‘écho d‘un sit-in, d‘un débrayage ou d‘une marche. La rue grogne de partout. Des citoyens bloquent des routes et des sièges d‘assemblées locales dans plusieurs wilayas de l‘intérieur du pays, en guise de protestation contre leurs mauvaises conditions de vie, réclamant de meilleures commodités du travail. Phénomène s‘il en est un, la prolifération de la grogne sociale renseigne, avant tout, sur un malaise social profond. Le désespoir est tel que les citoyens recourent, pour la moindre revendication, à des actions radicalistes, comme l‘atteinte à l‘ordre public, la séquestration de personnes et le pillage d‘édifices publics et privés. Une attitude certes répréhensible mais dont les causes sont légitimes. En effet, les doléances concernant l‘accès aux commodités d‘une vie décente, d‘une couverture sanitaire de proximité et autres nécessités vitales sont d‘autant plus légitimes que les populations des régions déshéritées souffrent de l‘isolement et de la marginalisation. Toutefois, un si large mouvement de protestation dans le pays n‘a jamais été enregistré de par le passé. Pour faire face à cette avalanche de grèves, les pouvoirs publics font preuve d‘une grande flexibilité envers les représentants des secteurs concernés. Depuis le fameux Conseil des ministres convoqué par le chef de l‘Etat au lendemain des troubles synchronisés signalés à travers plusieurs wilayas du pays au début de l‘année en cours, des mesures historiques ont été prises. Les jeunes ont été au centre des préoccupations des pouvoirs publics, pour lesquels de grandes facilités d‘accès à l‘emploi et autres mécanismes ont été concédés. Ceci dit, la grogne n‘a pas baissé. Pis, elle s‘est amplifiée ces dernières semaines. Gardes communaux, pompiers, gardiens de prisons, paramédicaux, enseignants, étudiants, médecins, chercheurs, greffiers et autres auxiliaires de la justice pour ne citer que ceux-là. La contestation fait tache d‘huile. Un malaise social que les pouvoirs publics tentent, tant bien que mal, d‘y faire face. Des bouleversements annonciateurs d‘un changement réclamé de toutes parts. Les hautes autorités du pays semblent comprendre parfaitement ces messages, et s‘apprêteraient d‘ailleurs à opérer de profondes réformes, à se fier à certains bruits de coulisses qui font fureur ces derniers temps. Des changements politiques en premier lieu, qui serviraient de panacée à tous les maux de la société et remettraient de l‘ordre sur la scène nationale. De l‘école à l‘université, passant par les hôpitaux, les entreprises publiques et même les corps constitués, la contestation n‘épargne désormais aucun secteur. Depuis déjà quelques mois, il ne se passe pas une journée sans qu‘on fasse l‘écho d‘un sit-in, d‘un débrayage ou d‘une marche. La rue grogne de partout. Des citoyens bloquent des routes et des sièges d‘assemblées locales dans plusieurs wilayas de l‘intérieur du pays, en guise de protestation contre leurs mauvaises conditions de vie, réclamant de meilleures commodités du travail. Phénomène s‘il en est un, la prolifération de la grogne sociale renseigne, avant tout, sur un malaise social profond. Le désespoir est tel que les citoyens recourent, pour la moindre revendication, à des actions radicalistes, comme l‘atteinte à l‘ordre public, la séquestration de personnes et le pillage d‘édifices publics et privés. Une attitude certes répréhensible mais dont les causes sont légitimes. En effet, les doléances concernant l‘accès aux commodités d‘une vie décente, d‘une couverture sanitaire de proximité et autres nécessités vitales sont d‘autant plus légitimes que les populations des régions déshéritées souffrent de l‘isolement et de la marginalisation. Toutefois, un si large mouvement de protestation dans le pays n‘a jamais été enregistré de par le passé. Pour faire face à cette avalanche de grèves, les pouvoirs publics font preuve d‘une grande flexibilité envers les représentants des secteurs concernés. Depuis le fameux Conseil des ministres convoqué par le chef de l‘Etat au lendemain des troubles synchronisés signalés à travers plusieurs wilayas du pays au début de l‘année en cours, des mesures historiques ont été prises. Les jeunes ont été au centre des préoccupations des pouvoirs publics, pour lesquels de grandes facilités d‘accès à l‘emploi et autres mécanismes ont été concédés. Ceci dit, la grogne n‘a pas baissé. Pis, elle s‘est amplifiée ces dernières semaines. Gardes communaux, pompiers, gardiens de prisons, paramédicaux, enseignants, étudiants, médecins, chercheurs, greffiers et autres auxiliaires de la justice pour ne citer que ceux-là. La contestation fait tache d‘huile. Un malaise social que les pouvoirs publics tentent, tant bien que mal, d‘y faire face. Des bouleversements annonciateurs d‘un changement réclamé de toutes parts. Les hautes autorités du pays semblent comprendre parfaitement ces messages, et s‘apprêteraient d‘ailleurs à opérer de profondes réformes, à se fier à certains bruits de coulisses qui font fureur ces derniers temps. Des changements politiques en premier lieu, qui serviraient de panacée à tous les maux de la société et remettraient de l‘ordre sur la scène nationale.