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L'épée de Damoclès du Conseil de sécurité
Contraint et forcé, Kadhafi renonce aux armes
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 03 - 2011

La situation a sensiblement évolué ces dernières heures en Libye. Jeudi, tard dans la soirée, le Conseil de sécurité, autorise le recours à la force militaire contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye. Hier après-midi, Tripoli a accepté la résolution de l'Onu appelant à un cessez-le-feu immédiat. Pour autant, les jours de Kadhafi à la tête de la Jamahiria sont comptés. Pour Hillary Clinton "l'objectif final" de la résolution 1973 doit être le départ de Mouammar Kadhafi.
La situation a sensiblement évolué ces dernières heures en Libye. Jeudi, tard dans la soirée, le Conseil de sécurité, autorise le recours à la force militaire contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye. Hier après-midi, Tripoli a accepté la résolution de l'Onu appelant à un cessez-le-feu immédiat. Pour autant, les jours de Kadhafi à la tête de la Jamahiria sont comptés. Pour Hillary Clinton "l'objectif final" de la résolution 1973 doit être le départ de Mouammar Kadhafi.
Coup de théâtre, hier en début d'après-midi à Tripoli. Alors que les frappes militaires "interviendront rapidement, "dans quelques heures", selon les déclarations du porte-parole du gouvernement français, le ministre des Affaires étrangères libyen, Moussa Koussa, annonce dans une conférence de presse que «la Libye accepte la résolution de l'Onu appelant à un cessez-le-feu immédiat». La Libye, a-t-il déclaré «a décidé de suspendre toutes les opérations militaires». Cet arrêt, vise à protéger les civils, conformément à la résolution des Nations unies, précise le ministre des AE libyen qui assure que «la Libye incite à l'ouverture d'un dialogue avec toutes les parties», affirmant qu'il est inacceptable que le Conseil de sécurité autorise le recours à la force militaire. Les bruits de bottes qu'a fait entendre la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu, voté jeudi au soir en faveur d'un recours à la force contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye, ne sont pas pour autant écartées. La résolution de l'Onu a été adoptée avec 10 voix pour sur les 15 membres du Conseil de sécurité, et 5 abstentions, tandis que la Chine et la Russie, se sont abstenues sans toutefois utiliser leur veto pour bloquer le texte. La résolution autorise à prendre "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l'armée libyenne, y compris des frappes aériennes, mais précise qu'il n'est pas question d'occupation militaire. Elle prévoit aussi une zone d'exclusion aérienne pour empêcher l'aviation du colonel Kadhafi de pilonner ses opposants.
L'équation : L'intervention militaire en Libye aura-t-elle lieu ?
L'intervention militaire en Libye va-t-elle avoir lieu ? C'est la question qui se pose, maintenant que le numéro 1 libyen a décidé d'un cessez-lefeu immédiat. Selon les termes de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu, les forces internationales n'ont de mandat d'agir que dans le cadre de la zone d'exclusion aérienne, si celle-ci n'est pas respectée, et pour protéger les civils. En principe, donc il ne devrait pas y avoir de frappes ciblées, si le principe de zone d'exclusion aérienne est respecté et que la vie des civils n'est pas menacée. Le calme devrait régner sur le terrain des opérations, place maintenant au champ de bataille diplomatique. Une intense activité est prévue pour ce week-end. Un sommet Union européenne-Union africaine-Ligue arabe sur la Libye se tiendra, aujourd'hui à Paris en présence du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, a annoncé vendredi Hicham Youssef, le directeur du bureau du chef de l'organisation panarabe Amr Moussa. L'Union africaine va dépêcher des représentants ce week-end en Libye dans le cadre d'une mission de l'Union africaine (UA) pour tenter de résoudre la crise qui secoue le pays, a indiqué, hier, le gouvernement sud-africain. Le Conseil de l'Atlantique Nord (Otan), où siègent les ambassadeurs des 28 pays alliés, lui, s'est réuni hier matin pour "discuter des implications de la résolution" et de l'état d'avancement de "la planification" des opérations destinée à faire face à toute éventualité. "L'Otan est en ce moment même en train d'achever ses préparatifs afin d'être prête à prendre les initiatives appropriées en appui à la résolution de l'Onu dans le cadre des efforts internationaux plus larges", a annoncé le secrétaire général de l'Alliance atlantique Anders Fogh Rasmussen, dans un communiqué. "Il y a une urgence, un soutien régional ferme et un mandat clair de l'Onu pour une action internationale nécessaire", a-t-il ajouté, en allusion aux conditions précédemment posées par l'Otan à toute intervention en Libye. Les ministres des affaires étrangères de l'UE, de leur côté, doivent se réunir lundi à Bruxelles pour "décider ou ne pas décider s'ils veulent aller de l'avant, à la lumière de ce qui va se passer d'ici lundi" sur le terrain militaire et diplomatique. Pour sa part, la haute représentante pour les affaires étrangères de l'UE, Catherine Ashton, a annoncé que l'Union "examine" les détails de l'annonce de cessez-le-feu libyen. Et déclare qu'il y avait lieu de s'interroger sur la "signification" de ce cessez-le-feu. Le fait que le colonel Kadhafi ait décrété un cessez-le-feu est déjà un signe que l'intimidation liée au vote de la résolution a fonctionné. "On voit déjà l'hésitation provoquée dans le comportement politique de Kadhafi", estime un chercher français en stratégie militaire. Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, lors d'une conférence de presse, tenue hier à Madrid, estime que "cette résolution est historique". Il est nécessaire, a-t-il affirmé, que"les autorités libyennes mettent un terme à toutes les hostilités et attaques contres les populations civile". Ces violences constituent, selon lui, "une violation des droits humains". Ceux qui se rendront responsables de tels crimes, menace-t-il "seront traduits en justice". Et il "encourage les autorités libyennes à tout mettre en œuvre pour respecter l'ensemble des dispositions détaillées dans la résolution".
Objectif final de la Résolution 19-73 : le départ de Kadhafi
Pour autant, la proclamation par Tripoli d'un cessez-le-feu, ne donne que quelques jours de répit pour le colonel Kadhafi. Il semble que la résolution du conseil de sécurité de l'Onu, ne vise que le départ du numéro 1 libyen. Pour la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton "l'objectif final" de la résolution 1973 doit être le départ de Mouammar Kadhafi, affirmant qu'elle n'est pas "certaine que les faits observés sur le sol libyen traduisent le cessez-le-feu annoncé en début d'après-midi, au nom du régime libyen, par le ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa" Le Premier ministre britannique, David Cameron, exprime sûrement la même idée en déclarant, le même jour que le Royaume-Uni va envoyer "dans les heures qui viennent" des avions de combat Tornado et Eurofighter vers des bases proches de la Libye, afin de mettre en œuvre la zone d'exclusion aérienne. Il a souligné qu'il s'agirait d'une "opération conjointe britannique, américaine et française avec un soutien de pays arabes". Autre signe qui laisse à penser que le colonel Kadhafi, ne survivra pas à la résolution 1973 du Conseil de sécurité. De nombreux pays européens font volte-face depuis le vote de cette résolution, à commencer par l'Italie et l'Espagne. Ils font tout pour être de l'intervention. Il ne reste que l'Allemagne à être frileuse parmi les grands pays de l'Union européenne. Ce ne sera peut-être pas pour longtemps encore. La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé, hier, qu'elle participerait aujourd'hui, à Paris au sommet Union européenne-Union africaine-Ligue arabe sur la Libye. "Je vais prendre part à ce sommet", en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a dit Mme Merkel.
L'opposition libyenne, elle, va plus loin. Le commandant des rebelles libyens Khalifa Heftir a exhorté, plus tôt, Mouammar Kadhafi à "rendre ses armes et se rendre lui-même aux Libyens, ce qui serait mieux que de se rendre aux forces étrangères", estimant que l'annonce du régime libyen était un coup de "bluff" de Kadhafi. En effet, il ne reste plus pour le numéro 1 que de quitter le pouvoir après sa décision d'accepter les termes de la résolution 1973 du Conseil de sécurité même si certains analystes estiment que "Kadhafi vient de jouer une carte habile" en proclamant un cessez-le-feu.
Coup de théâtre, hier en début d'après-midi à Tripoli. Alors que les frappes militaires "interviendront rapidement, "dans quelques heures", selon les déclarations du porte-parole du gouvernement français, le ministre des Affaires étrangères libyen, Moussa Koussa, annonce dans une conférence de presse que «la Libye accepte la résolution de l'Onu appelant à un cessez-le-feu immédiat». La Libye, a-t-il déclaré «a décidé de suspendre toutes les opérations militaires». Cet arrêt, vise à protéger les civils, conformément à la résolution des Nations unies, précise le ministre des AE libyen qui assure que «la Libye incite à l'ouverture d'un dialogue avec toutes les parties», affirmant qu'il est inacceptable que le Conseil de sécurité autorise le recours à la force militaire. Les bruits de bottes qu'a fait entendre la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu, voté jeudi au soir en faveur d'un recours à la force contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye, ne sont pas pour autant écartées. La résolution de l'Onu a été adoptée avec 10 voix pour sur les 15 membres du Conseil de sécurité, et 5 abstentions, tandis que la Chine et la Russie, se sont abstenues sans toutefois utiliser leur veto pour bloquer le texte. La résolution autorise à prendre "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l'armée libyenne, y compris des frappes aériennes, mais précise qu'il n'est pas question d'occupation militaire. Elle prévoit aussi une zone d'exclusion aérienne pour empêcher l'aviation du colonel Kadhafi de pilonner ses opposants.
L'équation : L'intervention militaire en Libye aura-t-elle lieu ?
L'intervention militaire en Libye va-t-elle avoir lieu ? C'est la question qui se pose, maintenant que le numéro 1 libyen a décidé d'un cessez-lefeu immédiat. Selon les termes de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu, les forces internationales n'ont de mandat d'agir que dans le cadre de la zone d'exclusion aérienne, si celle-ci n'est pas respectée, et pour protéger les civils. En principe, donc il ne devrait pas y avoir de frappes ciblées, si le principe de zone d'exclusion aérienne est respecté et que la vie des civils n'est pas menacée. Le calme devrait régner sur le terrain des opérations, place maintenant au champ de bataille diplomatique. Une intense activité est prévue pour ce week-end. Un sommet Union européenne-Union africaine-Ligue arabe sur la Libye se tiendra, aujourd'hui à Paris en présence du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, a annoncé vendredi Hicham Youssef, le directeur du bureau du chef de l'organisation panarabe Amr Moussa. L'Union africaine va dépêcher des représentants ce week-end en Libye dans le cadre d'une mission de l'Union africaine (UA) pour tenter de résoudre la crise qui secoue le pays, a indiqué, hier, le gouvernement sud-africain. Le Conseil de l'Atlantique Nord (Otan), où siègent les ambassadeurs des 28 pays alliés, lui, s'est réuni hier matin pour "discuter des implications de la résolution" et de l'état d'avancement de "la planification" des opérations destinée à faire face à toute éventualité. "L'Otan est en ce moment même en train d'achever ses préparatifs afin d'être prête à prendre les initiatives appropriées en appui à la résolution de l'Onu dans le cadre des efforts internationaux plus larges", a annoncé le secrétaire général de l'Alliance atlantique Anders Fogh Rasmussen, dans un communiqué. "Il y a une urgence, un soutien régional ferme et un mandat clair de l'Onu pour une action internationale nécessaire", a-t-il ajouté, en allusion aux conditions précédemment posées par l'Otan à toute intervention en Libye. Les ministres des affaires étrangères de l'UE, de leur côté, doivent se réunir lundi à Bruxelles pour "décider ou ne pas décider s'ils veulent aller de l'avant, à la lumière de ce qui va se passer d'ici lundi" sur le terrain militaire et diplomatique. Pour sa part, la haute représentante pour les affaires étrangères de l'UE, Catherine Ashton, a annoncé que l'Union "examine" les détails de l'annonce de cessez-le-feu libyen. Et déclare qu'il y avait lieu de s'interroger sur la "signification" de ce cessez-le-feu. Le fait que le colonel Kadhafi ait décrété un cessez-le-feu est déjà un signe que l'intimidation liée au vote de la résolution a fonctionné. "On voit déjà l'hésitation provoquée dans le comportement politique de Kadhafi", estime un chercher français en stratégie militaire. Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, lors d'une conférence de presse, tenue hier à Madrid, estime que "cette résolution est historique". Il est nécessaire, a-t-il affirmé, que"les autorités libyennes mettent un terme à toutes les hostilités et attaques contres les populations civile". Ces violences constituent, selon lui, "une violation des droits humains". Ceux qui se rendront responsables de tels crimes, menace-t-il "seront traduits en justice". Et il "encourage les autorités libyennes à tout mettre en œuvre pour respecter l'ensemble des dispositions détaillées dans la résolution".
Objectif final de la Résolution 19-73 : le départ de Kadhafi
Pour autant, la proclamation par Tripoli d'un cessez-le-feu, ne donne que quelques jours de répit pour le colonel Kadhafi. Il semble que la résolution du conseil de sécurité de l'Onu, ne vise que le départ du numéro 1 libyen. Pour la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton "l'objectif final" de la résolution 1973 doit être le départ de Mouammar Kadhafi, affirmant qu'elle n'est pas "certaine que les faits observés sur le sol libyen traduisent le cessez-le-feu annoncé en début d'après-midi, au nom du régime libyen, par le ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa" Le Premier ministre britannique, David Cameron, exprime sûrement la même idée en déclarant, le même jour que le Royaume-Uni va envoyer "dans les heures qui viennent" des avions de combat Tornado et Eurofighter vers des bases proches de la Libye, afin de mettre en œuvre la zone d'exclusion aérienne. Il a souligné qu'il s'agirait d'une "opération conjointe britannique, américaine et française avec un soutien de pays arabes". Autre signe qui laisse à penser que le colonel Kadhafi, ne survivra pas à la résolution 1973 du Conseil de sécurité. De nombreux pays européens font volte-face depuis le vote de cette résolution, à commencer par l'Italie et l'Espagne. Ils font tout pour être de l'intervention. Il ne reste que l'Allemagne à être frileuse parmi les grands pays de l'Union européenne. Ce ne sera peut-être pas pour longtemps encore. La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé, hier, qu'elle participerait aujourd'hui, à Paris au sommet Union européenne-Union africaine-Ligue arabe sur la Libye. "Je vais prendre part à ce sommet", en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a dit Mme Merkel.
L'opposition libyenne, elle, va plus loin. Le commandant des rebelles libyens Khalifa Heftir a exhorté, plus tôt, Mouammar Kadhafi à "rendre ses armes et se rendre lui-même aux Libyens, ce qui serait mieux que de se rendre aux forces étrangères", estimant que l'annonce du régime libyen était un coup de "bluff" de Kadhafi. En effet, il ne reste plus pour le numéro 1 que de quitter le pouvoir après sa décision d'accepter les termes de la résolution 1973 du Conseil de sécurité même si certains analystes estiment que "Kadhafi vient de jouer une carte habile" en proclamant un cessez-le-feu.


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