L'intervention militaire de la Grande-Bretagne en Libye fait l'objet de critiques au sein de la classe politique et de l'opinion publique, profondément influencées par la guerre d'Irak et dans un degré moindre, par l'engagement des troupes britanniques en Afghanistan. Si la majorité des intervenants au débat penche vers un soutien du Premier ministre David Cameron dans cette action militaire d'envergure placée sous l'égide des Nations unies, il n'en demeure pas moins que des réserves commencent à être émises ici et là, concernant cette question qui fait la "une" de l'actualité en Grande-Bretagne. Que peut-il se passer dans les prochains jours et combien de temps vont durer les frappes? sont les deux principales interrogations qui reviennent dans le débat public où plusieurs tendances se dégagent. Dans les interventions autour de cette question, il ressort que la guerre d'Irak a eu une grande influence sur l'opinion publique britannique selon laquelle "la facture était lourde" avec des pertes en vies humaines en Irak pour un résultat que d'aucuns qualifient de "négatif". Au niveau du Parlement, bien que la plupart des députés soutiennent l'action engagée jeudi par le gouvernement, un certain nombre d'élus ont exprimé, cependant, des réserves quant à "l'objectif et l'étendue" de l'engagement militaire du Royaume-Uni aux opérations en Libye. Dans ce contexte, seize députés, dont deux libéraux-démocrates, ont signé une motion en disant qu'ils ne croient pas que "l'intervention occidentale en Libye apportera la paix, la justice et la démocratie qui est recherchée par des millions de personnes dans ce pays". Des manifestants brandissant des slogans "stop the war" se sont regroupés dimanche devant le Downing Street (siège du Premier ministère) pour exprimer leur refus de l'intervention de la Grande-Bretagne en Libye. L'ancien député George Galloway a indiqué lors de cette réunion que "la Grande-Bretagne est déjà ensanglantée et souillée par ses précédentes interventions au Moyen-Orient et dans le reste du monde musulman, en Afghanistan, où nos soldats continuent de mourir (...) des dizaines de milliers de civils sont tués par nos interventions, nous n'avons donc pas la crédibilité pour tenir un rôle humanitaire dans le monde musulman", a-t-il ajouté. Par ailleurs, des experts ont affirmé que si les forces alliées intervenant en Libye doivent impérativement accorder une priorité à la protection des civils si elles ne veulent pas perdre leur "légitimité" internationale. "Plus il y aura des victimes civiles en Libye, plus grande sera la contestation dans le Monde arabe, et au sein même de la communauté internationale", a déclaré Barack Sina, expert de l'institut britannique RUSI. L'intervention militaire de la Grande-Bretagne en Libye fait l'objet de critiques au sein de la classe politique et de l'opinion publique, profondément influencées par la guerre d'Irak et dans un degré moindre, par l'engagement des troupes britanniques en Afghanistan. Si la majorité des intervenants au débat penche vers un soutien du Premier ministre David Cameron dans cette action militaire d'envergure placée sous l'égide des Nations unies, il n'en demeure pas moins que des réserves commencent à être émises ici et là, concernant cette question qui fait la "une" de l'actualité en Grande-Bretagne. Que peut-il se passer dans les prochains jours et combien de temps vont durer les frappes? sont les deux principales interrogations qui reviennent dans le débat public où plusieurs tendances se dégagent. Dans les interventions autour de cette question, il ressort que la guerre d'Irak a eu une grande influence sur l'opinion publique britannique selon laquelle "la facture était lourde" avec des pertes en vies humaines en Irak pour un résultat que d'aucuns qualifient de "négatif". Au niveau du Parlement, bien que la plupart des députés soutiennent l'action engagée jeudi par le gouvernement, un certain nombre d'élus ont exprimé, cependant, des réserves quant à "l'objectif et l'étendue" de l'engagement militaire du Royaume-Uni aux opérations en Libye. Dans ce contexte, seize députés, dont deux libéraux-démocrates, ont signé une motion en disant qu'ils ne croient pas que "l'intervention occidentale en Libye apportera la paix, la justice et la démocratie qui est recherchée par des millions de personnes dans ce pays". Des manifestants brandissant des slogans "stop the war" se sont regroupés dimanche devant le Downing Street (siège du Premier ministère) pour exprimer leur refus de l'intervention de la Grande-Bretagne en Libye. L'ancien député George Galloway a indiqué lors de cette réunion que "la Grande-Bretagne est déjà ensanglantée et souillée par ses précédentes interventions au Moyen-Orient et dans le reste du monde musulman, en Afghanistan, où nos soldats continuent de mourir (...) des dizaines de milliers de civils sont tués par nos interventions, nous n'avons donc pas la crédibilité pour tenir un rôle humanitaire dans le monde musulman", a-t-il ajouté. Par ailleurs, des experts ont affirmé que si les forces alliées intervenant en Libye doivent impérativement accorder une priorité à la protection des civils si elles ne veulent pas perdre leur "légitimité" internationale. "Plus il y aura des victimes civiles en Libye, plus grande sera la contestation dans le Monde arabe, et au sein même de la communauté internationale", a déclaré Barack Sina, expert de l'institut britannique RUSI.