Les conditions que vit actuellement le mouvement d'El Islah sont-elles favorables ? Ou plutôt seront-elles favorables, à l'avenir, pour le retour de son ancien leader Saâd Abdellah Djaballah ? C'est d'ailleurs ce qu'ont fait entendre, hier à Alger, le président et le secrétaire général du parti, respectivement Mohamed Boulahia et Miloud Kadri. Interrogé par la presse, lors d'une conférence de presse portant principalement sur la destitution de son ancien SG, Djamel Ben Abdessalem, par le majlis echoura du Mouvement et la réintégration du président actuel, M. Boulahia, dans les rangs du parti, quant à la candidature probable de Djaballah pour les prochaines élections présidentielles, M. Kadri s'est, sans dire oui ni non, contenté de déclarer qu'« il ne faut pas anticiper sur les choses ». De son côté, M. Boulahia a fait entendre que cette piste n'est pas à écarter. Il a, dans ce sens, rappelé que le règlement intérieur du mouvement « permet aux adhérents d'El Islah et ceux d'Ennahda de se porter candidats pour les élections présidentielles », avant d'ajouter que chaque islamiste remplissant les conditions du majlis echoura, même s'il n'est pas adhèrent au Mouvement, peut être désigné pour représenter le parti dans les échéances électorales. L'actuel président du Mouvement a, en outre, soutenu qu'il n'allait pas déposer sa candidature pour la prochaine présidentielle . « J'ai juré de ne pas me présenter aux élections présidentielles » a-t-il dit clairement. Il convient, dans ce contexte, de noter que M. Ben Abdessalem, qui se présente toujours en tant que SG du parti, a déclaré que ces « figures » ont démissionné et donc que leur représentation n'est pas légitime. À cet effet, Djamel Soualah, président du majlis echoura a indiqué qu'« aucune demande de démission n'a été faite, à l'exception d'une seule » concernant Ben Abdessalem, « nous avons déposé le dossier administratif au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, la semaine passée ». Par ailleurs, M. Boulahia a tenu à souligner que l'objectif du mouvement est de « resserrer ses rangs ». Pour ce qui est de la période actuelle que vit le pays, le nouveau SG a déclaré : « Nous sommes pour les réformes. mais, pacifiquement ». « Tous les secteurs sont dans une situation catastrophique », a-t-il estimé. M. Kadri a également pointé du doigt l'Assemblée populaire nationale l'accusant de « ne pas représenter la masse populaire ». Les conditions que vit actuellement le mouvement d'El Islah sont-elles favorables ? Ou plutôt seront-elles favorables, à l'avenir, pour le retour de son ancien leader Saâd Abdellah Djaballah ? C'est d'ailleurs ce qu'ont fait entendre, hier à Alger, le président et le secrétaire général du parti, respectivement Mohamed Boulahia et Miloud Kadri. Interrogé par la presse, lors d'une conférence de presse portant principalement sur la destitution de son ancien SG, Djamel Ben Abdessalem, par le majlis echoura du Mouvement et la réintégration du président actuel, M. Boulahia, dans les rangs du parti, quant à la candidature probable de Djaballah pour les prochaines élections présidentielles, M. Kadri s'est, sans dire oui ni non, contenté de déclarer qu'« il ne faut pas anticiper sur les choses ». De son côté, M. Boulahia a fait entendre que cette piste n'est pas à écarter. Il a, dans ce sens, rappelé que le règlement intérieur du mouvement « permet aux adhérents d'El Islah et ceux d'Ennahda de se porter candidats pour les élections présidentielles », avant d'ajouter que chaque islamiste remplissant les conditions du majlis echoura, même s'il n'est pas adhèrent au Mouvement, peut être désigné pour représenter le parti dans les échéances électorales. L'actuel président du Mouvement a, en outre, soutenu qu'il n'allait pas déposer sa candidature pour la prochaine présidentielle . « J'ai juré de ne pas me présenter aux élections présidentielles » a-t-il dit clairement. Il convient, dans ce contexte, de noter que M. Ben Abdessalem, qui se présente toujours en tant que SG du parti, a déclaré que ces « figures » ont démissionné et donc que leur représentation n'est pas légitime. À cet effet, Djamel Soualah, président du majlis echoura a indiqué qu'« aucune demande de démission n'a été faite, à l'exception d'une seule » concernant Ben Abdessalem, « nous avons déposé le dossier administratif au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, la semaine passée ». Par ailleurs, M. Boulahia a tenu à souligner que l'objectif du mouvement est de « resserrer ses rangs ». Pour ce qui est de la période actuelle que vit le pays, le nouveau SG a déclaré : « Nous sommes pour les réformes. mais, pacifiquement ». « Tous les secteurs sont dans une situation catastrophique », a-t-il estimé. M. Kadri a également pointé du doigt l'Assemblée populaire nationale l'accusant de « ne pas représenter la masse populaire ».