C'est l'histoire de la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine. Et c'est la lecture faite par les souscripteurs AADL 2001 à propos des dernières déclarations du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Nouredine Moussa, rapportées hier par certains organes de la presse nationale. C'est l'histoire de la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine. Et c'est la lecture faite par les souscripteurs AADL 2001 à propos des dernières déclarations du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Nouredine Moussa, rapportées hier par certains organes de la presse nationale. Dans sa dernière déclaration, le ministre s'est demandé pourquoi ne pas faire de l'assiette de 14 hectares de Draria une coopérative immobilière. Qualifiant cette déclaration d'« inadmissible », Ayachi Akil, président de l'association de solidarité et bienfaisance « AADL 2001 », a, lors d'une rencontre, hier à Alger, avec les souscripteurs AADL 2001, déclaré : « Si nous avions pu nous permettre un toit par la voie des coopératives immobilières nous n'aurions pas frappé aux portes de l'AADL et attendu 10 ans ». M. Ayachi a, en outre, estimé que si l'idée de la coopérative immobilière se concrétise sur le terrain « tous les souscripteurs vont se désister ». « Les souscripteurs sont d'une classe sociale moyenne », a-t-il mis en exergue, tout en indiquant que le ministre a déclaré que l'Etat apportera son soutien et son assistance. Donc, a-t-il poursuivi « l'Etat ne réalisera pas ce projet ». « C'est une fuite des responsabilités », a-t-il estimé. S'agissant de la déclaration de M. Moussa quant à l'impossibilité de construire 142.000 unités dans la capitale, le président s'est interrogé « pourquoi alors avez-vous réceptionné tous ces dossiers ». Sur un autre plan, M. Ayachi a, concernant l'agrément de son association, devant être délivré par la wilaya, déclaré qu'il n'a pas encore connu le jour car « la tutelle nous a exigé une domiciliation pour ce faire ». Il a, sur ce dernier point, fait remarquer : « pour qu'on puisse louer un local servant de domiciliation, il nous faut un budget. Pour le budget il nous faut un agrément. Et pour l'agrément il nous faut un local ! ». Tout un programme qui n'est pas à la portée de l'association. Il a, dans ce contexte, lancé un appel aux autorités locales de trouver une solution raisonnable à « ce casse- tête chinois ». « Même si le wali ne nous donne pas l'agrément, c'est de ses prérogatives de nous trouver une solution », a-t-il dit à ce propos, en rappelant la possibilité d'octroyer un local dans le cadre du programme « 100 locaux par commune ». Au cours de cette intervention, un citoyen s'est dirigé vers la tribune et a déclaré que son appartement, situé à la cité Sorecal, peut servir à abriter l'association. Après les applaudissements des présents dans une salle archi-comble, M. Ayachi a, après avoir remercié l'intervenant, expliqué que « le local doit être situé dans la circonscription administrative où l'association a été créée, à savoir Sidi M'hamed ». Toutefois, les souscripteurs sont restés optimistes quant à la satisfaction de leurs doléances. Outre cette nouvelle, l'annonce faite par le ministre, concernant le site de Draria « est synonyme de reconnaissance de ces 14 hectares », a estimé M. Ayachi. Cette reconnaissance par le ministre met du baume au cœur des souscripteurs qui estiment qu'ils ont remporté une première manche dans la bataille les opposant au ministère de l'Habitat. Dans sa dernière déclaration, le ministre s'est demandé pourquoi ne pas faire de l'assiette de 14 hectares de Draria une coopérative immobilière. Qualifiant cette déclaration d'« inadmissible », Ayachi Akil, président de l'association de solidarité et bienfaisance « AADL 2001 », a, lors d'une rencontre, hier à Alger, avec les souscripteurs AADL 2001, déclaré : « Si nous avions pu nous permettre un toit par la voie des coopératives immobilières nous n'aurions pas frappé aux portes de l'AADL et attendu 10 ans ». M. Ayachi a, en outre, estimé que si l'idée de la coopérative immobilière se concrétise sur le terrain « tous les souscripteurs vont se désister ». « Les souscripteurs sont d'une classe sociale moyenne », a-t-il mis en exergue, tout en indiquant que le ministre a déclaré que l'Etat apportera son soutien et son assistance. Donc, a-t-il poursuivi « l'Etat ne réalisera pas ce projet ». « C'est une fuite des responsabilités », a-t-il estimé. S'agissant de la déclaration de M. Moussa quant à l'impossibilité de construire 142.000 unités dans la capitale, le président s'est interrogé « pourquoi alors avez-vous réceptionné tous ces dossiers ». Sur un autre plan, M. Ayachi a, concernant l'agrément de son association, devant être délivré par la wilaya, déclaré qu'il n'a pas encore connu le jour car « la tutelle nous a exigé une domiciliation pour ce faire ». Il a, sur ce dernier point, fait remarquer : « pour qu'on puisse louer un local servant de domiciliation, il nous faut un budget. Pour le budget il nous faut un agrément. Et pour l'agrément il nous faut un local ! ». Tout un programme qui n'est pas à la portée de l'association. Il a, dans ce contexte, lancé un appel aux autorités locales de trouver une solution raisonnable à « ce casse- tête chinois ». « Même si le wali ne nous donne pas l'agrément, c'est de ses prérogatives de nous trouver une solution », a-t-il dit à ce propos, en rappelant la possibilité d'octroyer un local dans le cadre du programme « 100 locaux par commune ». Au cours de cette intervention, un citoyen s'est dirigé vers la tribune et a déclaré que son appartement, situé à la cité Sorecal, peut servir à abriter l'association. Après les applaudissements des présents dans une salle archi-comble, M. Ayachi a, après avoir remercié l'intervenant, expliqué que « le local doit être situé dans la circonscription administrative où l'association a été créée, à savoir Sidi M'hamed ». Toutefois, les souscripteurs sont restés optimistes quant à la satisfaction de leurs doléances. Outre cette nouvelle, l'annonce faite par le ministre, concernant le site de Draria « est synonyme de reconnaissance de ces 14 hectares », a estimé M. Ayachi. Cette reconnaissance par le ministre met du baume au cœur des souscripteurs qui estiment qu'ils ont remporté une première manche dans la bataille les opposant au ministère de l'Habitat.