L'absence d'un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l'Homme au Sahara occidental met le Maroc dans une situation d'"impunité d'Etat", a déploré hier à Alger l'ex-président de la Commission de l'Union africaine (UA) des droits de l'Homme et des peuples, Kamel-Rezzag Bara. L'absence d'un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l'Homme au Sahara occidental met le Maroc dans une situation d'"impunité d'Etat", a déploré hier à Alger l'ex-président de la Commission de l'Union africaine (UA) des droits de l'Homme et des peuples, Kamel-Rezzag Bara. «Cette situation met la puissance coloniale marocaine dans une posture d'impunité d'Etat dans la violation des droits de l'Homme", a-t-il souligné à propos de l'absence d'un mécanisme de surveillance des droits de l'Homme au Sahara occidental. Rezzag Bara intervenait lors d'un point de presse organisé par la Commission nationale algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps), en marge d'une journée d'étude sur le respect et la protection des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. Ce membre fondateur de la Cnasps a appelé, à ce titre, au recensement des cas de violation de droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés pour les soumettre à la communauté internationale. Il a appelé, dans ce contexte, à la levée de l'embargo médiatique imposé aux territoires occupés, afin que la communauté internationale puisse se faire une idée "précise" de ces violations. Il a relevé que le Conseil de sécurité de l'Onu s'apprête à débattre de la question de l'élargissement du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) à la surveillance et la protection des droits de l'Homme, appelant les Etats membres à œuvrer à la création d'un mécanisme onusien "exclusivement" dédié à cette mission. Abondant dans le même sens, Mme Maya Sahli, également membre de la Cnasps, professeur de Droit international et experte auprès des Nations unies, a mis l'accent sur la mise en place d'un nouveau mécanisme onusien qui sera consacré au contrôle de la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental. Mme Sahli a justifié cette demande par ses "craintes" de voir, une nouvelle fois, la France opposer son refus à l'élargissement du mandat de la Minurso, en usant de son droit de veto au Conseil de sécurité. Elle a ainsi déploré la position de la France qui s'affronte actuellement à deux autres membres non-permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, à savoir le Nigeria et l'Afrique du Sud, sur la question de la création de ce mécanisme de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental. Qualifiant la situation en Afrique du Nord de "dramatique", au regard de ce qui se passe en Libye, la juriste a souligné l'"urgence" de trouver une solution au conflit du Sahara occidental, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu qui préconisent la tenue d'un référendum d'autodétermination. «Cette situation met la puissance coloniale marocaine dans une posture d'impunité d'Etat dans la violation des droits de l'Homme", a-t-il souligné à propos de l'absence d'un mécanisme de surveillance des droits de l'Homme au Sahara occidental. Rezzag Bara intervenait lors d'un point de presse organisé par la Commission nationale algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps), en marge d'une journée d'étude sur le respect et la protection des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. Ce membre fondateur de la Cnasps a appelé, à ce titre, au recensement des cas de violation de droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés pour les soumettre à la communauté internationale. Il a appelé, dans ce contexte, à la levée de l'embargo médiatique imposé aux territoires occupés, afin que la communauté internationale puisse se faire une idée "précise" de ces violations. Il a relevé que le Conseil de sécurité de l'Onu s'apprête à débattre de la question de l'élargissement du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) à la surveillance et la protection des droits de l'Homme, appelant les Etats membres à œuvrer à la création d'un mécanisme onusien "exclusivement" dédié à cette mission. Abondant dans le même sens, Mme Maya Sahli, également membre de la Cnasps, professeur de Droit international et experte auprès des Nations unies, a mis l'accent sur la mise en place d'un nouveau mécanisme onusien qui sera consacré au contrôle de la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental. Mme Sahli a justifié cette demande par ses "craintes" de voir, une nouvelle fois, la France opposer son refus à l'élargissement du mandat de la Minurso, en usant de son droit de veto au Conseil de sécurité. Elle a ainsi déploré la position de la France qui s'affronte actuellement à deux autres membres non-permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, à savoir le Nigeria et l'Afrique du Sud, sur la question de la création de ce mécanisme de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental. Qualifiant la situation en Afrique du Nord de "dramatique", au regard de ce qui se passe en Libye, la juriste a souligné l'"urgence" de trouver une solution au conflit du Sahara occidental, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu qui préconisent la tenue d'un référendum d'autodétermination.