La France s'interroge sur la possibilité d'une suspension provisoire de Schengen estimant que la gouvernance de Schengen est déficiente face à l'afflux de migrants, venus de Tunisie et de Libye notamment, en Europe via l'Italie, a-t-on appris vendredi à l'Elysée. Ce dossier de l'immigration est un des points les plus sensibles du sommet franco-italien qui se déroulera mardi prochain à Rome. La France est irritée par l'Italie qui a décidé d'octroyer des permis de séjour de 6 mois aux plus de 20.000 Tunisiens arrivés sur ses côtes depuis janvier, pour qu'ils puissent rejoindre «amis et parents» en France et ailleurs en Europe. «Il y a une règle qui prévaut dans les accords de Schengen qui est que le premier pays d'entrée gère les populations migrantes», avait rappelé lundi à cet égard le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. Il avait souligné que les ressortissants étrangers auxquels l'Italie donne des autorisations de séjour provisoire devaient montrer qu'ils disposent des ressources financières pour séjourner dans le pays de deuxième séjour et pour rentrer chez eux ensuite. En l'absence de ces ressources, «nous reconduisons ces personnes en Italie, qui est le pays de premier séjour», avait dit M. Guéant. L'espace Schengen est un espace de libre circulation des personnes entre les Etats signataires de l'accord de Schengen, nom de la bourgade luxembourgeoise où il fut signé le 14 juin 1985. Plusieurs fois remanié et élargi, il comprend aujourd'hui 22 des 27 membres de l'Union européenne. La France s'interroge sur la possibilité d'une suspension provisoire de Schengen estimant que la gouvernance de Schengen est déficiente face à l'afflux de migrants, venus de Tunisie et de Libye notamment, en Europe via l'Italie, a-t-on appris vendredi à l'Elysée. Ce dossier de l'immigration est un des points les plus sensibles du sommet franco-italien qui se déroulera mardi prochain à Rome. La France est irritée par l'Italie qui a décidé d'octroyer des permis de séjour de 6 mois aux plus de 20.000 Tunisiens arrivés sur ses côtes depuis janvier, pour qu'ils puissent rejoindre «amis et parents» en France et ailleurs en Europe. «Il y a une règle qui prévaut dans les accords de Schengen qui est que le premier pays d'entrée gère les populations migrantes», avait rappelé lundi à cet égard le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. Il avait souligné que les ressortissants étrangers auxquels l'Italie donne des autorisations de séjour provisoire devaient montrer qu'ils disposent des ressources financières pour séjourner dans le pays de deuxième séjour et pour rentrer chez eux ensuite. En l'absence de ces ressources, «nous reconduisons ces personnes en Italie, qui est le pays de premier séjour», avait dit M. Guéant. L'espace Schengen est un espace de libre circulation des personnes entre les Etats signataires de l'accord de Schengen, nom de la bourgade luxembourgeoise où il fut signé le 14 juin 1985. Plusieurs fois remanié et élargi, il comprend aujourd'hui 22 des 27 membres de l'Union européenne.