La France veut doter Schengen d'un «frein de secours en cas de crise majeure» et pouvoir rétablir les contrôles aux frontières intérieures en cas d'afflux massif de migrants aux portes de l'UE, a déclaré le ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez. La France a annoncé qu'elle voulait une réforme de l'accord de Schengen de libre-circulation des personnes en Europe, avant un sommet franco-italien mardi, alors que les deux pays traversent une période de tensions liées à l'afflux de milliers d'immigrants tunisiens.Mais Laurent Wauquiez a maintenu la position exprimée par la présidence française sur un renforcement des possibilités de suspendre provisoirement Schengen et de rétablir des contrôles aux frontières intérieures de l'Europe. «La France veut étudier la possibilité de pouvoir rétablir les contrôles aux frontières en cas d'afflux majeur aux portes de l'Union», a-t-il déclaré. «L'Europe, ce n'est pas la libre circulation des immigrants illégaux. Nous devons tirer ensemble les leçons de cette crise, comme nous l'avons fait quand l'euro a été attaqué. La solution est dans une plus grande intégration», rappelle –t-il. La France veut doter Schengen d'un «frein de secours en cas de crise majeure» et pouvoir rétablir les contrôles aux frontières intérieures en cas d'afflux massif de migrants aux portes de l'UE, a déclaré le ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez. La France a annoncé qu'elle voulait une réforme de l'accord de Schengen de libre-circulation des personnes en Europe, avant un sommet franco-italien mardi, alors que les deux pays traversent une période de tensions liées à l'afflux de milliers d'immigrants tunisiens.Mais Laurent Wauquiez a maintenu la position exprimée par la présidence française sur un renforcement des possibilités de suspendre provisoirement Schengen et de rétablir des contrôles aux frontières intérieures de l'Europe. «La France veut étudier la possibilité de pouvoir rétablir les contrôles aux frontières en cas d'afflux majeur aux portes de l'Union», a-t-il déclaré. «L'Europe, ce n'est pas la libre circulation des immigrants illégaux. Nous devons tirer ensemble les leçons de cette crise, comme nous l'avons fait quand l'euro a été attaqué. La solution est dans une plus grande intégration», rappelle –t-il.