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"Le journal d'un fou" de Gogol revient sur les planches
Nouvelle pièce de théâtre d'Idir Benaïbouche
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 04 - 2011

Poprichtchine, personnage mythique de l'icône de la littérature russe Nicolaï Vasilievich Gogol (1809-1852), devenu fou pour un amour impossible, a été interprété au cours de la semaine passée au Palais de la culture d'Alger par le jeune comédien Idir Benaïbouche dans un monodrame. Adaptée de la nouvelle "Le journal d'un fou", écrite par Gogol en 1835, la représentation théâtrale montre un personnage en sueurs au regard effaré et abattu par le désespoir, pour qui la folie était presque une évidence. Sa bien-aimée Sophie n'est autre que la fille de son supérieur, alors que lui, n'est qu'un misérable fonctionnaire. Idir, ce comédien sorti de l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et des arts du spectacle (ISMAS) de Bordj El-Kiffan en 2010, a incarné d'une manière oscillante le personnage Poprichtchine, cet homme complètement noyé dans le délire. Il a su exprimer la souffrance d'un fonctionnaire subalterne d'une époque marquée de répression et de ségrégation sociale. La mélancolie et la désolation mêlées à une révolte perdue d'avance se lisaient sur ses yeux au regard parfois farouche. Se déployant dans un décor simple et sombre, comportant un cube blanc au centre, le personnage avait toute l'énergie et la souplesse d'un homme troublé mentalement, affecté dans son amour-propre. Ceci s'est dégagé des gestes et manières du comédien. Toutefois, la folie était bel et bien présente, mais surtout en apparence. A voir la rapidité dans laquelle le texte a été "récité", le comédien n'avait pas l'âme d'un fou. Du moment que c'est sa première montée "seul" sur scène, Idir ne peut qu'être félicité, estiment des critiques de théâtre. "Le journal d'un fou" est une nouvelle écrite en 1835 avec deux autres, à savoir "Manteau" et "Le nez". Elle est considérée comme l'une des nouvelles les plus marquantes de Gogol. Cette œuvre a inspiré en 1972 le dramaturge Abdelkader Alloula pour mettre en scène le monologue "Homk Salim" (la bêtise de Salim) qu'il joua lui-même.
Poprichtchine, personnage mythique de l'icône de la littérature russe Nicolaï Vasilievich Gogol (1809-1852), devenu fou pour un amour impossible, a été interprété au cours de la semaine passée au Palais de la culture d'Alger par le jeune comédien Idir Benaïbouche dans un monodrame. Adaptée de la nouvelle "Le journal d'un fou", écrite par Gogol en 1835, la représentation théâtrale montre un personnage en sueurs au regard effaré et abattu par le désespoir, pour qui la folie était presque une évidence. Sa bien-aimée Sophie n'est autre que la fille de son supérieur, alors que lui, n'est qu'un misérable fonctionnaire. Idir, ce comédien sorti de l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et des arts du spectacle (ISMAS) de Bordj El-Kiffan en 2010, a incarné d'une manière oscillante le personnage Poprichtchine, cet homme complètement noyé dans le délire. Il a su exprimer la souffrance d'un fonctionnaire subalterne d'une époque marquée de répression et de ségrégation sociale. La mélancolie et la désolation mêlées à une révolte perdue d'avance se lisaient sur ses yeux au regard parfois farouche. Se déployant dans un décor simple et sombre, comportant un cube blanc au centre, le personnage avait toute l'énergie et la souplesse d'un homme troublé mentalement, affecté dans son amour-propre. Ceci s'est dégagé des gestes et manières du comédien. Toutefois, la folie était bel et bien présente, mais surtout en apparence. A voir la rapidité dans laquelle le texte a été "récité", le comédien n'avait pas l'âme d'un fou. Du moment que c'est sa première montée "seul" sur scène, Idir ne peut qu'être félicité, estiment des critiques de théâtre. "Le journal d'un fou" est une nouvelle écrite en 1835 avec deux autres, à savoir "Manteau" et "Le nez". Elle est considérée comme l'une des nouvelles les plus marquantes de Gogol. Cette œuvre a inspiré en 1972 le dramaturge Abdelkader Alloula pour mettre en scène le monologue "Homk Salim" (la bêtise de Salim) qu'il joua lui-même.

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