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Le cercle infernal...
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 05 - 2011

A quelques jours avant la fin de l'année universitaire, certains étudiants, notamment les futurs diplômés semblent avoir d'autres préoccupations outre celle de leurs études. En effet de nombreux étudiants tout comme le nouveaux diplômés ont clairement affiché leur mécontentement quant à l'exigence de l'expérience pour être recruté. « Comment allons-nous avoir de l'expérience sans emploi ? » se demandent quotidiennement de milliers de jeunes Algériens. « Je croyais que je n'aurais pas de problèmes quand je terminerais mes études. J'avais tort, les vrais problèmes ont commencé depuis que j'ai commencé à chercher un travail » déplore Lamine, ingénieur en électronique.
« Ma joie n'a duré que le jour de l'affichage de mon succès » dira de son côté Salim, licencié en sciences administratives et juridiques. Ce dernier, à l'image de bien d'autres, a été contraint de faire face… à l'expérience. « Tous les employeurs exigent l'expérience professionnelle » s'est-il plaint, poussant un long soupir. Lyes, diplômé en sciences politiques et relations internationales depuis 2008, n'a toujours pas été recruté. « Mes études à l'université ont duré 4 ans alors que mon chômage va apparemment durer bien plus que cette période », s'est-il soucié. Même si la formule de l'insertion à l'emploi nem) existe depuis longtemps, le licencié n'a pas encore intégré le monde professionnel.
« Il faut que les autorités concernées interdisent aux établissements cette exigence », a-t-il estimé. Contrairement à l'Anem, les établissements privés exigent une expérience professionnelle. Outre ce problème, plusieurs diplômés, issus d'établissements privés même s'ils sont agréés par l'Etat, n'ouvrent pas droit à la formule connue de l'Anem, à savoir DAIP. Les diplômés issus des universités, à titre d'exemple, sont payés durant la période d'insertion à l'emploi par l'ANEM. De leur côté, les diplômés des établissements privés, s'ils sont recrutés, seront payés par l'employeur. Force est donc de constater que l'employeur, ayant pour objectif gagner non pas « perdre » de l'argent, optera sans doute pour les diplômés des universités. Notons dans ce contexte, qu'une réduction de 35% à 28% dans les impôts ainsi qu'une autre dans la CNAS est garanti pour les employeurs ayant recruté les diplômés des établissements privés. C'est dire que même si des milliers de jeunes ont bénéficié de postes d'emploi via l'Anem ainsi que ceux ayant devenus patrons par la voie de l'Ansej, d'autres milliers, malheureusement, font face quotidiennement… au problème de l'expérience.
A quelques jours avant la fin de l'année universitaire, certains étudiants, notamment les futurs diplômés semblent avoir d'autres préoccupations outre celle de leurs études. En effet de nombreux étudiants tout comme le nouveaux diplômés ont clairement affiché leur mécontentement quant à l'exigence de l'expérience pour être recruté. « Comment allons-nous avoir de l'expérience sans emploi ? » se demandent quotidiennement de milliers de jeunes Algériens. « Je croyais que je n'aurais pas de problèmes quand je terminerais mes études. J'avais tort, les vrais problèmes ont commencé depuis que j'ai commencé à chercher un travail » déplore Lamine, ingénieur en électronique.
« Ma joie n'a duré que le jour de l'affichage de mon succès » dira de son côté Salim, licencié en sciences administratives et juridiques. Ce dernier, à l'image de bien d'autres, a été contraint de faire face… à l'expérience. « Tous les employeurs exigent l'expérience professionnelle » s'est-il plaint, poussant un long soupir. Lyes, diplômé en sciences politiques et relations internationales depuis 2008, n'a toujours pas été recruté. « Mes études à l'université ont duré 4 ans alors que mon chômage va apparemment durer bien plus que cette période », s'est-il soucié. Même si la formule de l'insertion à l'emploi nem) existe depuis longtemps, le licencié n'a pas encore intégré le monde professionnel.
« Il faut que les autorités concernées interdisent aux établissements cette exigence », a-t-il estimé. Contrairement à l'Anem, les établissements privés exigent une expérience professionnelle. Outre ce problème, plusieurs diplômés, issus d'établissements privés même s'ils sont agréés par l'Etat, n'ouvrent pas droit à la formule connue de l'Anem, à savoir DAIP. Les diplômés issus des universités, à titre d'exemple, sont payés durant la période d'insertion à l'emploi par l'ANEM. De leur côté, les diplômés des établissements privés, s'ils sont recrutés, seront payés par l'employeur. Force est donc de constater que l'employeur, ayant pour objectif gagner non pas « perdre » de l'argent, optera sans doute pour les diplômés des universités. Notons dans ce contexte, qu'une réduction de 35% à 28% dans les impôts ainsi qu'une autre dans la CNAS est garanti pour les employeurs ayant recruté les diplômés des établissements privés. C'est dire que même si des milliers de jeunes ont bénéficié de postes d'emploi via l'Anem ainsi que ceux ayant devenus patrons par la voie de l'Ansej, d'autres milliers, malheureusement, font face quotidiennement… au problème de l'expérience.


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