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Le port d'Alger tourne au ralenti
La grève illimitée risque d'engendrer d'énormes pertes
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 05 - 2011

C'est depuis déjà 3 jours que le port d'Alger est contraint de marcher au ralenti. Sur les 3.000 employés au sein du premier relais d'échanges commerciaux et économiques de l'Algérie au monde extérieur, pas moins de 2.500, incluant les dockers, les clarkistes, les pointeurs et autres sont en grève illimité. « Nos maintes doléances n'ont pas été satisfaites », par la Direction générale, ont déclaré les grévistes hier. Ce mouvement de protestation est observé pour revendiquer notamment l'augmentation des salaires de base avec effet rétroactif - 01 janvier 2008- et l'attribution générale de la prime de travail posté et service permanant à qui de droit. Notons, dans ce contexte, que ledit mouvement, a-t-on constaté, a été nourri par « l'augmentation de 13.000 DA par mois pour les travailleurs de la capitainerie, alors que ce n'est qu'une administration qui dépend de la société mère (EPAL)». « Elle (augmentation) doit toucher toute les directions », ont-ils estimé. L'assainissement général des locaux des travailleurs, la finalisation du plan de carrière dans les brefs délais ainsi que la régularisation des situations des décisions en instance figurent également dans la plateforme de revendications déposée le 25 mai 2010. En outre, « une note de service, datée le 15-10-2008, a ordonné l'annulation du grade du journalier et insérer l'occupant de ce poste dans les postes vacants. Cette ordonnance n'a pas été appliquée », ont-ils déploré. Selon plusieurs employés rencontrés devant l'entrée principale du port d'Alger, « plusieurs dockers sont des contractuels depuis plusieurs années » et n'ont pas été encore permanisés. Par ailleurs, « nous travaillons avec des moyens archaïques et nous n'avons bénéficié du nouveau matériel que pour une courte durée car il a été destiné à la société Dubaï ». Ces conditions de travail, ont-ils témoigné, engendrent des décès et blessures. « Nous enregistrons mensuellement la moyenne de 4 accidents de travail et 1 cas de décès », ont-ils soutenu. A ce titre, il convient de noter que la prime de risque n'est pas comptabilisée dans les salaires de ces travailleurs. D'après une fiche de paie d'un docker, dont le Midi Libre détient une copie, la prime de risque n'existe point alors que sa cotisation d'assurance est de près de 14.000 DA. Ledit employé ne touche que quelque 20.000 DA par mois et est contractuel depuis 2003. D'autre part « l'effectif a été réduit à 50%, soit de 6 personnes par équipe à 3, alors que le salaire n'a guère augmenté».
De son côté, la Direction générale a annoncé que « ces revendications ne sont pas légitimes » et que « cette grève est illégale», alors qu'un préavis de grève a été déposé, ont déclaré les représentants des grévistes. Pour ce qui est du cas des journaliers, « on nous a promis qu'ils seront insérés par tranche mais ils n'ont pas donné plus de détails ». Concernant la permanisation des contractuels, « ils seront permanisés d'ici 3 mois ».
Par ailleurs, la DG a estimé qu'il est « indiscutable » de parler d'augmentations de salaires. Toutefois, « même si la grève est illimitée nous allons nous réunir pour évaluer notre mouvement de protestation (…) Nous pourrons même donner un ultimatum à la tutelle et reprendre nos postes si nous jugeons sérieuses leurs promesses », a déclaré un clarkistes.
C'est dire que jusqu'à ce moment là, ce mouvement de grève, qu'il soit légitime ou non, risque d'engendrer des pertes faramineuses sur l'entreprise voire sur l'économie nationale.
C'est depuis déjà 3 jours que le port d'Alger est contraint de marcher au ralenti. Sur les 3.000 employés au sein du premier relais d'échanges commerciaux et économiques de l'Algérie au monde extérieur, pas moins de 2.500, incluant les dockers, les clarkistes, les pointeurs et autres sont en grève illimité. « Nos maintes doléances n'ont pas été satisfaites », par la Direction générale, ont déclaré les grévistes hier. Ce mouvement de protestation est observé pour revendiquer notamment l'augmentation des salaires de base avec effet rétroactif - 01 janvier 2008- et l'attribution générale de la prime de travail posté et service permanant à qui de droit. Notons, dans ce contexte, que ledit mouvement, a-t-on constaté, a été nourri par « l'augmentation de 13.000 DA par mois pour les travailleurs de la capitainerie, alors que ce n'est qu'une administration qui dépend de la société mère (EPAL)». « Elle (augmentation) doit toucher toute les directions », ont-ils estimé. L'assainissement général des locaux des travailleurs, la finalisation du plan de carrière dans les brefs délais ainsi que la régularisation des situations des décisions en instance figurent également dans la plateforme de revendications déposée le 25 mai 2010. En outre, « une note de service, datée le 15-10-2008, a ordonné l'annulation du grade du journalier et insérer l'occupant de ce poste dans les postes vacants. Cette ordonnance n'a pas été appliquée », ont-ils déploré. Selon plusieurs employés rencontrés devant l'entrée principale du port d'Alger, « plusieurs dockers sont des contractuels depuis plusieurs années » et n'ont pas été encore permanisés. Par ailleurs, « nous travaillons avec des moyens archaïques et nous n'avons bénéficié du nouveau matériel que pour une courte durée car il a été destiné à la société Dubaï ». Ces conditions de travail, ont-ils témoigné, engendrent des décès et blessures. « Nous enregistrons mensuellement la moyenne de 4 accidents de travail et 1 cas de décès », ont-ils soutenu. A ce titre, il convient de noter que la prime de risque n'est pas comptabilisée dans les salaires de ces travailleurs. D'après une fiche de paie d'un docker, dont le Midi Libre détient une copie, la prime de risque n'existe point alors que sa cotisation d'assurance est de près de 14.000 DA. Ledit employé ne touche que quelque 20.000 DA par mois et est contractuel depuis 2003. D'autre part « l'effectif a été réduit à 50%, soit de 6 personnes par équipe à 3, alors que le salaire n'a guère augmenté».
De son côté, la Direction générale a annoncé que « ces revendications ne sont pas légitimes » et que « cette grève est illégale», alors qu'un préavis de grève a été déposé, ont déclaré les représentants des grévistes. Pour ce qui est du cas des journaliers, « on nous a promis qu'ils seront insérés par tranche mais ils n'ont pas donné plus de détails ». Concernant la permanisation des contractuels, « ils seront permanisés d'ici 3 mois ».
Par ailleurs, la DG a estimé qu'il est « indiscutable » de parler d'augmentations de salaires. Toutefois, « même si la grève est illimitée nous allons nous réunir pour évaluer notre mouvement de protestation (…) Nous pourrons même donner un ultimatum à la tutelle et reprendre nos postes si nous jugeons sérieuses leurs promesses », a déclaré un clarkistes.
C'est dire que jusqu'à ce moment là, ce mouvement de grève, qu'il soit légitime ou non, risque d'engendrer des pertes faramineuses sur l'entreprise voire sur l'économie nationale.


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